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traits des comiques ; Théopompe le raille en ces termes dans l’Héducharis :

Un ne fait pas un, et à peine, selon Platon, deux font-ils un.

Anaxandride dit dans le Thesee :

Quand il dévorait des olives, comme Platon.

Timon dit de son côté, en jouant sur son nom[1] :

Semblable à Platon, qui savait si bien forger des conceptions imaginaires.

Alexis, dans Méropide :

Tu viens à propos ; car semblable à Platon, je me promène en long et en large, embarrassé, incertain, et ne trouvant rien de bon ; je ne fais que me fatiguer les jambes.

Et dans l’Ancylion :

À force de parler de choses que tu ne connais pas et de courir comme Platon[2], tu trouveras le salpêtre et l’oignon[3].

Amphis, dans l’Amphicrate :

Le bien auquel tu espères arriver par elle, ô mon maître, est encore plus problématique pour moi que le bien de Platon. — Écoute-moi donc…

Et dans Dexidémide :

Ô Platon, tu ne sais qu’une seule chose : avoir l’humeur sombre, et rider ton front sévère comme une coquille d’huître.

Cratinus, dans la Fausse supposition :

  1. Πλάτων ἀνέπλαττε πεπλασμένα.
  2. C’est-à-dire de bavarder sans mesure.
  3. Tu pleureras, tu rencontreras l’amertume.