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ce tien fier ennemy, Maurice Sceve, Microcosme, I. I, p. 28. — Efippocrates et flierophilus la mettent [l’âme] an ventricule du cerveau… • Les Stoïciens autour et dedans le cœur. Mori-tiiiertifE, 11, 12 H. 296). Au sujet de. J’a.y icy choisi trois femmes, qui ont aussi employé l’effort de leur bonté et affection autour la mort de leurs maris, MON"-TAIGN E, II, 35 (III, 178). D’autour. D’alentour. Toutes les chambres de son Palais, et les rues d’autour, estoient remplies d’une tres souefve vapeur. MoNTAicriEj 11 55 (le 433). • Lit autour. Tolites les femmes de là autour avoyent beaucoup affaire à la saulver. RABELA_IS, I Ir 22. Autre. Liaettre. Le diable. Si tu es de Dieu, sy parle, sy tu es de ! latere sy t’en va. RADE-LACS, I, : 35. Aidez moy de par Dieu, puis que de par l’aultre no voulez. Id., I, 42. Aux che • vaulx restifz, on dit qu’il ne faon que leur pendre un chat à la queue, qui les esgratignera tant par derriere qu’il faudra qu’ils aillent, de par Dieu ou de par l’auitee. DES PÉRIERS,.1 : Voitiv. Rédr., • Le medecin, sveillé en sursaut, eut encores de peur de la chambriere que du maistre„ s’ecrie ; • « Si tu es de Dieu, parle, si tu es de l’autre, va t’en I » AuBicNÉ, Faeneste„ III, 24. lare. Autre chose. Les reformeurs ne produisent autre pour l’intelligence de ces ventés, sinon qu’il y a un honneur politique et civil, et un autre saint et religieux. St FRANÇOIS DE SALES, Defense de la. Croix, Avant-propos, l. Sans aultre. Et non autre. Le Chevalier tant triste, qui se fait nommer le beau Tenebreux en • la Roche pauvre, est Amadis, sans a.ultre. Ama dis, 11, 9. Asseurez vous que c’est II sans aultre. Ib., II, 13. Tout un autre. Un tout autre. —En ce qui concerne les Arrests, c’est tout un autre suject. E. PAsQ u ER, Recherches, III, 33. Ce n’es t pas luy, c’est. tout un autre. CHARRON, Sagesse, L. I, Préface. Quand avec la Religion on y mesle 111-istat, et que par belles sollicitations et promesses on nous semond de passer les monts, c’est tout un antre discours. E. PA.sQuiER, Recherches, VIII, 56. (Place du mot autre). Salue Panurge, frere J an, Ep is tem o n, Xe no man es „ Gymnaste o L • aultres tes domestieques. Rabelais. Die 3, Ceste espece est moins frequente que [es autres deux precedentes. SEBILLET„ Art poetique, I. 5.. —il inventa les moulins à, eau, à vent, à bras, à aultres mille engins. RABELArs, IV, 61. Des terres plus prochaines dela propre ville de Sparte… en feit autres neuf mille parts., 111. ? •tyor, Lycurgue, 8. Des autres quatre nul n’est decedé de sa mort naturelle. Id.. Numa, 22. Ilz proIon-gerent à Caesar son gouvernement des Gaules pour autres cinq ans, Id., Crassus, 15. —Je don-nay deux des flascons de vin aux Siennois, les autres deux nous en beusmrs chacun ung peu, MONLUC, Commentaires, L. III (II, 106). Et. commanda à M. le cardinal de me faire donner autres mil eseuz pour m’ayder à achapter l’équi. paige qu’il me failloit. Id., ib., L. IV (II, 258). Les autres deux sont nobles et riches, MON-TMCNEJ Ho 35 (III, 180). Il en sortit trois gros corps,.. l’un parraict en rondeur, à la mesure d’une courte boule les autres deux, un peu.„ moindres. Id., II, a.2I1I. 229). Je vous sup • plie me renvoier cele ci aveq les autres deus. Id., Lettres (IV, 335). Les antres mille chevaux… vindrent encores fondre sur les Portugais. AuBi Hist. Uni, IX, 19. Grands vases d’antique, grands potz, grans bassins, grands tasses, coupes, et aultre telle vaisselle toute d’or massif. RABELAzs, I, 5L Depuis quilz ont commencé de hanter tavernes, bordeaux… et autres tels lieux desbauch4s… quont il faict ? Du FAtt„, Propos rustiques, ch. 4 (p. 27), Lesquelz le Dimenche ensuyvant feirent un monitoire de ceux eu celles qui auroyent point prins certaines poches, et autres tels bagages. ID+,. ib., ch. 10 (p. sa). Puis me laisse toutes ces vieilles pEaë-s’es (rancovses aux Jeuz Floraux de Thoulouze et au Puy de Rouan : comme rondeaux, ballades, vyrelaiz, chantz rayaulx, chansons, et autres telles episseries. Du BELLAY, Dellenee, II, 4. Quand aux couppes teminines, apostrophes, a.c-cens, ré masculin et l’e feminin, et autres telles choses vulgaires, nostre pote les apprendra, de ceux qui en ont ecrit. Id., ib., II, 9. Des autres. D’autres. Les Perinthiens… re-bastissoient au dedans, des autres murailles au lieu de celles qui estoient tumbees. Amieo.r, trad. de DIODORE, XVI, 21. D’un boue à autre. Ilz traversoyent tout le Peloponese d’un bout à autre. AmyoT, Agis, 14, Autrefois, Une autre fois. —Celluy mestne hyver les Atheniens delibererent denvoyer aultre-foiz en Sicile une armee par mer plus grande que celle que Lachetes et Eurimedon y a-voient au para.vant menee. SEYSSEL, trad. de TH UCYDID E, I, 1 (182 vo). Nous traitterons autrefois de toutes republiques en commun, et de chacune separement es propos ensuyva.ns. L. LE GOY, trad. des PDlitiques d’AnisToTs, IV, 14. D’autres fois. Autrefois. Pay eu d’autres fois un frère puisné qu’on appelleit le capitaine Bourdeille. BRAtivrômr., des Dames, part, Il UX, 228). L’autre hier. Avant-hier, l’autre jour, Li y a quelques jours. Viens y, Mopsus, qui si bonne Ouste as, Et Amyntas, qui lautrier bien chantas. LEMAIRE DE BELGES, le Temple d’Honneur ei de Vertus (IV, 192). L’autrier soir, mon (en guignait Une mignonne fort humaine, R. DE COLLE liYE, Monologue du Resolu. L’a.utr’bier le vy, aussi sec, aussi palle Comme sont ceux qu’au se pulare on clevalle. Marot> Epistre$, 59. Un nouveau songe assez plaisant rautrehier Se pre senta devant ma fantaisie. Id., Chants divers, 8, Le verd bouquet de belles violettes… Que l’autre hier pris entre tes ma.mm.elettes. CH. FONT4.1rifle, la Fontaine d’Amour> Epigr. il est certain beau pere Que je trouvay l’aultrier en un repaire Un fier col, despit et orgueilleux, liAuD.E.NT, A_pdogues d ÉSOPE, II,. 60. L’autrier en devisant ô que tu disois bien, Que le bien apres soy tousjours le mal ameinel Baïf, l’A.mour de Francine, L. J (I, 103). Je ne Pay pas seulement veu en face, Sinon l’autre hyer, je le vy sur la place. AmvoT, Vicias, 4.. Qu’avous, brebis ? Avous dueil du belier Que les larrons deraberent l’autre hier… ? BEREAU, Eglogu-e t. Si ay-je fait encore L’autre-hier une chanson dont mon Charge j’honore. Baïf, Egtogtte 17 (III, 92), Au village l’aine hier une rude tern.peste De ma pauvre maison emporta tout le reste. GA Tucnst, te Plaisir des Champs, le Printemps, Eglogue (p. 86). gais je te veux ores rama_ntevoir ce que disoit l’autre hier Herpin le sage. P. DE Bruen, Te-nita dons, Amine& I. 1. Autrichort. Petit de l’autruche. Qui fut eselos et couvé dans le ny Des autrichons. GRIN-GORE, Menus propos, 2 (6.)

Autriere. v. Autre,