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MOSOCH — MOSOLLAM


portion de la XIXe satrapie de l’empire perse. Hérodote, m, 94. D’après le même historien, vil, 78, ils donnèrent leur contingent à l’armée de Xerxés marchant contre la Grèce. Strabon, XI, ii, 14-18, les place un peu plus avant dans l’intérieur des terres, et dit que leur pays a été partagé entre la Colchide, l’Ibérie et l’Arménie. Voir pour les identifications anciennes, Calmet, Commentaire littéral, Genèse, 1715, p. 250, où il ne rejette pas l’opinion de Génébrard, qui voit dans Mosoch le père des Moscovites. — Bochart, Phaleg., iii, 12, édit Leusden, Amsterdam, 1692, col. 179 ; Schrader-Whitehouse, The Cuneiform Inscriptions and the O. T., t. i, 1885, p. 66 ; Frd. Delitzsch, Wo lag das Paradiez ? 1881, p. 250 ; Schrader, Keilinschriften und Geschichtsforschungen, 1878, p. 155-162 ; Lenormant, Les origines de l’histoire, t. H, part, i, p. 406 ; part, ii, p. 181 et suiv. Voir aussi pour l’histoire de Mosoch, Maspero, Histoire ancienne, t. ii, p. 591, 643 ; t. iii, p. 3, 16, 56, 239-244, 259 ; Menant, Les Annales des rois d’Assyrie, p. 36, 72, 165-167,

189 ; Schrader, Keilinschriftliche £ibliothek, t. i, p. 1819, 64-65, 42-43, 74-75.

E. Pannier.

2. MOSOCH (hébreu : Mésék ; Septante : Moaéy), neuvième et dernier fils de Sem, d’après I Par., i, 17.D’après la Genèse, x, 23, qui est plus précise, il était le petit-fils et non le fils de Sem, et elle l’appelle Mès.Voir Mes, col. 1013.

    1. MOSOLLAM##

MOSOLLAM (hébreu : MeSullâm, « celui que [Dfeu] récompense, « nom, dans la Vulgate, de dix-neuf Israélites. Ce nom fut particulièrement en usage après la captivité. Les personnages appelés MeSullâm sont au nombre de vingt dans le texte hébreu, mais notre version latine n’en compte que dix-neuf parce qu’elle a transcrit le nom de l’un d’entre eux Messulam. IV Reg., xxii, 3. Voir Messulam, col. 1041. Elle a écrit aussi le nom de Mosollam 9, Mesollam, s’il faut réellement identifier ce dernier, II Esd., x, 125, avec le Mosollam de I Esd., viii, 16, et II Esd., xii, 25. La forme complète du nom devait être MeSélêmyâh. Voir Mesollomia. Cf. les noms analogues -Mesollamith, Mesollamoth.

1. MOSOLLAM (Septante : MoaoXXâpi), fils aîné de Zorobabel. I Par., iii, 19.

2. MOSOLLAM (Septante : MoffoXXîti), un des chefs de la tribu de Gad qui habitaient dans le pays de Basan, sous le règne de Joatham, roi de Juda, et de Jé-Toboam II, roi d’Israël. I Par., v, 11, 17.

3. MOSOLLAM (Septante : Mo<roXX « [j.), un des chefs fcenjamites, de la famille d’Elphaal, qui habita Jérusalem après la captivité. I Par., viii, 17. Il est le même que le suivant, d’après certains commentateurs.

4. MOSOLLAM (Septante : MoaoXXâfj.), de la tribu de Benjamin, père de Salo, et, d’après quelques-uns, le même que le précédent. Salo fut un des habitants de Jérusalem après la captivité. I Par., ix, 7. Ce qui empêche d’affirmer l’identité de Mosollam 3 et 4 avec certitude, c’est que le benjamite Mosollam qui habita Jérusalem après la captivité est appelé fils de Joëd, II Esd., xi, 7, tandis que celui de I Par., ix, 7, est appelé fils d’Oduïa et descend d’Asana.

5. MOSOLLAM (Septante : MoaoXXâ(i), chef benjamite, fils de Saphatias, qui habita Jérusalem après la captivité. D descendait de Jébanias. I Par., ix, 8.

6. MOSOLLAM (Septante : Mo<roXXâ(i), prêtre, fils de Sadoc et père d’Helcias qui vécut à Jérusalem après la captivité. I Par., ix, 11 ; II Esd., xi, 11. On admet communément que le prêtre Sellum, mentionné I Par., vi, 12-13, I Esd., vil, 2, n’est pas autre que Mosollam, dont

le nom a été abrégé par la suppression de la première syllabe.

7. MOSOLLAM (Septante : MoaoUâp.), prêtre, fils de Mosollamith’et père de Jeza, descendant d’Emmer. Il habitait Jérusalem. I Par., K, 12.

8. MOSOLLAM (Septante : Moo-oXX « |jl), lévite, musicien, de la branche de Caath. Il fut chargé, avec d’autres lévites de surveiller les réparations qui furent faites au temple de Jérusalem du temps du roi Josias. II Par., xxxiv, 12.

9. MOSOLLAM (Septante : MenoXXâ|j.), un des chefe qui furent envoyés par Esdras à Chasphia auprès d’Eddo pour en ramener en Palestine des lévites et des Nathinéens. I Esd., viii, 16. Divers commentateurs l’identifient avec les Mesollam, de Esd., x, 15, et le Mosollam de Il Esd., xii, 25. Voir Mesollam, col. 1022.

10. MOSOLLAM (Septante : MaaoXXifi). un des fils de Bani, contemporain d’Esdras qui avait épousé une femme étrangère et qui fut obligé de la renvoyer. I Esd., x, 29.

11. MOSOLLAM (Septante : MoffoXXâ|j.), fils de Barachie, descendant de Mésézébel, qui, du temps de Néhémie, répara en deux endroits différents une partie des murs de Jérusalem. II Esd., III, 4, 40. Il maria sa fille à Johanan, fils de Tobie. II Esd., VI, 18. Tobie, ennemi des Juifs, s’était assuré par ce mariage de son fils et par son propre mariage, une influence considérable à Jérusalem.

12. MOSOLLAM (Septante : MeaovXân), fils de Bésodia, travailla avec Joïada, fils de Phaséa, à la réparation de la porte ancienne, à l’angle nord est de Jérusalem, du temps de Néhémie. II Esd., iii, 6.

13. MOSOLLAM (MeaoXXâji), un des principaux Israélites qui, du temps d’Esdras, se tinrent sur l’estrade à la gauche de ce dernier, lorsqu’il lut au peuple le livre de la Loi. II Esd., viii, 4. Aucune indication particulière n’est donnée sur Mosollam qui est simplement nommé ; il peut ne pas être distinct de quelqu’un des précédents, contemporains comme lui d’Esdras, tejs que Mosollam, 9, 11, 12 ou 19.

14. MOSOLLAM (Septante : MenovXi|j.), prètre contemporain de Jérémie qui signa l’alliance du peuple avec Dieu. II Esd., x, 7. C’est peut-être le même personnage que Mosollam 16 ou 17.

15. MOSOLLAM (Septante : MsnouXXau.), un des chefs du peuple qui signèrent, du temps de Néhémie, l’alliance des Israélites avec Dieu. II Esd., x, 20. Il peut être le même que Mosollam 13.

16. MOSOLLAM (Septante : MisaouXân), chef des prêtres de la familie d’Esdras du temps de Joacim. II Esd., xii, 13.

17. MOSOLLAM (Septante : MeaoX<4|i)> prêtre, chef de la famille sacerdotale de Genthon du temps de Joacim. II Esd., xliTie.

18. MOSOLLAM (Septante : Mo70Xdc|x), lévite qui vivait du temps de Néhémie et était gardien d’une des portes du temple de Jérusalem. II Esd., xii, 25. Il est possible que ce soit le même que Mosollam 9.

19. MOSOLLAM (Septante : Msaotlip), un des chefs du peuple qui firent partie de la procession solennelle organisée par Néhémie pour la dédicace des murs de Jérusalem après leur restauration. II Esd., xii, 33.