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OISEAU


si l’homme est né pour la peine comme les benê réSéf r les fils de [la foudre pour voler. Job, v, 7. Par ces fils de la foudre, les Septante entendent les petits du vautour, veo<t<toi Yutô ; , et la Yulgate les oiseaux, avez. Les modernes croient que ces « fils de la foudre » ou « fils de la flamme » sont les étincelles, les anges, etc. La traduction adoptée par les versions se base sur ce fait que, quand il est question de vol, c’est tout d’abord aux oiseaux que l’on pense. —. Le livre de la Sagesse, v, 11,

des obstacles, l’Ecclésiaste, x, 20, recommande de ne pas maudire le roi, même en secret, « car l’oiseau du ciel emporterait ta voix et l’animal ailé publierait tes paroles. » C’est l’équivalent de notre proverbe : « Les murs ont des oreilles, » mais sous une forme plus gracieuse et d’ailleurs appropriée à un pays de vie en plein air. Baruch, VI, 21, 70, remarque que les oiseaux volent sur la tête des idoles et même se posent sur elles. — 2° Leur séjour. Les oiseaux ont leur nid, dans lequel

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La stèle des vautours. Musée du Louvre.

décrit ainsi le vol des oiseaux : « L’oiseau s’envole à travers les airs sans qu’on puisse trouver trace de son passage ; on n’entend que le bruit de ses ailes qui frappent l’air léger et s’y frayent un chemin avec effort ; il le traverse par le mouvement de ses ailes et l’on ne trouve plus ensuite par où il a passé. » Osée, îx, 11, dit que la gloire d’Israël s’envole comme l’oiseau. S’appuyer sur lès mensonges, c’est poursuivre l’oiseau à travers les airs. Prov., x, 4 (Vulgate). Les malédictions injustifiées sont comme l’oiseau qui vole, Prov., xxvi, 2, elles ne laissent pas plus de traces que le vol de l’oiseau. Les nuées sont comparées à des oiseaux qui volent, et la neige à des oiseaux qui s’abattent. Eccl., xlv, 15, 19. Les filles de Moab seront commedes oiseaux qui fuient, comme une nichée que l’on disperse. Is., xvi, 2. Comme l’oiseau, dans son vol, se rend de tous côtés, en dépit

ils habitent pendant qu’ils couvent et élèvent leurs petits. Voir Aire, t. r, col. 329, 6 ; Nid, t. iv, col. 1620. Matth., viii, 20 ; Luc, ix, 58. Ils déploient leurs ailes sur leur couvée, Is., xxxi, 5, et ressemblent à l’exilé quand ils errtnt loin de leur nid. Prov., xxvii, 8. Ils habitent aussi dans les branches des arbres, et la Sain le Écriture compare volontiers à un arbre assez développé pour abriter les oiseaux dans ses branches soit un puis^ sant royaume, Ezech., xxxi, 6, 13, soit un grand monarque, Dan., iv, 9, 11, 18, soit surtout le royaume messianique. Ezech., xvii, 23 ; Matth., xiii, 32 ; Marc., iv, 32 ; Luc, XIII, 19. Les oiseaux aiment à fréquenter le bord des ruisseaux, Ps. civ (cm), 12, et à se réunir avec ceux de la même espèce. Eccli., xxvii, 10. Les oiseaux sauvages s’établissent dans les ruines solitaires. Apoc, viii, 2. — 3° Leur nourriture, À part les oiseaux