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grandissent encore à mesure qu’ils s’éloi*gnent, les récits de leur histoire furent entourés de prodiges ; on en ût des dieux, et on les invoqua.

On remarqua aussi que cette vie est semée de peines. On redouta le dieu du mal, et on lui rendit un culte de crdinte. Des charlatans se formèrent ; ils se dirent les ministres des dieux, et furent plus heureux et plus riches, dans une indolence vénérable, que les ma|||purciix pour qui ils faisaient des prières.

On institua d’abord des sacrifices au démon du mal qu’il fallait apaiser. Les dieux bienfaisans reçurent moins d’honneurs, car l’homme redoute les maux et cherche à les écarter avant de souhaiter les biens. Il n’est pas besoin de dire qu’on adora des bêtes horribles, des monstres imaginaires. On en fit de hideuses images, parce qu’il fallait aux esprits grossiers des dieux visibles. Mais les hommes du moins « eurent l’instinct de comprenne que les dieux méchans devaient être laid*

Les Mexicains répandaient des flots de sang humain sur les autels du dieu du mal. Les Asiatiques avaient l’abominable Moloch ; l’Égypte adorait le crocodile ; et partout les