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ALLUMETIER
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dees, qu’il a alloué tu doctrine. F. BRETIN) trad. de Luc [Ex, De ceux qui vieent à gages, 13. — Toutes les trois personnes y ont consenty et operé, le Pere en envoyant son fils, acceptant et allouant tou.t ce que par iuy seroit en cest affaire pré et negotié. CUARRON7 Discours e..hrestiens, Redeneption, 2. — [l’Équité] vous produira la parole de Dieu qui l’authorise, les Constitutions des Empereurs qui l’advouent, les sentences diF, Ls Jurisconsultes qui l’allouent., et l’usage qui Ia reconnoist. Du VALR, Ouvert. dti. Parlement en otit. i608. — Ceste recerche extraordinaire me Eera allouée pour le plus grand capitaine de son siècle. Et aussi nous avons poursuivi le su.ccés de ceste personne, pource qu’elle donna le bransle au reste. AUBICNÉ Hist. Univ., VI, 4. Estimer, faire cas dee — Ilz veirent un si grand amas d’or clequoy on ne tenoit cornpte non moins vilipendé entre ce peuple qu’il estoit alloué entre eux. J. LE BLOND, trad. de Th. MoRus, l’Isle d’Utopie, L„ II, 56 ro. Anouette, v. Alouette. Allout. Fatigué, épuisé. — Je nientens phis ni Otite ni aubade Sont ilz tous mcFrts les Satires d’Arca_de ? Ou. de. chanter faehez et allouis ? Où sont, les vers que de foy j’ay ouis..i ? FoncAn EL, Œuvr. poét., p. 244. — regrigné corn-ruent pourra il fournir à l’appointement ? Il a ses outils brbeux, maigres, lasches, secs, —alouïs, poltrons, debiffez, cselopez. illatinec, p.. 26.3. — Les uns pour estre recrus, las et alonis, les autres, pour estre trop foibles n’avoir encores la force, estoient retenus de pouvoir engendrer_ 7e Ap, _DiSnée p, 277, (Texte. : Allouvi. Affa.mé comme —un loup (au propre et au figuré), avide. — Ta gueulle allouvie N’en sçauroit manger. CORBOZET1 Fables d’ILIsorbE, 58. — Je suis ailovy et affa.mé de bien. faire et travÉlil-ler comme quatre bCPUtZ. RADELMS, 24, — La convoitise est sans frein, et comme une beste allouvie, qui tourmente… son homme d’un riesir insa.tiable de s’accroistre de plus en plus. E. PAS-QUIER, Pour-parler du Prince (I, 1023). — las ! plus que devant allouvy je demeure. La grandlaim que j’avoy de la voir prit. aleure, Pour un jeusrie sr long, peu de refection. DiVerSe..5’Anwurs, L. (1, ait). — Appetit. Fameiique,.. gourmand, aliouvi. M. DE LA PORTE5 EPiebeeCS. — [La guerre civile) Ce Monstre. hideux qui est une beste allouvie, Plein de feu, plein de sang, du ma.sque prend sa vie, E. PAsQuiER, Poés. diverses., Congratul. au Roy Charles IX {II, 914). — Ostez-moy ces serpens et ce tigre affamé Qui trie traisne alouvy pa_r lieu enflammé, Anc. Poés. franÇ., III, 306. — De mesmes font les maris ausquels on fait difficulté de leur ordinaire Là dessus je vous respons.„ que ceux dont von.. ; parlez sont des vilains et alouvis ; mais, quant à honneste homme, qu’il ne fera. point tant de CnouÈriEs, Se Ap. Disnee, p. 130. — Le rugir du. lion, le bruyant siflement Du basilic ne domw.. un tel etonnement Aux animaux, que. fait son flair et son baleine, Sou appetit glouton, sous lequel à. grand’peine Ils respirent de peur tout est mal asseuré En ce. gouffre allouvi. VAUQUELir4 bE LA. FRESNAYE Satyres irançoi$es, T… V, à M. Bertaut. — 11 retrancha. et la fureur barbaresque de ces tyrans et l’esperance allouvie de l’Espaignol, supbrimant tout à fait le Conseil des Seize. fi]. PAsQuiER, Lettres, XVII, 3. — Par une convoitise allouvie, N..oulul gouster de ce fruict, desirant aucunement siesgaler aux Dieux. Id., ib., XVIII, — Diray-je MISSI les eseueils de l’envie Dessous la mer m’assez ? Les chiens de Scylle, et Charybde aIouvie De cent. vaisseaux froissez ? Trad. de Fo LENCOs Coccaie, L. XV (II, 21). — Tout pour eux soit amer, qu’ils sortent execrables Du lict sans reposer, allouvis de leurs tables. AuBIGNÉ, Tragiques, I {TV, 38). — bien qua.nd du solda.t la diette ailouvie’Piron au lieu de pain de son hoste la vie. Id., ib. (IV, 39). — Les mastins allouvis sont devenus sauvages, Faicts loups de naturel, et non pas de la peau. Id., ib. (IV — [A la France] Si tu peux allouvi clevorer la viande, Ton chef ma.nge tes bras. Id., ib. (IV, 47), — Les maris forcenez lanceront affamez. Les regards alouvis sur leurs femmes aimees, EL les cleschireront de leurs dents affamees. Id., ib., L. VII (IV, 282). Allouyer. Titre de certains officiers de justice. — Ou ne tiendra pour ce jourd’huy la.. Jus tice en la cave, parce que l’AlIouyer est yvre. GUM.L. BOUCHET} 9e iSeree (II, 170), AIlov.I, v. 2111ouvi. Alloy 1. — Je luy cede la mestayrie de la Pomardiere, à. perpetuité pou.r luy et les siens possedable en franc alloy. RABELA.155 I„ 32. Alloy 2. v. Aloyer. Alluder. Faire une allusion, un rapprochement. — Les jurisconsultes done, quand ils ont dit Possessionem, quasi peil ?..an passionem ; u-iman,.qua.45i de Fneo Testam-entum, quasi mentis testationern Interclicta, quasi inter duos dicta, et autres inflnis, ils ont simplement. alluclé, et ne se trouve aucun passage où ils ; Appellent telles Allusions Etyrnologies. T.0..1401E : ROT D ES AccoRDs, Bigarrures, I, 11. — Vostre maistre n’estoit eludé, c’est vous qui avés illudé le nostre, et nous faites des illusions ; c’est pourquoy il m’est perrais d’alluder sur vostre norn. Var. hie. et lin., X, 274. Alluder à. S’accorder avec. — Telle imitation se peut dire divine Tant bien è proprement allude a son projet. Hé que ee bel esprit (par un interne objet) N’allude encor si bien a nia peine ègre heureuze ; 1011.n 1-fon vit tracer par formes du subjet Aus yeus de tous humains d’une amoreuze. TAILLEmoriT„ nicarite, p, 27. — Ga_ston de Foix prenoit un sing-ulier plaisir de baptiser ses serviteurs de nouveaux noms ! alludans à leurs complexions. TABouReor pss AccoR-Ds, Bigarrures, I, 11. M’Ille. Convenable, approprié, — Et suffiroit ceste ceIebrité De loz, passant (quant moy) verité A collauder de louange alludée Sans en mentir Erasme aussi Budée. J. BoucEET, Epiwres familieres Traverseur, 65. Ailurnellei v. Aliumement. ffiluma.ge, infla.mmation. — Les fla.mrnes sont allumements et fluxions de pas-Lure et m.atiere ra.re, qui pour son imbecillité ne resiste gueres. Amyot., de la Face de la Lune, 21. — A quoy faire, dis-je, nous viens tu derechef fourrer icy ta secte Stoïque, et nous viens tu. glacer tout doulcernon.t. par entre noz propos voz eva.porations et allumemens des astres… ? Id., des Oraele$. de la prophetisse Pythie, 12.

Allumetier. Faiseur ou marchand d’an.inettes. — Gens so-ubzmis.., à Mars, cornme… Allumetiers, Boute feux, Ramonneurs de Cheminées, Franctaupins, Charbonniers : Alchimistes, Coqua_ssiers, B E LA 1S7 Pania gr. Prognost., 5. — Geoffroy à la grand dent estoit metter [aux enfers]. RAPELAIS, II, 30. — Dans