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n’adorèrCDt jamais d’un culte assidu que les saints et les dieux qu’ils *voyaient bons à quelque chose. Les iina(>es et les reliques qui faisaient peu de uiiraclcs attiraient peu de pèlerins, tandis qu’on en compta quelquefois deux cent mille à Notre-Dame de Lorcttc.

IjCS païens avaient toutefois beaucoup’moins de temples que nous n’avons d’églises.

11 y a dans les pays chrétiens plus de cinq cent mille autels ornés de reliques et d’images, qui pour la plupart ont fait des miracles et qui n’eu font plus.

Ce qui doit paraître surprenant, c’est ■ ^ que ce culte des objets extérieurs, toléra■_ ble chez des peuples ignorans et barbares, ne tomba point dAl||t les lumières de la, rai.son ; et ce fut j^^Pre l’intérêt qui le soutint. Les prclres^rcs dieux, des saints et des images, ne vivaient que du culte qu’on rendait à leurs idoles ; ils fascinèrent les esprits et les yeux par des prodiges ; ils forgèrent des histoires miraculeuses. Au lieu d’employer leurs connaissances à combattre • la superstition, les savans ne firent usage de toutes les nssources de la science et de l’imagination que pour appuyer l’erreur. Combien a-l-on fait de livres jusqu’à présent,