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AIDER
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avoir recours à fade divin. LEMAIP0-.1 DE BELGES, Muer., i I I, 2, La difficulté me semble surmonter tout ayde humain_ CALviri, Leurrs, 127, Ceulx qui sont insisuictz es disciplines liberales.., ont un ayde special pour entrer : plus profondement à Gontempler les secretz della sapience divine. Id., instit., I, p. 11. Est besoing d’avoir le special ayde,.secours, et reconfort du Dieu immortel_ BUDÉ : „ ineit. du Prince, ch.. 2. L’ayde… des Dieux n’est irnpetré par veut ocieux. RARELAIS IV, 23. Le principal aide consiste à ernpescher rintestin de descendre, pendant qu’elle. (Nature] opere. AMER. PARÉ, VI, 15. De ilionneste hantise et docte conversation desquels il s’acquist un grand aide et secours à la cognoissance des antiquitez Romaines. VALiguEuN DE 142t FRESNAYE, Oro is. fun… de Jean RDeeei, —Tu disois naguéres avoir bien besoin de mon aide, mais j’ay à present beaucoup plus affaire du tien, PB. D’AMBOISE], le$ Neapaitaines, 111,.10. Aide à nur-ron. On voit plusieurs fois celui qui aide le maçon, l’aide a maçon, pris comme terme de comparaison dans des cas divers. La comparaison sert à. exprimer un travail dur et pénible, une extrème pauvreté, une condition trés basse. Je te prie de m’i..xpliquer le motif qui fait ces gratis clercs desgou.ster ainsi la jeunesse, et la destourner de l’estude, leur donnant à entendre, que le travail n’est pas plus grand a servir d’aide aux massons, comme on dit en commun langage, ou à tirer Ies pierres d’une r, arriere. Trad. de GELir, Disc, fantast, de, ruistin Tonnelier, Disc, IV, p. 109, Povre je suis trop plus qu’ayde à maçon. Cei..1.ErtyEi Epistree, 15.L’argent d’un cordon bleu n’est pas d’autre façon Que celiiy d’un fripier ou d’un aide à maçon. REurrivrt, Sweet : 3. Aider. S’aider. Se servir. Aussi auparavant esloit fort. estimé pour la pesanteur des armes quil portoit, qui estoient si pesantes que nul aultre apeine ne sen povoit er. SEYSSEL> trad. rlo DloporiE, II, 2+ Lucian.+i s’aide de mots et locutions ioniques et doriques. IL ElsruNNE :, Conformité, Préface. Ce gariez vient de Garitei de laquelle on s’aidoit aussi es portes. in., Preceltence, p. 358. Une occasion soudaine s’estant presentée de m’aider de ce cheval à un servicr.e qui n’estait pas bien de son usage. Montaigne, II,.6 (II, 57). Les réponses et repliques dont nous nous voulons aider à cloue la bouche des medisans, bien souvent servent plustost à les faire parier davantage. Amei, PA.R.És IX, 15, Quant à, la langue Latine… il s’en aydoit comme de sa maternelle. FAUCHET, AntiqUite ; VIII> 18. Il ne vouloit venir aux mains nullement., sinon de paroles bravasches, dont il s’ayda encores pis que devant. BRArcri5mE, Rodontonlades espagnalles (Vil, 93). Ils trouverent sur la table des instru+ ments de musique, et dernanderent qui s’en ay doit. BEROALDE DE VERVILLEt Voyage des Princes torlienez, p. ria5. Aidant. Secourable.. Mon livre, il semble à voir que tu Lens vers ces lieux Où sont Vertumne et trame, aïdans et bons Dieux. Trad. d’IloRAcE, Epistres, 1-, 20. Entre aidant. Porter secours. Les Hongres nianderent Ambassadeurs vers le Roy, pour le prier de leur vouloir entre aidant contre une grosse armée des Turcs qui leur venoit sur les bras. E. Pasquier1 Recherele-ce, Vi, prononciation.) Ai subit souvent la diérèse, eoinme l’indiquent la rime et la mesure du vers. Aux courageux tous jours fortune ayde, Et si leur sert de vexille et de guyde. MICILEL CO MP Ipa Cle S de l’Esetrzve Fortuné, 53 vo. En s’aydaris de contes et de fables, Et delaissaus lesIsainctz dietz mernorables. BouCHET, Epigtres neoraks du. Trewerseur, 1, 3. Par ce qu’on tient la promesse pour faicte Sans s>ayder d’excuse ou de deffaicte., Id. ib.., II, in 3, Ce Tout, qui est remply d’affection, Ne sçanroii, tant nostre corps lapider Que nostre esprit il ! ici,. vienne aider..MARG. DE NAI.P., Dern. Poés., les Prisons de la keine de Navarre, p. 285. Hors de propos s’ayda d’un coulteau Celle qui eus t. plus d’orgueil que d’honneur. EAD., ib., Dizains et Epigr., 49, est tant de vous fortifié, Que tous perdront du mat l’intelligence, Aydant. Dieu, vous et ma diligence. MELIN DE SAMT-GELATS,.tee. des. Eschees (I, 279). 0 que c’est grand erreur, que c’est grande misere De vouloir s’aïder aux guerres d’a.ujourd’hui Du bras de l’estranger et. des armes d’autruy. JEAN DE LA TA. LLE> Remonstr. pour le Boy à ses sub jets (II, 20). Ceste vertu et malheureuse et vaine… Qui cependant ne m’aide au besoing. Id., Eleg. 1 Sans qu.e. Fortune en oust. compassion, Me respondit : OÙ est ta Patience, Qui ne s’a : ide, au besoing, de Prudence ? Id., Combat de Fortune et de Pfneyreté (III, 155). De ce cordeau, dont tu me ’1.r.t.as pendre, Deslie moy : aide à me descendre. BAIF, Poemes, L.. III II,.159). MilIe preservatifs le fresne a de nature Afin d’eu aider l’humaine creature. PASSE RAT le Freine (I, 61). On voit ayde, sans diérèse, rimer avec stdr.bside, Ge Brennus inhumain, sans espoir de subside, Tenant le glaive en main, affin que par mort s’ayde, CRF. : T1Ni Apparition de Jacques de Chabannes, Faut-il lire a fin par mort s’ayde ? (y..1 fin 2)(Formes.) Il reste encore des traces de l’ancien subjonctif présent, dans des expressions traditionnelles, Quand un homme esternue, pour salutation nous disons Dieu YC aile, pour Dieu vous aide, et depuis pour le faire plus doux, Dieu. vaus y+ E. PA-SQU1EII, Recherches, VIII, 37. On trouve surtout. ce subjonctif dans des formules destinées à renforcer une affirmation oxr une négation : Air m’ait Dieu, Si m’ait Dieu, formules qui s’aitèmnt de diverses façons. Ainsi m’ait… Mais ainsi mayt la Deesse J uno Lucina {qui mha este propice à mon enfante ment) je ne veis oncques si belle ereature. LEM OIL IRE DE BELGES, 1iius ! rn, 1, 20. UflSl ma.y-d pfupiter. Id., ib., 1I, 15. Ainsi rri’aist nercul. F. BRETIN, trad.. de LUCIENi le Faux argumentera, 13. S’il est. aucune chose en quo y je vous puisse complaire par deçà, mandez-le moy ; et de bon tuer, ainsi nisayt Dieu, je raC0111Pliray. LE_ MAIRE nt BELGES, Lettres (I Il eut un lilz nomma. Tenot Dendin, grand hardeau et gualant home, ainsi nfaist Dieu. RA_BELAis, III, 41. lu y ont dia s’ainsi mait dieu Bien auroyes cause de te plaindre. HA UD tr, : re, A zOdegtie3 diESEFI5E, I, 96. Tu es bien simp’e et folle ainsi malt dieu De resider en cestuy povre lieu. Id., ib., I,’Ln Ainsi vous ait dieu, un moulin y oust peu mouldre. I. 22. si m’ait Dieu, Se m’ait Dieu, 11Faist Dieu. Si m’ait Dieu, ô iscbomache, tu me representes un entendement virile en une fernrne. LA BŒT1E, r., nagerie de XENOPHON, ch. 16. Nous’pesongnurons, se rn’aist Dieux, Si bien qu’il en sera memoire. Gnui GO El. E, &dna LOyS’„ L, I X (II, 311). Se vous n’estes bons, ce m’eist Dieux, Je m’en iray en aul tres lieux. CoIJL E RYE t Satyre pour les hateitans iluzerre. Que dois tu raire pour te faire amer de luy ? Se m’aist Dieux, dit. elle, je ne sçay, NicoLxs DE TROYES, Grand Parangon, Nouv. 15. Pourqu.oy dites-vous cela ? — Se