Page:Diderot - Œuvres complètes, éd. Assézat, VII.djvu/270

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


ACTE IV


Scène première


SAINT-ALBIN, seul. Il entre furieux.

Tout est éclairci ; le traître est démasqué. Malheur à lui ! malheur à lui ! c’est lui qui a emmené Sophie ; il faut qu’il périsse par mes mainsVariante à la représentation : « C’est lui qui a emmené Sophie. Il l’a arrachée des mains de sa bonne. Je ne le quitte plus qu’il ne m’ait instruit. » Les menaces de mort contre Germeuil étaient supprimées de même dans la suite de cette scène.</ref>… (Il appelle :) Philippe !



Scène II


SAINT-ALBIN, PHILIPPE.
Philippe.

Monsieur ?

Saint-Albin., en donnant une lettre.

Portez cela.

Philippe.

À qui, monsieur ?

Saint-Albin.

À Germeuil… Je l’attire hors d’ici ; je lui plonge mon épée dans le sein ; je lui arrache l’aveu de son crime et le secret de sa retraite, et je cours partout où me conduira l’espoir de la retrouver… (Il aperçoit Philippe, qui est resté.) Tu n’es pas allé, revenu ?