Page:Dictionnaire de la Bible - F. Vigouroux - Tome IV.djvu/467

Cette page n’a pas encore été corrigée
899
900
MAURER — MAZZÔCHI


Outre ces œuvres exégétiques, Maurer publia : Praktischer Cursus ûber die Formenlehre der hebràischen Sprache, in-8°, Leipzig, 1837 ; Kurzgefasstes hebrâisches und chaldâisches Wôrterbuch, in-8°, Stuttgart, 1851 (d’après Gesenius et Wurzelwôrlerbuch d’Ernest Meyer). — Voir Siegfried, dans Allgemeine deutsc/ic Biographie, Leipzig, 1884, t. xx, p. 699. E. Michels.

MAUVE. Quelques auteurs regardent la mauve sauvage, Malva sylveslris, comme le Malluah ou plante dont se nourrissaient les pauvres indigènes d’après Job, xxx, 4. Mais il n’y a pas de raison fondée dans cette identification : on ne cueille pas d’ailleurs la mauve sur les buissons. La Malluah n’est pas non plus la corrète potagère, appelée « . mauve du Juif », t. ii, col. 1026 ; mais c’est l’arrocheou Atriplex halimus, t. i, col. 1032.

E. Levesque. MAVIAËL. (hébreu : Mehûyâ'èl et Mehîyd'êl ; Septante : Ma) e), êt|X), le troisième descendant de Caïn, fils d’Irad et père de Mathusaël. Gen., iv, 18. L’orthographe de ce nom en hébreu diffère, dans les divers manuscrits. On peut l’expliquer hypothétiquement comme signifiant [ o ; frappé par Dieu ». Gesenius, Thésaurus, Additam., p. 97.

1. MAYER Georg Cari, théologien catholique allemand, né à Aschbach (Bavière) 1811, mort à Bamberg le 22 juillet 1868. Ordonné prêtre en 1837, il devint, l’année suivante, vicaire à la cathédrale de Bamberg ; cinq ans plus tard il devint professeur au lycée et, en 1862, chanoine à la cathédrale de la même ville. En théologie dogmatique Mayer était adhérent d’Antoine Gùnther, dont il propagea et défendit les erreurs par de nombreux écrits. Après avoir été combattus et réfutés longtemps par d’autres théologiens, ses ouvrages furent censurés en 1857 et 1868. Mayer se soumit avec son maître à la sentence de l'Église. — Il a publié plusieurs œuvres exégétiques : CoUhnentar ûber die Briefe des Apostels Johannes, in-8°, Vienne, 1851 ; Die Echtheit des Evangeliums nach Johannes, in-8°, Schaffhouse, 1854 ; Die patriarchalischen Verheissungenunddie messianischen Psalmen, in-8°, Nordlingue, 1859 ; Die messianischen Prophezien, 2 in-8°, Vienne, 1860-1865. Le tome premier traite des prophéties d’Isaïe, le second de celles de Jérémie et d'Ézéchiel. Cependant les œuvres exégétiques de Mayer ne sont guère importantes ; cette dernière surtout contient quantité d’opinions étranges et même bizarres, telle, par exemple, celle de la gloire future des juifs, etc. — Voir Allgemeine deutsche Biographie, Leipzig, 1885, t. xxi, p. 94-95 ; Hurler, S. J., Nomenclator literanus Iheol. cathol., Insbruck, 1895, t. i, éo. 1030-1031 ; Literarischer Handweiser, 1865, p. 302 ; 1868, p. 40-1. E. Michels.

2. MAVER Jean Frédéric, théologien luthérien, né à Leipzig le 6 décembre 1605, mort à Slettin le 30 mars 1712. Il enseigna la théologie, fut pourvu d’importants bénéfices et devint surintendant général des églises de Poméranie. Très versé dans les lettres latine, grecque et hébraïque, il prit une part active à toutes les discussions de doctrine qui divisaient les protestants. Parmi ses très nombreux écrits nous ne citerons que les suivants : De pesnitentia bestiarum Ninivitica, in-4°, Leipzig, 1673 ; Admirabile Jacobi cum duabus sororibus conjugium, in-4°, Leipzig, 1674 ; De arbore scientix boni et mali, in-4°, Wittenberg, 1685 ; XJtrum Moses Jïgyplium juste interfecerit, in-4°, Wittenberg, 1685 ; Elias corvorum conviclor, in-4°, Wittenberg, 1685 ; Reformatio Josise régis ab idolo in Templo facta, 11 Reg. xxiii, 6-7, in-4°, Wittenberg, 1685 ; Tempus Christi jusliliæ nostræ, Dan., ix, 24, in-4°, Wittenberg, 1685 ; De vulpeculis Sinsonis, iu-4°, Wittenberg, 1686 ; De lapidatione Stephani, Act., vii, 59, in-4°, Hambourg, 1690 ; Ulrum autographa biblica hodie exsien t, in-4°,

Hambourg, 1692 ; De tiudio biblico recte instituendo, in-4°, Hambourg, 1694 ; Historia versionis germanicse Bibliorum D. Martini Lulheri. Accedit manlissa de translalionibus Bibliorum germanicis ante Lutherum sive editis, sive inedilis et de notis veterum Biblicis dissertationes, in-4°, Hambourg, 1701 : une première édition avait été publiée en 1693 ; Exegesis in Psalmum I etnuna cum annexis usibus elenchticis, in-4°, Greifswald, 1702 ; De miraculis quse Christo tribuuntur ante miraculum in nuptiis Canse in Galilsea, in-4°, Greifs-. wald, 1703 ; De prmceptoribus Christi, in-4°, Greifswald, 1704 ; De sacrificio matutino et vespertino, Ex., xxix, 39, in-4°, Greifswald, 1704 ; De benedictione sacerdolali, Num., xvi, 22, in-4°, Greifswald, 1705 ; Jobus liberossuos sanctificans, in-4°, Greifswald, 1705 ; De Agno occiso ab origine mundi, Apoc, xiii, 8, in-4°, Greifswald, 1706 ; De Anti-Scripturariis recentioribas, in-4°, Greifswald, 1707 ; Dissertatio historico-ecclesiastica de Patriarchis Hebrseorum, in-4°, Greifswald, 1707 ; De templo Judxorum tertio, in-4°, Greifswald, 1707 ; Paulus Suecorum apostolus dissertationibus academicis in epistolam ad Galatas reprœsentatus, in-4°, Greifswald, 1709 ; Bibliotheca Biblica sive Diisertationum de notitia auctorum pontificiorum, reformatorum et lutheranorum, immo et Judseorum qui in Sacram Scripturam commentarioruni scripserunt, in academia Gryphiswaldenti émissarum decas, in-4°, Francfort, 1709 ; cet ouvrage fut continué par Ch. Arndt, in-4°, Rostock, 1713. — Voir Tholuck, Geistder Luther. Theol. Wittenbergs, p. 234 ; Le Long, Biblioth. sacra, p. 854 ; Walch, Biblioth. theol.,

t. iv, p. 79, 373, 699, 1059, 1076.

B. Heurtebize.
    1. MAYERHOFF Ernest Théodore##

MAYERHOFF Ernest Théodore, théologien luthérien allemand, né à Neuruppin le 5 décembre 1806, mor à Berlin en décembre 1837. On a de lui, entre autres écrits, Die petrinischen Schriflen, Hambourg, 1835 ; Der Brief an die Colosser, œuvre posthume, publiée par L. Mayerhoff, Hambourg, 1838.

    1. MAZZALOTH##

MAZZALOTH (hébreu : Mazzâlôt ; Septante : MaÇouptiG ; Vulgate : duodecim signa), nom hébreu des signes du zodiaque, d’après la plupart des commentateurs. IV Reg., xxiii, 5. Voir Astronomie, t. i, col. 1196. C’est l’assyrien mazzalta. H. Gunkel, Schôpfung und Chaos, 1891, p. 140.

    1. MAZZAROTH##

MAZZAROTH (hébreu : Mazzârôl ; Septante ; MaÇouptiO ; Vulgate : Lucifer), mot hébreu qui so lil seulement dans Job, xxxviii, 32. On croit généralement que Mazzaroth est le même terme que Mazzâlôt. On l’a traduit autrefois de diverses manières : Vulgate : Lucifer ou Vénus comme étoile du matin ; Peschito : la grande Ourse, etc. On s’accorde communément aujourd’hui à y reconnaître les signes du zodiaque. Voir Astronomie, t. i, col. 1196.

    1. MAZZOCHI##

MAZZOCHI (Alexis Symmaque Mazzocolo dit), antiquaire italien, né à Santa-Maria près de Capoue le 22 octobre 1684, mort à Naples le 12 septembre 1771. D’une famille pauvre, il fit ses études aux séminaires de Capoue et de Naples. Ordonné prêtre, il fut chargé d’enseigner le grec et l’hébreu. En 1732, il fut nommé chanoine de Capoue, mais l’archevêque Spinelli le rappela à Naples et en fit son théologal. H enseigna alors la théologie et l’Ecriture Sainte et devint supérieur du grand séminaire refusant un archevêché que lui offrit le roi de Naples. Parmi ses nombreux travaux, nous n’avons à mentionner que le suivant : Spicilegium Biblicum, 3 in-4°, Naples, 1763-1778. — Voir Lé Beau, Éloge de Mazzochi, dans les Mémoires de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, t. xxxviii ; Picot, Mémoires pour servir à l’hist. eccles. du xviip siècle, t. iv (1855),

p. 471.

B. Heurtebize.