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INTRODUCTION

XX IRTRODUCTl^. •

Ils connaissaient depuis long-temps le culte des images ; et, sans parler du veau d’or, des idoles de Laban, des petites statues de Moloch qu’ils portaient avec, eux comme des divinités tutélaires, et du serpent d’airain qu’ils adorèrent dans le dései’t, il est ceilain qu’ils se prosternaient devant les chérubins de l’arche, qu’ils honoraient ^ des ligures talismaniques, et qu’ils eurent toujours un penchant déterminé pour l’idolâtrie. • _

Les tombeaux de David et de Salomon étaient chez eux presque aussi vénérés que l’arche du Seigneur. Ils eurent plusieurs ^ autres reliques. •

Le manteau d’Élie, que son disciple Elisée conservait avec révérence, faisait des miracles sans nombre (i). Il faut bien que les Juifs aient honoré ce manteau, puisqu’il n’est pas encore perdu, et qu’on le montre dans un couvent de carmes allemands.

Le corps d’Élisée recevait le culte que nous l’endons à nos saints canonisés. L’Écriture dit même que ce corps mort prophétisa (2), et que ses reliques firent de grandes

(i) Hoù, liv. IV, ch. 1.

(>) EccUsùutijut, ch. 48, V. i 4 et iS.