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NEZ — NICODÈME


et dans les Septante :  ; < Redoute la gloire de son poitrail. » Job, xxxix, 20. Il n’est point question de narines dans ce texte, sinon en ce sens implicite que les narines du cheval sont en mouvement quand il frémit.

H. Lesêtre.
    1. NÉZEM##

NÉZEM, nom hébreu d’un anneau porté en Orientpar les femmes et quelquefois par les hommes (fig. 435).

435. — Nézem. Musée Lavigerie, à Carthage.

Voir Anneau, t. i, col. 692 3, et aussi ibid., fig. 151, col. 693.

    1. NICANOR##

NICANOR (grec : Nixtivwp, « vainqueur » ), nom de deux Syriens et d’un des premiers diacres établis par les Apôtres.

1-2. NICANOR (grec : Nixœvup), fils de Patrocle. II Mach., vii, 9. Général syrien, il commanda les armées d’Antiochus IV Épiphane et de Démétrius I er dans les expéditions contre les Juifs. Il était éléphantarque, ou chef des éléphants du roi sous Antiochus, II Mach., xiv, 12, et portait le titre honorifique d’ami du roi que les princes Syriens donnaient à leurs principaux officiers. I Mach., iii, 38. En 166 avant J.-C, Lysias, chancelier du roi de Syrie, lui confia en même temps qu’à Gorgias et à Ptolémée, fils de Dorimène, la conduite d’une armée destinée à réprimer la révolte des Juifs contre le roi de Syrie. Nicanor voulut d’abord faire une razzia de captifs Juifs pour fournir par le produit de leur vente les 2000 talents que le roi de Syrie devait payer comme tribut aux Romains. I Mach., iii, 38-41 ; II Mach., viii, 811 ; Josèphe, Ant. jud., XII, vii, 3. Les Syriens furent battus et Nicanor s’enfuit sous un déguisement à Antioche. II Mach., viii, 30-36. Voir Judas, 3, t. iii, col. 1791-1792. — Le Nicanor qui fut ensuite gouverneur de Cypre et qui continua à tracasser les Juifs est probablement la même personne. Iî Mach., xii, 2. Lorsque Démétrius I er Soter succéda à Antiochus IV Épiphane, Nicanor fut en grande faveur auprès de lui. Il avait accompagné le roi dans sa captivité à Rome et s’était échappé avec lui. Polybe, iii, 11 ; Josèphe, Ant. jud., XII, x, 4. Quand, à l’instigation d’Alcime, Démétrius résolut

de s’emparer de Judas Machabée, Nicanor fut mis à la tête des troupes envoyées contre lui. I Mach., vii, 26 ; II Mach., xiv, 12. Nicanor essaya d’abord de s’emparer de la personne de Judas en l’attirant traîtreusement dans une embûche, mais sa trahison fut découverte, IMach., vu, 28-30 ; II Mach., xiv, 30-31. Nicanor eut alors recours à la force et livra bataille à Judas près de Capharsaloma. Les Syriens furent battus. Sur cette bataille et sur ses suites, voir Judas 3, t. iii, col. 1799-1801. Nicanor y fut mortellement blessé. Judas lui fit trancher la tête et institua une fête solennelle en souvenir de sa défaite, la veille du jour de Mardochée. I Mach., vii, 39-50 ; II Mach., xv, 20-40 ; Josèphe, Ant. jud., XII, x, 5.

E. Beurlier.

3. NICANOR, nom d’un des sept premiers diacres institués par les Apôtres pour s’occuper des pauvres de Jérusalem. Act., vi, 5. Il est nommé le quatrième parmi les sept. On ne sait guère de lui que son nom. Le Pseudo-Dorothée dit qu’il fut un des soixante-douze disciples, Pat. gr., t. xcii, col. 1061, et le fait mourir le même jour que le diacre Etienne. De même le Pseudo-Hippolyte, t. x, col. 953. D’après le martyrologe romain, il mourut martyr dans l’Ile de Chypre le 20 janvier. Les Grecs célèbrent sa fête le 28 juillet. Voir Acta. sanctorum, januarii t. i, édit. Palmé, t. i, p. 601.

    1. NICCOLAI Alphonse##

NICCOLAI Alphonse, né à Lucques le 31 décembre 1706, mort à Florence en 1684, entra’dans la Compagnie de Jésus le 14 février 1723. Ses talents pour la prédication lui acquirent la réputation d’un des meilleurs orateurs de son temps et le titre de théologien impérial. Parmi ses nombreux et savants ouvrages, on doit distinguer plusieurs dissertations et leçons d’Écriture Sainte. Ses études sur la Genèse en J volumes in-4°, Florence, 1750-1763, se remarquent spécialement, grâce surtout à une érudition large et abondante. Ce’t ouvrage fut suivi d’un long commentaire sur l’Exode et de dissertations fort érudites sur Daniel, Tobie, Esther et Judith. On lui doit enfin une Explication littérale du texte sacré, parue à Gênes en 2 in-4°, 1770.

P. Bliard.

    1. NICETAS SERRON##

NICETAS SERRON, appelé aussi Nicetas Heræleensis, exégète, fleurissait vers l’année 1070. D’abord, diacre de l’église de Constantinople, il fut ensuite, à ce qu’on croit, évêque de Serron, en Macédoine, puis évêque d’Héraclée, en Thrace. Plusieurs ouvrages de lui ont été imprimés dans la suite, parmi lesquels : Catena grsscorum Patrum in beatum Job collectore Niceta, ex Il Mss. Bibl. Bodlejanx codd. grsece nunc primum in lucem edila et latine versa, studio Patricii Junii, in-f°, Venise, 1587, et Lond., 1637. — Catena Patrum grœcorum xxx in Matthseum. Prodit nunc primum ex Bibl. elect. Bavar. Ducis, in-f°, Toulouse, 1647. (Forme le 2e vol. des Symbolse in Matthseum, impr. à Toulouse en 1646-47.) — In Epist. 1 Pauli ad Corinth. enarratio, gr.e cod. Mediceo cunx interpret. lat. et annott., éd. Jo. Lamius, in Delitiis eruditorum, in-8°, Florent., 1738. — Dupin, dans son Hist. des controverses et des matières ecclésiastiques traitées dans l’onzième siècle, p. 388, attribue la Catena grsec. Patr. à Olympiodore.

— Voy. aussi J. J. Hofmann, Lexicon universale, t. iii, art^Nicetas, Heraclese Episcopus. A. Régnier.

NiCKES Jean Anselme, bénédictin de l’abbaye de Saint-Paul-hors-les-Murs à Rome, né dans le diocèse de Cologne et mort en 1866, a publié : De libro Judithss, in-8°, Breslau, 1854 ; De libro Estheræ et ad eum quse pertinent vaticiniis libri 111, in-8°, Rome, 1856. — Voir Hurter, Nomenclator literarius, t. iii, col. 1032.

B. Heurtebize.

1. NICODÈME(grec Nix<58r||jioi ; ). Un des chefs principaux des Juifs du temps de Notre-Seigneur. Joa., iii, 2.

— Le nom de Nicodème est d’origine grecque vhr, S^po ; ,