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MIBAHAR — MICHAELIS


correspondre dans la liste parallèle des gibborîm de David à Bonni (hébreu : Bânî), le Gadite.II Reg., xxiii, 35. Trois manuscrits hébreux de Kennicott, les-versions syriaque et arabe portent « le Gadite ». I Par., XI, 38. Le nom de Mibahar peut être aussi altéré, mais les diverses tentatives qu’on a faites pour essayer d’en rétablir la forme primitive ne sont pas satisfaisantes.

    1. MICHA##

MICHA, nom, dans la Vulgate, de sept Israélites dont l’orthographe est plus ou moins différente en hébreu, selon que la forme en est pleine, développée ou contractée. La signification en est : « Qui (est) comme Yàh ou Jéhovah. » La Vulgate elle-même a rendu de façons diverses les noms hébreux. Voir Michée.

1. MlCHA (Mîkâ’, dans II Reg. (Sam.), ix, 12 ; Mikâh, dans I Par., viii, 34, etc. ; Septante : Mt^â), de la tribu de Benjamin, fils de Mîphiboseth ou Méribbaal, petit-fils de Jonathas et arrière-petit-fils de Saiil. II Reg., IX, 12 ; I Par., viii, 33-34 : ix, 39-40. Micha eut plusieurs fils : Philhon, Mélech, tharaa et Ahaz. I Par., viii, 35 ; lx, 41.

2. MICHA (hébreu : Mîlcydh Septante : Mi^otsaç), père d’Achobor. Achobor ou Abdon (t. i, col. 147) était un des principaux de la cour de Josias, roi de Juda. IV Reg., xxil, 12 ; II Par., xxxiv, 29. C’est peut-être le même que le Michée, fils de Gamarias, dont parle Jérémie, xxxvi, 11. Voir Michée 3, col. 1063.

3. MICHA (hébreu : Mikâh ; Septante : Mr/ô), de la tribu de Ruben, fils de Séméi et père de, Réia.

I Par., v, 5.

4. MICHA (hébreu : Mikà’; Septante : Mi^â), lévite de la branche de Gerson, descendant d’Asaph, fils de 71chri ou Zébédée et père de Mathanias. I Par., IX, 15 ; il Esd., xi, 17, 22. Voir Mathanias 2, col. 863.

5. MICHA (hébreu : Mikâh ; Septante. : Mt-xi), lévite, fils d’Oziel, de la branche de Caath, frère de Jésia et père de Samir. I Par., xxiii, 20 ; xxiv, 24-25. Il fut un des chefs des lévites du temps de David.

6. MICHA (hébreu : Mîkâ’: Septante : Mi^i), lévite contemporain de Néhémie. Il fut un des signataires de l’alliance contractée entre Dieu et son peuple. II Esd., x,

II (hébreu, 12).

7. MICHA (Septante : Mt^i), de la tribu de Siméon, père d’Ozias. Ozias était un des princes de Béthulie, lors du siège de la ville par Holoferne. Judith, vi, 11.

    1. MICHAEL##

MICHAEL (hébreu : Mîkâ’êl, « qui (est) comme Dieu ? » Septante : Mt^a^X), nom d’un archange et de neuf ou dix Israélites. Ce nom avait été déjà porté par un Israélite du temps de Moïse ; les autres Michaël ont vécu entre l’exode et le retour de la captivité de Babylone.

1. MICHAEL, père de Sthur, de la tribu d’Aser. Sthur fut l’explorateur de la tribu d’Aser envoyé par Moïse du désert de Pharan dans la Terre Promise pour la visiter et en rendre compte ensuite au peuple. Num., xiii, 14 (hébreu, 13).

2 et 3. MICHAEL, chef d’une famille de la tribu de Gad, qui résidait dans le pays de Basan. I Par., v, 13. C’est peut-être le même qui est mentionné dans le verset suivant comme fils de Jésési et père de Galaad. I Par., v, 14 Un certain nombre de commentateurs les distinguent cependant l’un de l’autre.

4. MICHAEL, lévite, fils de Basaïaset père de Samaa, un des ancêtres du musicien Aseph. I Par., vi, 40.

5. MICHAEL, de la tribu d’Issachar, fils d’Izrahia, frère aîné d’Obadia, de Joël et de Jésia, un des chefs de famille de sa tribu. I Par., vii, â. Il e^st peut-être le même que le père d’Amri. Voir MiChæl 8.

6. MICHAEL, de la tribu de Benjamin, fils de Baria, un des chefs de famille de sa tribu. I Par., viii, 16.

7. MICHAEL, de la tribu de Manassé, un des chefs des troupes de sa tribu, qui alla rejoindre avec plusieurs autres David à Siceleg. I Par., su, 20.

8. MICHAEL, père d’Amri, du temps de David le chef de la tribu d’Issachar. I Par., xxvii, 18. Voir Michæl 5.

9. MICHAEL, un des fils du roi Josaphat. Son père laissa la Couronne à son fils aîné Joram, mais il donna de grandes richesses à ses autres enfants et Joram les fit tous périr quand il se fut affermi sur le trône. H Par., xxi, 2-4.

10. MICHAEL, père de Zébédia et fils ou descendant de Saphatias. Zébedia revint en Palestine en même temps qu’Esdras, a^ant avec lui quatre-vingts hommes. I Esd., vm, 8.

11. MICHAEL, archange. Voir Michel.

1. MICHAELIS Christian Benedict, orientaliste protestant, né à Élrich le 26 janvier 1680, mort à Halle le 23 janvier 1764. Il fut successivement dans cette dernière ville professeur de philosophie, de théologie et de langues orientales. De ses divers écrits nous mentionnerons : Vberiores annotaliones phïlùlogics ?, exegeliess in hagiographos Veteris Testamenti libros, 3 in-4o, Halle, 1720 : une partie des notes sont de son frère Jean-Henri

Michæiis.

B. Heurtebize.

2. MICHAELIS Jean, théologien protestant suédois, né à Slralsund le 27 janvier 1812, mort à Greifswalde te Il mars 1674. Il étudia à Kcpnigsberçr, à Rostock et à. Leyde etdevint à Greifswalde professeur d’éloquence, puis de théologie. Il exerçait en même temps les fonctions, de ministre en cette, ville. On a de lui, outre un lexique hébreu : Notée exegetico-critiese in Novum Testamentum prsscipue quoad hellenistica, in-4o, Rostock, 1706, publié par son fils Pierre Michæiis. — Voir Walch, Biblioth.

theologica, t. iv, p. 600.

B. Heurtebize.

3. MICHAELIS Jean David, théologien allemand protestant, né à Halte te 27 février 1717, mort à Goettingue le 22 août 1791. Il suivit les cours de l’université de Halle et en 1740 fit un voyage en Angleterre pendant lequel il se créa des relations avec les savants de Londres et d’Oxford. De retour à Halle, il reprit ses études sur les Livres Saints et les langues orientales : En 1746, il fut nommé professeur de philosophie à l’université de Gœttingue dont il fut bibliothécaire de 1761 à 1763. On lui doit une traduction allemande de la Bible. L’Ancien Testament fut publié à Gotha de 1769 à 1783 en 13 in-4o ; le Nouveau Testament de 1788 à 1792 en 2 in-4o. Parmi ses autres écrits nous mentionnerons : Tractatio critica de variis lectionibus Novi Testamenti caute colligendis et dijudicandis, in-4o, Halle, 1749 ; Paraphrasen imd Anmerkungen ûber die Briefe Pauli, in-4o, Brème, 1750 : il s’occupe des Épîtres aux Galates, aux Éphésieris, aux Philippiens, aux Colossiens, aux Thessaloniciens, à Timothëe, à Tite et à Philémon ; Curse in versionem syriæam Actuum Aposlolorum, in-4°, Goettingue, 1755 ; Ueber die <irei wichtigsten Psalmen von Christo xvi, xl und ex, n-8°, Gœttingue, 1759j Erklàrung des Briefes an die Éebfâer, 2 in-4°, Francfort, 1762 ; Epistolie de lxx hebdonwvibus DanielU,