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MAASIAS — MABIRE

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sias signifie « œuvre de Jéhovah ». Il est écrit en hébreu de deux façons différentes. La Vulgate transcrit ordinairement Maasias ; quelquefois, Maasia ; une fois, Masia. Elle a rendu aussi par Maasias un nom dont l’orthographe en hébreu est différente. Voir Maasias 15 et 18.

1. MAASIAS (hébreu : Ma’âsêyâhû ; Septante : Maarsaia ; Alexandrinus : Maam’a), lévite de la famille de Merari qui fit partie de la seconde classe, instituée par David pour remplir les fonctions de portiers du sanctuaire et pour jouer du nébel’al’âlâmôt (c’est-à-dire, probablement, pour chanter avec une voix de soprano) dans les cérémonies sacrées. I Par., xv, 18, 20. Voir Alamoth, t. i, col. 333.

2. MAASIAS (hébreu : Ma’âèêyâhû ; Septante : Maa<rat’a), fils d’Adaïâs, chef de cent hommes, que le grandprêtre Joïada choisit avec quatre autres pour établir le jeune roi Joas sur le trône usurpé par Athalie. II Par., xxiii, 1.

3. MAASIAS (hébreu : Ma’âèêyâhû ; Septante : Maairiou), un des officiers de l’armée du roi de Juda Ozias. II Par., xxvi, 11. Le texte hébreu lui donne le titre de sôtër (Septante : xpi-r^ç, « juge ; » Vulgate : doctor).

4. MAASIAS (hébreu : Ma’âsêyâhû ; Septante : Maairi’a), fils du roi Achaz. Il fut tué par Zéchri, « homme puissant d’Éphraïm, » avec deux autres personnages de la cour du roi de Juda, lorsque Phacée, roi d’Israël, envahit le royaume de Juda, II Par., xxviii, 7. Quelques interprètes supposent sans raison que Maasias n’était pas proprement un « fils du roi », mais que « fils de roi » est dans ce passage un titre de dignité.

5. MAASIAS (hébreu : Ma’âèêyâhû ; Septante : Mocoeira ; A lexandrinus ; Mocatriav), èar, « gouverneur. » de la ville de Jérusalem, qui fut chargé par le roi Josias de réparer le Temple. II Par., xxxiv, 8. D’après certains commentateurs, ce Maasias pourrait être le grand-père de Baruch, secrétaire de Jérémie, Jer., xxxii, 12, et de Saraïas, Jer., li, 59, mais l’orthographe des deux noms est différente en hébreu. Voir Maasias 18.

6. MAASIAS (hébreu : Ma’âèêyâh ; Septante : Maanfa ; Sinaiticus : Maa<r<jr]â ; Vulgate : Maasia), prêtre de la famille de Josué qui, du temps d’Esdras, avait épousé une femme étrangère et tut obligé de la répudier. IEsd., x, 18.

7. MAASIAS (hébreu : Ma’âèêyâh ; Septante : Alexandrinus : Maueéa ;  ; Vulgate : Maasia), prêtre de la iamille de Harim, qui vivait du temps d’Esdras et qui fut obligé de renvoyer une femme étrangère qu’il avait épousée. I Esd., x, 21.

8. MAASIAS (hébreu : Ma’âèêyâh ; Septante : Maasia ; Vulgate : Maasia), prêtre, de la famille de Pheshur. Esdras lui fit renvoyer une femme étrangère qu’il avait épousée. I Esd., x, 22.

9. MAASIAS (hébreu : Ma’âèêyâh ; Septante : Maaat’a), Israélite, des fils de Phahath Moab, qui avait épousé une femme étrangère et s’en sépara du temps d’Esdras. 1 Esd., x, 30.

10. MAASIAS (hébreu : Ma’âèêyâh ; Septante : Maa<nou), fils d’Ananias et père d’Azarias. Ce dernier répara une partie des murs de Jérusalem du temps de Néhémie. II Esd., iii, 23.

11. MAASIA8 (hébreu : Ma’âèêyâh ; Septante : Maact’aj Vulgate : Maasia), un des Israélites qui se tenaient

à la droite d’Esdras, pendant que celui-ci lisait au peuple le livre de la Loi. II Esd., viii, 4.

12. MAASIAS (hébreu : Ma’âèêyâh ; Septante, omis dans la plupart des manuscrits et des éditions ; Complute : Maadt’ocç ; Vulgate : Maasia), un des prêtres qui expliquèrent la Loi au peuple, lorsque Esdras leur en fit la lecture. II Esd., viii, 7. La Vulgate traduit inexactement que les prêtres et les Lévites faisaient garder le silence au peuple.

13. MAASIAS (hébreu : Ma’âèêyâh ; Septante : Mota<ua ; Vulgate : Maasia), un des chefs du peuple qui signèrent l’alliance avec Dieu du temps de Néhémie. II Esd., x, 25.

14. MAASIAS (hébreu : Ma’âèêyâh ; Septante : Maa<rîa ; Vulgate : Maasia), fils de Baruch, de la tribu de Juda, de la branche de Phares, qui habita à Jérusalem après le retour de la captivité. II Esd., xi, 5. Il est possible que ce soit le même qu’Asaïa de I Par., ix, 5, par suite de la chute du meni ou m initial.

15. MAASIAS (hébreu : Ma’âsêyâh ; Septante : Maaciou). II Esd., xi, 7. La Vulgate écrit son nom Masia. Voir Masia.

16. MAASIAS (hébreu : Ma’âèêyâh ; Septante : Bairatou ; Maaaafou), prêtre, père de Sophonie, contemporaine de Jérémie. Jer., xxi, l ; xxix, 25 ; xxxvii, 3. Quelques-uns pensent que ce Maasias est aussi celui qui est appelé père de Sédécias, Jer., xxix, 21, ce dernier nom étant dans ce passage une corruption de Sophonie, mais cette identification n’est pas prouvée. Voir Sophonie 1.

17. MAASIAS (hébreu : Ma’âèêyâh ; omis dans les Septante), père du faux prophète Sédécias, du temps de Jérémie. Jer., xxix, 21. Voir Maasias 16.

18. MAASIAS (hébreu : Mahsêyâh ; Septante : Maacraiov), nom du grand-père du prophète Baruch, secrétaire de Jérémie. Jer., xxxii, 12 ; li, 59 ; Baruch, i, 1. Ce nom, écrit comme les précédents dans les Septante et dans la Vulgate, a une orthographe différente en hébreu : n’ona, Mahsêyâh, au lieu de n’feiyo, Ma’eyasêyâh.

T"- ; 19. MAASIAS (hébreu : Ma’âsêyâhû ; Septante : Maacoctou), fils de Sellum, un des portiers du temple. Il vivait du temps de Jérémie et le prophète conduisit un jour les Réchabites dans une chambre située au-dessus de celle de Maasias. Jer., xxxv, 4. La Vulgate appelle cette chambre thesawwni, « trésor. »

    1. MAAZIA##

MAAZIA (hébreu : Ma’azyâh, « Jéhovah est une forteresse ; » Septante : Maaijia), un des prêtres qui signèrent l’alliance avec Dieu dû temps de Néhémie. II Esd., x, 8. — Ma’azyâh est une forme contractée du nom suivant Ma’azyâhû (Vulgate : Maaziau).

    1. MAAZIAU##

MAAZIAU (hébreu : Ma’azyâhû, « t Jéhovah est une forteresse ; » Septante : Miatrai ; Alexandrinus : MooiJâX), prêtre’, ihêi de la vingt-quatrième et dernière famille sacerdotale instituée par le roi David. I Par., xxiv, 18.

    1. MABIRE Pierre-Hippolyte##

MABIRE Pierre-Hippolyte, ecclésiatique français, né à Vire (Calvados) le 21 décembre 1804, mort à Bayeux le 5 décembre 1884. Ordonné prêtre le 31 mai 1828, Mabire fonda, en 1850, dans le diocèse de Bayeux, auquel il appartenait, l’institution de Sainte-Marie-de-la-Maladrerie, qu’il dirigea jusqu’en 1869. À cette date il fut nommé vicaire général de Bayeux, et il mourut dans l’exercice de cette fonction, — On a de lui : Les Psaumes traduits en français sur le texte hébreu, avec une intro-