pas, surfont dans une mare. Ézéchiel, xlvii, 5, parle I gneur : « J’arroserai de sang le pays où tu nages (fàfâ, ( h » d’un torrent dont l’eau était si profonde que, pour le tra- | par allusion aux inondations du Nil qui font que les
396. — Nageur assyrien sur une outre suivant un kéiek posé lui-même sur des outres gonflées et transportant des pierres. British Muséum. D’après Place, Ninive et l’Astyrie, pi. 43.
verser, il fallait aller à la nage (safyâ). Le prophète songe probablement au procédé employé par les Assyriens, qui, pour traverser des cours d’eau, se servaient
terres semblent nager sur les eaux. — Elisée fit surnager ( ?ûf) le fer d’une hache qui était tombé dans l’eau. IV Reg., vi, 6. — Dans saint Jean, ix, 7, 11, la piscine
397. — Assyrien nageant. À gauche, deux hommes préparent l’outre sur laquelle ils vont traverser la rivière. D’après Layard, Monuments of Nineveh, 1. 1, pi. 15.
d’outrés remplies d’air (fig. 396) et se dirigeaient avec les mains (fig. 397). Au figuré, Ézéchiel, xxxii, 6, s’ad ressaut au roi d’Egypte, lui dit de la part du Séi de Siloé est appelée xolu{i.6rfi(>a., « piscine, bain, » et dans la Vulgate natatoria, « lieu où l’on nage. » Cette piscine a 16 mètres de long, 6 de large et 6 de profondeur. Oa