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MARTIN — MASCARELL


au xiw siècle d’après Roger Bacon, dans le Musêon, 1888 ; Introduction à la critique textuelle du Nouveau Testament, partie théorique, Leçons professées à l’école supérieure de théologie de Paris en 1883-1883, lithographie, in-4°, Paris (s. d.) ; Descriptixm technique des manuscrits grecs, relatifs au Nouveau Testament, conservés dans les bibliothèques de Paris, in-4°, Paris, lithographie (ce dernier ouvrage est un supplément du précédent) ; Introduction à la critique textuelle du Nouveau Testament, partie pratique, tome I er : Les plus anciens manuscrits du Nouveau Testament et Origène, leçons de 1883-1884, in-4°, Paris, 1884, lithographie ; t. n : La finale de saint Marc, leçons de 1883-1884, lithographie, in-4°, Paris, 1884 ; t. m : Les versets de saint Luc, xxii, 43-44, sur la sueur de sang, leçons de 1884rl885, lithographie, in-4°, Paris, 1885 ; t. IV : Les versets 3 et 4 du ch. v de S. Jean et la section de la femme adultère, leçons de 1885-1886, lithographie, in-4°, Paris, 1886 ; t. v : Le verset des trois témoins ; leçons de 1885-1886, lithographie, in-4°, Paris, 1886. Ces leçons lithographiées, écrites au courant de la plume, sans aucune retouche, sont diffuses, mais pleines d’érudition. L’abbé Martin publia aussi de 1887 à 1889, dans diverses revues, des articles sur I Joa., v, 7 : Le verset des trois témoins célestes et la critique biblique contemporaine (Revue des sciences ecclésiastiques, 1887) ; Les trois témoins célestes (La Controverse et Le Contemparain, 15 juillet 1888), réponse à M. Vacant ; Le verset des trois témoins célestes est-il authentique ; Un dernier mot {Revue des sciences ecclésiastiques, février, mars et mai 1889), réponses à MM. Maunoury et Rambouillet, etc. Voir E. Mangenot, M. l’abbé Paulin Martin, dans la Revue des sciences ecclésiastiques, décembre 1891, p. 541-551.

0. Reï.

MARTINET. Voir Hirondelle.

    1. MARTINI Antonio##

MARTINI Antonio, traducteur de la Bible en italien, né à Prato en Toscane le 20 avril 1720, mort à Florence, dont il fut archevêque, le 31 décembre 1809. Sur sa célèbre version des Saintes Écritures en langue italienne, voir t. iii, col. 1032.

    1. MARTYR##

MARTYR, mot grec, |iâf>TU ; , pluriel, quip-cupEç, qui signifie « témoin », celui qui atteste ce qu’il a vu ou entendu. Il est fréquemment employé, dans la traduction des Septante et dans le Nouveau Testament grec, avec sa signification générale et avec sa double acception particulière, judiciaire et historique. — 1. Le témoin affirme en jugement l’exactitude des choses qu’il dépose. JExod., xxiii, 1 ; Deut., xvii, 6 ; etc., Matth., xviii, 16 ; xxvi, 65 ; Marc, xiv, 63 ; Act., vi, 13 ; vii, 58 ; IICor., xiii, 1 ; I Tim., v, 19 ; Heb., x, 28. — 2. Au sens historique, le (lip-ruç affirme la vérité des choses qu’il rapporte, parce qu’il les a vues. Act., x, 41 ; I Tim., vi, 12. — 3. Ceux qui attestent par l’effusion de leur sang la véracité de leur témoignage en faveur de Jésus-Christ, comme saint Etienne, Act., un, 20, Antipas, Apoc, ii, 13, sont appelés « ses martyrs », d’une manière générale, nGtp-tupsç Ir, <xo5. Apoc, xvii, 6. C’est de là qu’est venue la signification particulière attribuée an mot martyr en latin, en français, et dans plusieurs langues modernes, « celui qui scelle son témoignage de sonsang. » Notre Vulgate n’a employé qu’une seule fois le mot « martyr » et c’est avec cette acception particulière que l’on retrouve ensuite dans les plus anciens écrivains ecclésiatiques : Vidi mulierem ebriam… de sanguine martyrum Jesu. Apoc, xvii, 6.

    1. MARTYRE DE SAINT BARTHÉLÉMY##

MARTYRE DE SAINT BARTHÉLÉMY, livre

apocryphe. Voir Actes apocryphes, VIII, t. i, col. 164.

    1. MARZILLA Pierre Vincent##

MARZILLA Pierre Vincent, religieux bénédictin d’unj noble famille de Saragosse, mort vers 1620. Il

enseigna la théologie à Compostelle, et parmi ses écrits on remarque : Paraphrasis intexta editioni Vulgatee in Pentateuchum, in-f°, Salamanque, 1600. — Voir Ziegelbauer, Historia rei literariæ O. S. B., t. iv, p. 25, 225 ; N. Antonio, Biblioth. Hispana nova, t. ii, p. 248.

B. Heurtebize.
    1. MASAL##

MASAL (hébreu : MiS’âl, « demande, prière [ ?], »

6-esenius, Thésaurus, Indices, p. 113 ; Septante : Maanâ),

ville lévitique de la tribu d’Aser. Les Massorètes l’ont

ponctué de deux manières différentes : httvin, MU’âl,

T ; *

dans Jos., xix, 26, et xxi, 30, et hvn, I Par., vi, 59 (Vulgate, 74). Les Septante l’ont rendu par Maaadc dans Jos., xix, 26 ; MtxaaâX, dans I Par., vi, 74 ; ils l’ont défiguré dans Jos., xxi, 30, sous la forme BacreXXâv (Alexandrinus ; Maa<râX). La Vulgate écrit son nom Masal, Jos., xxr, 30 ; I Par., vi, 74, et Messal, Jos., xix, 26. — 1° L’Écriture ne nomme cette localité que trois fois : une première fois dans l’énumération des villes qui échurent à la tribu d’Aser, Jos., xix, 26, et les deux autres fois dans l’énumération des villes qui furent données aux Lévites. Jos., xxi, 30 ; I Par., vi, 74. Masal fut attribuée aux Lévites de la famille de Gerson. — 2° Eusèbe écrit son nom Macrav et dit qu’elle était située près du mont Carmel, sur la mer Méditerranée. Onomast., édit. Larsow et Parthey, 1862, p. 278, 279. Ces données sont généralement admises comme exactes, mais l’identification précise de la localité est incertaine. D’après Van de Velde, Memoir to accompany the Map, p. 335, Masal aurait occupé le site du village ruiné appelé de nos jours Khirbet Miseliéh ou Misalli, non loin de la mer, à cinq ou six kilomètres au nord-est d’Athlit. Voir la carte d’AsER, t. i, vis-à-vis la col. 1085. On y voit « plusieurs enclos, que séparent des murs de clôture en pierres sèches provenant de maisons renversées ». V. Guérin, Samarie, t. ii, p. 283. Les explorateurs anglais du Palestine Exploration Fund placent à tort Masal dans l’ouadi Maisléh, au nord de Saint-Jean d’Acre. Armstrong, Wilson et Conder, Names and Places in the Old and New Testament, in-4°, Londres, 1889, p. 129. — Masal se trouvait sur la route d’Egypte en Syrie qui longeait le Méditerranée. Nous ne savons rien de son histoire. Il est cependant possible qu’elle soit nommée dans la liste des villes soumises à Thothmés III, sous la forme Misa’ara, qu’on peut lire Misa’ala. W. M. Mûller, Asien und Europa, nach altàgyptischer Benkmâler, 1893, p.l81.

    1. MASALOTH##

MASALOTH (Septante : Mat< ?a).w6), localité où campa l’armée syrienne conduite par Bacchide et Alcime contre Judas Machabée, I Mach., ix, 2. Il n’en est fait mention nulle part ailleurs et sa situation est indiquée dans ce passage par les mots « qui est en Arbelles ». On peut, avec Ed. Robinson, Biblical Researches in Palestine, 1856, t. ii, p. 398-399, voir dans ce nom les degrés ou terrasses, mbDn, mesiïlôf, qui conduisaient aux cavernes d’Arbèle en Galilée, non loin du lac de Tibériade. Voir Arbèle, t. i, col. 885. Tuch, Commentatio de Man aXw6 èv’ApSriXoiç, 1853, suppose qu’il faut lire M « <7cra8ri>8, hébreu : Mesadôt, « forts, forteresses, » au lieu de MawaXwO, et que ce mot désigne les cavernes mêmes d’Arbèle dont parle Josèphe, Bell, jud., i, XVI, 2, 4. Cf. Ant. jud., XII, xi, 1, où l’historien juif raconte que Bacchide attaqua et prit les Juifs qui s’étaient réfugiés dans les cavernes d’Arbèle, êv (rmjXai’oç. Plusieurs commentateurs, C. L. W. Grimm, Dos erste Buch der Maccabàer, 1855, p. 132, pensent que Josèphe a passé sous silence le mot MaioaXwO du texte ; il est plus probable qu’il l’a traduit par « dans les cavernes ». Quelques critiques ont supposé sans raison que Masaloth était une altération de Casaloth. Voir Casaloth, t. H, col. 326.

    1. MASCARELL Vincent##

MASCARELL Vincent, jésuite espagnol, né à Valence le 8 avril 1660, mort à Valladolid le 13 avril 1730.