Page:Dionne - Le Parler populaire des Canadiens français, 1909.djvu/398

Cette page n’a pas encore été corrigée

Haïr, v. a.

Nous disons : je te haïs, tu le haïs, il m’haït, pour je te liais tu le hais, il me hait. Dans le vieux français, on prononçait haine et haineux.

Haïssable, adj.

Incommode, insupportable. Ex. Sors d’ici, petit haïssable que tu es, tu me fais damner.

Halener, v. n. — Haleter, être essoufflé.

Haler, v. a. et n.

Tirer à soi un objet quelconque. Ex. Ha/e-moi d’ici, j’ai un pied pris dans le trottoir. Tirer fort. Ex. I, a charrette est très chargée, ça haie, c’est-à-dire le cheval est obligé de tirer fort pour avancer dans sa marche. Les uns prononcent haler et les autres hâler. (Terme de marine.)

Halitre, n. f. — Gerçure causée par le froid ou le frottement.

Halitré, e, adj.

— Gercé par le froid. Ex. J’ai les mains halitrêes.

— Enflammé par le frottement. Ex. Cet enfant a les cuisses halitrées.

Ce mot est usité en Normandie.

  • Hall, halle, n. f., (m. a.)

— Salle publique. — City hall, hôtel-de-ville. — — Market hall, halle. ~ Music hall, salle de musique.

  • Halloo, hallou, (m. a.)

Holà ! holà ho ! Cri d’appel téléphonique.

Halloter, v. n. — N’avoir plus que le souffle.

Hangarage, n. m.

Action de mettre dans un hangar. Ex. J’ai un lot de mar chandises à mettre en hangarage. — II vous faudra payer pour Y hangarage de vos meubles.

Hangarer, v. a. — Mettre dans un hangar.

  • Hansard, n. m., (m. a.)

Rapport des délibérations de la Chambre des Co