Page:Dionne - Le Parler populaire des Canadiens français, 1909.djvu/448

Cette page n’a pas encore été corrigée

— La malle anglaise, le courrier d’Europe ou le train même qui transporte ce courrier des ports maritimes d’Europe ou d’Amérique.
  • Maller, v. a. (Angl.) — Jeter une lettre à la poste.

Malmol, n. f.

Espèce de linon partageant l’apparence du linon et de la mousseline commune.

Malobligeant, e, adj. — Désobligeant.

Maloulnes (bottes,) n. f. pl. — Bottes à l’écuyère.

Malpèques, n. f. pl.

Huîtres pêchées à Malpec, sur la côte de l’Ile du Prince- Edouard.

Malvat, n. m. — Mauvais sujet.

Malvenu, e, part. pass. Mal reçu, mal accueilli. Ex. Sûrement si vous allez à cette assemblée, vous serez malvenus.

Marne, n. f.

Madame. Ex. Ecoutez, Marne Chose, voulez-vous me ficher la paix ?

Mameselle, n. f. — Mademoiselle.

  • Manager, maned/mr,n,m,, (m.a.) — Gérant, chef, directeur.

Manche, n. m.

Etre gros manche avec quelqu’un, en très bon termes.
Avoir quelqu’îin dans sa manche, pouvoir compter sur lui,
ou l’avoir en son pouvoir.
Se mettre du côté du manche, du côté le plus fort.
— C’est une autre paire de manches, c’est bien différent.

Manche (gros,) n. m. — Homme important.

Manche (petit,) n. m. — Homme qui ne compte guère.

Manche de chemise, n. f.

Bras de chemise. Ex. Se mettre en manche de chemise pour travailler.

Manche de pipe, n. m. — Tuyau de pipe.

Manche de plume, n. m. — Porte-plume.

Manchon, n. m.

Alanche. Ex. Le manchon de la charrue. Dans le vieux français on rencontre machon