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perdre que j’entends crier au vol. Ils sont comme ce Savoyard qui disait de son camarade : « C’est un coquin ; je lui ai prêté deux liards, et je n’en peux tirer un sou. » L’abbé Laugier, après avoir quitté l’habit de saint Ignace, avait passé quelque temps à Venise, à la suite de je ne sais plus quel ambassadeur du roi. Il a publié depuis son retour une Histoire de la république de Venise[1], qui est restée sans réputation. Son dernier ouvrage était l’Histoire de la paix de Belgrade, conclue entre la Russie et la maison d’Autriche d’un côté, et la Porte ottomane de l’autre, sous la médiation de la France[2].

  1. En 12 vol. in-12, 1758-1759. On en a fait un abrégé en 1812, 2 vol. in-8
  2. 1768, 2 vol. in-12.