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était disciple d’Apollonius de Soles. Le sixième était de Calatia ; il a laissé vingt livres sur l’Europe et l’Asie. Le septième, de Byzance, a composé treize livres sur l’expédition des Gaulois d’Europe en Asie, ainsi qu’une histoire d’Antiochus et de Ptolémée, et de la Libye sous leur gouvernement, en huit livres. Le huitième, sophiste d’Alexandrie, a traité de l’Art oratoire. Le neuvième est un grammairien d’Adramyte, surnommé Ixion, par allusion à un crime qu’il avait commis contre Junon. Le dixième, de Cyrène, est un grammairien célèbre surnommé Stramnus. Le onzième était un riche habitant de Scepsis, d’une naissance illustre et ami des lettres ; ce fut lui qui protégea Métrodore son concitoyen. Le douzième, grammairien d’Érythrée, obtint le droit de cité à Lemnos. Le treizième, originaire de Bithynie, était fils de Diphilus le stoïcien et disciple de Panétius de Rhodes. Le quatorzième est un orateur de Smyrne. Tous ceux qui précèdent ont écrit en prose ; il faut y joindre un poëte de l’ancienne comédie, un poëte épique dont il ne reste qu’un fragment contre les envieux :

Ils calomnient les vivants et les regrettent quand ils ne sont plus. Souvent pour un sépulcre, pour une ombre sans vie, des villes entières se sont déchirées, des peuples en sont venus aux mains ;

un poëte satirique de Tarse, un poëte ïambique fort mordant, un sculpteur cité par Polémon ; enfin un écrivain polygraphe, d’Érythrée, auteur d’histoires et d’ouvrages de rhétorique.