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MALADIE

MALASAR

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Impétigo, hébreu : nétéq, yalléfét ; Septante : 8paû<T(i.a, iEty.Tiv ; Vulgate : impétigo. Lev., xiii, 30 ; xxi, 20 ; xxii, 22. Voir t. iii, col. 844.

Insolation. IV Reg., iv, 18-20 ; Judith, viii, 3 ; Jon., IV, 8. Voir t. iii, col. 885.

Jaunisse, hébreu : yêrdqôn : Septante : îVrepo ;  : Vulgate : aurugo. Jèr., xxx, 6. Voir t. iii, col. 1145.

Lèpre, hébreu : gârâb, né(éq, sara’af, sehin ; Septante : Xé-rcpa : Vulgate : lepra. Leï., xiii, 2 ; Num., XII, 10, etc. Voir col. 175.

Lunatiques (Maladie des), épilepsie. Voir col. 417.

Lycanthropie, espèce particulière de folie. Voir t. ii, col. 2301, 3°.

lUutilation, voir Eunuque, t. ii, col. 2044 ; Incision, t. iii, col. 868 ; Mutilation.

Mutisme, infirmité du muet, ’illêni, [ioyiXâXo ; , Sûcrxmçoc, xwçd ;  : Vulgate : mutus. Is., xxxv, 6 ; Matth., ix, 32. Voir Muet.

Paralysie, mal du paralytique,-napoiXuTcx6ç, paralyticus. Matth., iv, 24 ; viii, 6, etc. Voir Paralysie.

Peste, hébreu : débér, mâvét, qotéb, réêéf ; Septante : ftàvaxo ;  ; Vulgate : pestis, pest-ilentia. Exod., v, 3 ; ix, 3 ; Beut., xxviii, 21, etc. Voir Peste.

Plaie ou blessure, hébreu : dakkê’, tnahas, makkâh, pesa 1 ; Septante : Tpaûjia, tcXtjy^, (rjvTpi|i|i.a ; Vulgate : plaga, vulnus. Is., i, 6, etc. Voir Plaie.

Podagre, maladie qui a son siège dans les pieds. III Reg., xv, 23. Voir Podagre.

Possession, comportant des maladies causées ou aggravées par la présence du démon. Voir Démoniaques, t. ii, col. 1374.

Surdité, infirmité du sourd, hêrês, xwçd ; , surdus. Exod., iv, 11, etc. Voir Sourd.

Teigne, hébreu : nétéq, saffahaf ; Septante : 9pa0c7[ia ; Vulgate : pustula, macula. Lev., xiii, 2, 30, 37, etc. Voir Teigne.

Ulcère, hébreu : sehîn ; Septante : s).xo ;  ; Vulgate : ulcus, Exod., ix, 9, 11 ; Lev., xiii, 18-20, etc. Voir Ulcère.

III. Devoirs imposés a l’occasion de la maladie. — Il est recommandé de recourir à Dieu par la prière dans la maladie. Eccl., xxxviii, 9. Dieu vient particulièrement en aide au malade qui a eu le souci des pauvres. Ps. xli (xl), 4. C’est un devoir de visiter les malades, Eccli., vii, 39, et Notre-Seigneur, au jour du jugement, regardera ces visites comme faites à lui-même en personne. Matth., xxv, 36-44. Quand un chrétien est malade, il faut appeler les prêtres de l’Église pour qu’ils l’oignent d’huile et prient sur lui. Jacob., v, 14. Voir Extrême-Onction, t. ii, col. 2140. — Voir Th. Bartolini, De morfcis biblicis, miscellanea biblica, in-12, Francfort, 1672, 1705, et dans Ugolini, t. xxx, p. 1521 ; R. Mead, Medica sacra sive de morbis insignioribus gui in Bibliis memorantur, in-12, Amsterdam, 1749 ; Chr. Reinhard, Bïbelhranhheiten welche im alten Testamente vorkommen, Leipzig, 1767 ; Chr. Ackermann, Erlâuterung derjenigen Krankheiten deren im N. T. Erwâhnung geschicht, Géra, 1784 ; Jahn, Archssolog. biblic, dans le Cursus complet, de Migne, Paris, 1852, col. 936946 ; Th. Shapter, Medica sacra, in-12, Londres, 1834 ; J. P. Trusen, Darstellung der biblischen Krankheiten, in-8°, 1843 ; R. J.Wunderbar, Biblisch-talmudîsche Medicin, in-8°, Riga, 1850-1860 ; Frz. Delitzsch, System der biblischen Psychologie, Leipzig, 1861, p. 286-306 ; R. Bennett, The Diseases of the Bible, in-16, . Londres, 1887 ; J. Berendes, Die Pharmacie bei den alten Culturvôlker, 2 in-8°, Halle, 1891, t. i, p. 82-124 ; W. Ebstein, Die Medizin im Alten Testament, Stuttgart, 1901, p. 71-161

{Bibliographie, p. 181-184).

H. Lesêtre.
    1. MALALAI##

MALALAI (hébreu : Milâlai ; omis dans les Septante), un des prêtres qui jouèrent de la trompette lors de la dédicace des murs de Jérusalem, du temps de JJéhémie. II Esd., xii, 35 (hébreu 36).

    1. MALALÉEL##

MALALÉEL (hébreu : Makâlale’êl ; Septante : MotXeXeT|X), nom d’un patriarche antédiluvien et d’un Israélite.

A. MALALÉEL, patriarche antédiluvien, descendant de Seth, fils de Caïnan et père de Jared. Caïnan l’engendra à l’âge de 70 ans et il engendra lui-même Jared à l’âge de 65 ans. Il vécut huit cent quatre-vingt-quinze ans. Gen., v, 12-17 ; I Par., i, 2. Saint Luc, iii, 3, le nomme dans la généalogie de Notre-Seigneur.

2. MALALÉEL, père de Saphatia, de la tribu de Juda. Il était l’ancêtre d’Athaïas, fils d’Aziam, qui s’établit à Jérusalem après la captivité de Babylone. Athaïas était de la famille de Phares, quoique la ponctuation de la Vulgate latine semble dire le contraire. II Esd., xi, 4. Cf. le texte hébreu et ꝟ. 6.

    1. MALASAR##

MALASAR (hébreu : hammélsar ; Septante : ’A(jt.eX<ràê). Il est raconté au livre de Daniel, 1, 8-20, qu’un personnage auquel le chef des eunuques de Nabuchodonosor avait confié Daniel et ses trois compagnons, permit aux jeunes Hébreux de ne manger que des légumes et de ne boire que de l’eau. Le texte hébreu désigne ce personnage sous le titre de "isban, Dan., i, 11, 16. La Vulgate

a vu dans ce mot un nom propre, Malasar ; de même les Septante, éd. de Sixte-Quint : ’AjieXffàS. Avant les découvertes cunéiformes, on essayait d’expliquer ce mot par le néo-persan ~**Jl « , vini princeps, cellarius. Gesenius, Thésaurus, p. 797. Aujourd’hui on le tient généralement pour un mot babylonien qui désignait un fonctionnaire de la cour. Frd. Delitzsch, dans S. Bær, Daniel, Leipzig, 1882, Prsef., p. xi, propose de voir dans l’hébreu ham-mélsar. l’assyrien massaru, « le gardien, le préfet, » que l’auteur de Daniel a fait précéder de l’article. Dans la tablette K. 8669, ana masarti nazàzu semble s’entendre, en effet, du service de la table royale. Cf. Mittheilungen der Vorderas. GeseiUchaft, 1898, p. 252, lig. 17 ; p. 254, lig. Il et 20. La présence de la lettre l dans l’hébreu s’expliquerait comme celle du X dans le grec pâXaoi[iov, de la racine sémitique o’uo. J. Halévy (communication verbale) croit que le texte massorétique contient la transcription exacte des consonnes du mot assyrien et que la lettre n n’est pas ici l’article hébreu, mais qu’elle répond à l’aspirée douce, >, babylonienne. Ham-mélsar serait donc amêta sîru, « l’homme élevé en dignité. » Cette opinion a pour elle le grec’AjjieXffdiê, très probablement pour’A[ieXc7<xp, car le "i, r, a pu très facilement se changer en t, d, sous la plume du copiste du texte hébreu correspondant. Mais si les expressions de daianu sîru, « le grand juge, » de sukkallu sîru, « le grand envoyé, » etc., se rencontrent fréquemment dans les textes babyloniens ou assyriens, il n’en est pas de même encore, à ma connaissance, pour atnêlu sîru, comme désignation d’une fonction spéciale. Il faudrait donc traduire Dan., i, 11 : « Daniel dit au grand à qui le chef des eunuques avait confié, etc., » et i, 16 : « Le grand emportait les mets et le viii, etc. » Enfin Marti, Dos Buch Daniel, Tùbingue, 1901, p. 5, remarque à la suite de Cheyne que dans certains manuscrits des Septante, on lit un texte tout différent. Dan., i, 11 : ’AëieaSpf tû àva8£ix6évTi àpxi£Uvo13x<j> Êil tôv AavtTJX, etc. Voir Swete, The Old Testament in Greek according to the Septuagint, Cambridge, 1894. Cette leçon supposerait un original dans lequel au lieu des mots’jnoïï-'jt D>DnDn ito ma-iitfN nsSan, on aurait lu

… T -. T - - t v- : - : v un nom propre (Abiesdri ou plutôt, d’après Cheyne, Bêlsazzar, dans son Encyclopàdia biblica, t. iii, 1902, col. 3019), suivi de btMï- 1 : ? nra iwn n’DnBn "vs, « Abies — t - t’.. v- : "t dri (ou Bêlsazzar), le chef des eunuques qui avait été préposé sur Daniel, etc. s Cette correction est complètement arbitraire. F. Martin.