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ACHOISON
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chet, 5e Seree (I, 234 Celuy qui peut, par Io bionfait des Rois, Un bel office attra_per quelque-fois, Ou par achet..V.A.ugtrEure 111E LA FRESNAYE, Gal. L. I I, à. C. d’Auberville. — Les bonnes œuvres qu’ils auront raidies, et celles dont Ils a_u- ront esté pa.rticipans, soit en tiltre d’achet, ou de don, ou autre. PH. DE l’elARN1X„ Differ. de la Relig., I1, ni, 17. Faire un fol ache — II me souvient, de la locu- tion de laquelle on use quand on parle de quelque chose qui ne va pas ainsi qu’on voudrolt : comme, Ne m’en parlez point, vous avez faict un fol achept. FI. EsnaNNE, Conformité, Il, 2. Achever (intrans.). S’achever, se terminer. — A ceste. année a.ussi achevent les Chroniques que Theopompus natif de Piste de Chio a escriptes des faits el gestes des Cr’recs. AtiriYo-r, trad. de Dm- DoRE., XIV, 22. — Ce naistre n’acheve jamais, Pt jamais n’arreste., comme e.stant à bout. Mo N-- TA.Teri F..e If, 12 (IL, 380). — NOUS commericeron.s. te cours d— i.cste vie immortelle., qui n’achevera jamais. 1)11 VAIR, la Sainte Philosophie, p. 28, Acheper peindre, v. Peindre., (Forme). Conditionnel sans e. — Et que puis qu’il avoit tant poursuivy le compte, qu’il le achevrolt. Du F.ATL, Propos nustiquess 6. Acheveur. Celui qui achève.— Luy, qui estoil. homme colère, en pensant à l’achevement ceste oreille, donna par fantaisie plu.s de cent coups de dagues à l’aeheveur.. DEs PÉRIERs, Now,. Récr., 9. fikehevissance. J.iiiceomplissernent.— Conduite louable, Deduction prospere, et Glorieuse ache-vis,.sance, LEMAIRE DE BELGES, Ilite3tr., 1, al. .Argurnelit invincible, auquel on ne peut. rien op posor. — Si vostre s’en trouve hien, aussi faict uostre faculté, quae comparata est jun-te.ntis insiipientibus, et similis racla est eis, psalmo nescio quo, si l’avoys je bien quollé en mon paperat, et est unum bonum Actinies. ItliBE- LA is, Is 19, — Depuis cette prédication il fut ad- verly que les femmes faisoient leur Achilles de ce qu’il avoit filet et que Jes maris ne pouvoient plus chevir d’elles. M A C D E A V Hepta.m., 46. — Pour authoriser vostre dire, sans chercher exemples forains, vous deviez seulement vous mettre en champ et pour exemple, afin de con- fondre l’opinion de ceux qui si tem.erairement vilipe.ndent vostre sexe. Car en ce eussiez servy d’un. bon Acbilles pour toutes les autres. E. PAS- QUIER1 Monophile, L. I (II, 740). — Si les témoi- gnages que. vous a_vez jusqu’ici allégu.és, desquels vous en faites vos Achilles, sont plustost contre vous que. pour vous, que peut-on espérer des autres ? BERNARDIN °cuire, Dile touchant le Pur- gatoire, p. A.S. — Pour m’arres ter aux exemples de qu.elques sottes ou malicieuses allegations… je parleray de certaines qui sont rnesmernent auto- rimées par un con.eile, auquel les prélats falsoyent d’icelles leur achilIes pour soustenir les grands coups qu’on vouclroit ruer contre /es images, EsTir.Nrig, Apol. pour iler., eh. 32 (II, 168}. — Au lieu qu’ils adjoustoient foy aux livres de naly, lesdits livres el. sa doctrine furent du tout renversez… Tellement que l’Empereur esta.nt adverti des blasphemes injures que ion faisoit alendroit dudit. Haly, souve-rain Achilles du peu- ple Persien„ il commanda de prendre et se saisir desdits Ministres. TIR EVET, COSMOgr., V„ — Tant s’en fa.ut que telles façons de parler aillent jusques à la. cour, qu’aucunes d’icelles ne passent pas l’université de Paris : non plus que Faire argument in barocho Item _11 est ineschant per Œrnnes casus item, Il en fait sen Achillese H. ES* TIENNE, Dial. dEJI.1-ang. franç. ital., II, a07. — Ve. nons maintenant aux raisons par lesquelles il pense destruire ma principale dernonstration,. laquelle par moquerie il appelle mon Achilles. Am 13 PARK, Itépl. pour le Dise, de la Licorne CUI, 5147). — Voila leur dire bien au long : voila beur grand Achilles, et dequoy ils font. bouclier à tous propos. CHARRON, les Trois Veriiez, III, 9, — En. voyla asses pour mon dessein, mais semble qu’une solemnelle objection demeure encor sus pied, qui peut arrester te cours de la creance Catholique. C’est l’Achilles des novateurs, il la. faut f long faire pour par apres la desfaire. FRANçois DE SALES, Défense de la Croix, L. IV (II, 379, var.). — Magister noster Joannes Eddie en fait [d’un argurne.nt] son Aehilles pour les Cathone- ques Romains. Pn, PlefA RNix, Dif fér. de le. Re- lig., I, iv, 11. — Un des plus notables parens eut ilarge de l’aller inviter, lequel le fit, et le Moine lui promit., moyennant la comroodité de monsieur son fourneau, qu’ils nomment athanor, dont les fouis alquemistes font un grand Achille.z, ayans trouvé en. Neemie ce mot Atanoruin. i. des four ne.aux. BP.ROA.LDEVRVERVILI.F.„ Moyen_ de parve-nir, Mappe-inonde (r, 77). Acb.oison. Occasion. —Simpbe vergongne hon- neste D’en dire plus en rien ne m’admonneste. Par quoy toy en laisse Fachoison, Qui sçais où sont les termes de raison. DÉIAROTI Jugement de — Cetuy par fer, par cordeau ou poyson C.herche de mort volun taire a_choyson. Du BELLAY, Vers lyriques, 12. — say com- ment ni à quelle achoison Tu te. blessa.s un pie.d. FoNTA.1NE, trad. de 21 Epistres d’OvIDE, 13, p. 249. — Et cha.que accroisse- ment [du. fruit du lentisque, qui mûrit trois foisl nous monstre la saison De prendre la charrue, et cn quelie 0.choison. Car il fa.u.it trois labeurs, et trois. façons entieres. BELLEAU, PrOg1103tiqUeS Preagee (1I„ Sei9) — Q111 est celuy qui venoit dans Paris,. S’il ha renom d’honorer le Parnasse, Que tout soudain cf" Brinon ne. l’embrasse, Ne le caresse, et trou-ve achoison De le traicter dans sa douce maison ? BAFi Poemesi, L. Il 89)1. — [Saint Jerome] escrivant à. la vierge Demetriade Padvertissoit que sou-vent elle arma, st son front du signe de la. croix ; afin, dit-il, que le Diable ex- terminateur des premierz nez d’Egypte ne trou- vast achoison de luy nuire. LE Loi( Eu„ Hist. des Spectres, V111., Caue, motif, raison, — Car point n’est mort d’achoison violente, Ains est seiehé par langueur longue et lente, Qui ha matté ses beaux membres massifz L’an de son aage environ trentesix. LF, rin A "IR DE BELGES* Pkinte du Desiré (Ill, 166).— J e ne sçay pour quelle a.choison A grumeller on conseil/e. GRINGORE, Prince des Rob., Sottie (1, , — Vous, seulle estiez toute mon esperance…. Parquoy je dis que n’avez l’acboison’De me ban- nir et mectre en oubliance. COLLERYE, _Rondeaux, 17. — La. volunté, c’est un leger mouvement qui a.dvient au coura.ge et au corps par aucune achoison, si comme ieesse, convoitise, paour, cou- rouit. FABitt, Art de Rhetorique, L. I, p. 90. — Si aue.un est venusie, Prudent et beau, gorgias et robuste. Plus que nul autre, est ce pas bien raison Qu’il en soit fier, puis qu’il a. l’a, choison ? MARoT, Oraisone, 1. — Quand je regarde à ma rusticité, Passer ne puis la première cloison, Disant, en moy qu’ay meilleure achoison Me déporter qu’il n’en soit plus nouvelle. DES PÉRIERS, Etriltade à la Roy. « de Navarre (I, 139). — Vars de phis fort sans novelle achoison. Delie,