Page:Dictionnaire de la langue française du seizième siècle-Huguet-Tome1.djvu/344

Cette page n’a pas encore été corrigée
APPELLANT
254

Id., Disc. sur les Duels (VI, 353. — Si ce n’est qu’on diroit qu’il rne. l’alunit fait faire, Je l’irois apeller comme mon adversaire, Aussi que le duel • est icy defendu, RE C. NIE R, SUL 6. — Le carrossier de Madame Varat me donna du pounia.0 dans l’estomac : h__ Ye fis consulter abee les amis si ye le debois appeler. AuBiGNÉ, Faeneste, 1, 8. Épeler, —Ils ne les ouirent jamais que gazouiller et appeler les lettres en leurs premiers ans. AMYOT,. Amour des lucre et mere envers leurs en fans, 15 KG.). Qu’on appelle, ifill’ils appellent. (Ces construc. bons seraient modifiées aujourd’hui de diverses façons l’Eglise orientale, qu’on appelle = rEgks qu’on appelle orientale ; l’extreine cwn qu’on. appelle = ce qu’on appelle l’extreme onction ; la place consulaire, qu’ils appeloient = la place appeloient consulaire). — Il n’y eut jamais • gueres bon accord entre l’Eglise orientale, qu’on • appelle, et occidentale. CALVIN, Instit., XV, p. 738. — Lextreme onction quon appelle a esté retenue • par ung zelle in.consideré. ID., Lettres (XIII, 74). — La pluspart estime que le jour de l’anuoncia, t’ion qu’on appelle est une feste de nos tre Darne en quoy il y ait idolatrye. ID., Lettres (XIV, 287). — 11 [Thucydide] engarda que los gens de bien et. d’honneur, que ion appelle, qui sont les nobles, ne se meslassent et. eo.nfundissent parmy la coin. mune. A mY0T, Férk1à Fi. — Lucullus avoit des son jeune Rage appris par honesteté les lettres humaines, que ion appelle, et les sciences liberales. Jr. Lucullus, L — Quant est des Cardinaux, qu’on appelle, je m’esbahy comment cela s’est fait, que si soudainement ils sont parvenus en une si haute dignité. CALviN, nstit. (1560), IV, vil, 30, — Quant à la spiritualité, qu’on appelle, elle est par dessus tout clecret et statut des hommes> ID›, ib., 1V, x, 5. — Les maistres et maistresses„, se faisoyent servir à table… force chair de mouton et de veau, et de beur Ia pièce tremblante qu’on appelle. H. EsTIENNE, Apol. pour lier., ch. 28 (II, 126). — Pour remedier donc à, un si dangereux inconvenient, nos Rois ont fait l’Edict des ineres, qu’on appelle. Du VAIR, Arrests pron. en robe rouge, 7. — Elle cornposoit souvent des coni. médies et des moralitez, qu’on apelloit en ce temps là. BRANTIIM t, des Dames, part.. I, Marg., reine de Nay. (VIII, 115. — La nuict de devant la.Sainct-lielartin qu’on appelle, le Bacha trouva moyen de faire passer sur barques et sur radeaux dix mille choisis., la pluspart janissaires. Au B1CNÉ, XIII, 27. — Devant toutes choses nous avons à rejetter l’opinion qu’ont songée les Sophistes touchant la Transsubstantiation, qu’ilz appellent, comme une chose prodigieuse. CALVI Ne I nstit„ XII, p, 629, — Aux provinces où il y a un Satrape qu’ils appellent, eeluy-là a le seing et su-perintendance de l’un et de l’autre. LA BŒT1E, b• Mesnagerie de iENOPHON, ch. 7. — Quand ilz.L. furent à l’endroit des venerables Deesses qu’ilz appellent, qui sont les images des Furies, le filet se rompit de luy mesme. AMYOT. Solon, 12. — On dit que ces noms leur furent puis ostez en la confirmation qu’ils appellent. II, ESTIEN NE, Apa. pour He., ch. 36 I1, 252). — A treize ans, que je • sortis du college, ravois achevé mon cours (qu’ils appellent). MONTAIG NE§ 1, 25 (Ii 217). — Anciennement estoit à Rome la place Consulaire, qu’ils appelloyent, la plus honorable à table. ID.. II, 4 (H, — On faisoit un compte d’un Evesque 4.1 Portatif, qu’ils appellent, lequel fut prins pour un menestrier. GuILL.BouCEET, 330 Seree V, 10). — de Les Ducs que nous appelions aujourd’huy, ne sont qu’une image des anciens sans grand effect. t ; E. PAsQuiuR, Recherches. 11, 2. Cela s’appelle, Expression emp1oyée pour restreindre ce qui vient d’être dit — Elle mesine lisoit toutes les lettres de conséquence qu’on luy eserivoit, et le plus souvent de sa main en bison les clespesehes, cela s’appelle aux plus grandes et ses privées personnes. BRArcii5mE., des Dames, part. 1, Disc. 2, Catherine de Al (VII, 3)4). Appellant. — Charcion.nerP1… Les oiseleurs le nomment Appelant, pource qu’il invite et appelle les autres oiseaux à chanter. M. DE LA PORTE, Epithetes, 74 vo> V isage appelant, i, triste et soucié ou chagrin. M. DE LA PORTE, EpaeleSj 425 ro. Appellateur, Celui qui porte pour autrui une provocation en duel. — Ceux qui auront receu injure n’assigneront lieu à leur ennemi et ne le feront appeler, sur peine de punition rigoureuse tant, à eux qu’aux appellateurs. L. NOUE Disc. pot. ct mil., XI11 p. 309. Appellation. Appel, — Assez pe.nsois que les vocations De l’espousé et appellations, Disa.ns Tournez, retournez Sulamithe, Estoyent afin que de tout Je limite De mon peché je voulsisse saillir, MARC. DE NAV., les Marguerites, Miroir de l’aine peeheresse (I, 42). Appel en justice, contre un jugement, une décision. — Contre la sentence duquel Legat Apostolique le Roy Phelippes se arma d’appellation au futur concile. LEMAIRE DÉ BELGES, Schismes et Coneiles, 2e part. (Iii, 2971. — Le Roy interposa appellation du Pape au futur concile general. ID., ib. (III, 303). — Avant que ma forte sentence te condampne, dont ne sera vallable nulle appellation. MAURICE SCÉVE, la Deplourable Fin de Flamete, ch. 19. — Nous vous prions de bien penser si cela a jamais este —veu ny ouy, que des Juges dapellations congneussent dune cause dont nulle des partles na jamais a.ppeIlé. CALviri, Lettres (XVI, 56(J). — Si quelque Prestre avoit esté condamné par sou Evesque, ou quelque Evesque par le Synode de sa province, incontinent ils en appelloyent à. Rome. Et les Evesques Romains estoyent plus convoi teux de recevoir telles appellations qu’il n’eust esté de besoin. ID., Insgit., , IV, vir, 5. — Donat de Cases-noires fut deboutê de sa calomnie : lequel en appella. L’Empereur Constantin renvoya l’a.ppellation par devant l’arche-vesque d’Arles. —In„ ib„ IV, vii O. — Les appellations des Baillifs et Seneschaux ressortis-soient premierement au Conseil, Grands jours ou Eschiquiers des Dues ou Comtes, et de là en la Cour de Parlement. E. PASQU1EFL, Recherches, IL 2. — Ainsi trouvons-nous aux plus anciens registres de la Cour certaine ordonnance, portant qu’és pays que le Roy d’Angleterre tenoit dans les limites de la France, seroient receu.s les appel-Jans tant en cause civile que criminelle, au Lieutenant du Roy d’Angleterre, ou au Juge qui en cognoistroit en son lieu, et la seconde appellation seroit tousjours à. la Cour du R.oy de France. ID., ib. — Que deviendront desormais nos anciennes appellations au Concil general futur ? Que deviendront nos appellations comme d’abus, principaux nerfs de nostre Republique sans scandale, contre les entreprises indues qui se peuvent faire en Cour de Rome ? 1.11., ib., 111, 44. — Ilz [les Ephores] cognoissoyent des principaux affaires de la cité, jusques à y avoir appellation des roys eulx. L. LE Roy, tra.d, des Paniques d’ARIS-TOTE, 11, 7, Commentaire. — Ung judge de pro vince… estoit suffisant luy seul pour vuider tous les procez de son ressort, et les vuidoit avec tant de circonspection, sincerité et religion, qu’il n’y