vile des passions les sentiments les plus précieux, la joie, la paix, la tendresse de père et d’époux, toutes les vertus.
C’est bien aussi mon serment. Mais avec des sentiments si justes et si honnêtes, quel que soit le succès qui nous attend, que nous importe ?
Allons donc… où ?
Chez Wilson… Mais écoutez, mon ami. Si vous avez encore de la répugnance, ne venez pas… laissez-moi… Je suis un malheureux. Combien de fois ne vous ai-je pas entraîné ?
Et non, vous m’entraîniez, je vous entraînais ; nous nous perdions tous les deux… Mais allons… La fortune est légère. Elle doit être ennuyée de nous persécuter. Nous avons du moins cet espoir.
Mon ami, pensez-y encore.
Je ne saurais. La réflexion me tue. Quand on se livre au sort, il faut fermer les yeux et marcher. La raison ne servirait qu’à tromper l’effort de la témérité.
Scène III.
C’est, vous dis-je, une action vile, une malheureuse et basse petite ruse indigne de mon frère.
Non, chère sœur. Je suis sûre qu’il n’y a ni ruse ni bassesse à cela. Stukely est aussi un homme droit ; je n’en saurais dou-