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PARTHES — PASSEREAU


m, 8. Après la mort du roi de Macédoine, ils firent partie du royaumeVles Séleucides, Arsace fonda une dynastie nationale, les Arsacides, qui comptèrent trente et un rois, depuis 248 av. J.-C, jusqu’en 226 après J.-C. Au temps des Apôtres le pays était gouverné par Arsace XIX. — ^rtaban III monte sur le trône en l’an 16. Les Parthes {%. 572) vainquirent souvent les Romains depuis Crassus jusqu’à Trajan. Strabon, XI, ix. — Voir H. Kiepert, Manuel de Géographie ancienne, trad. franc., in-8°, Paris, 1887, p. 39-40 ; Th. Mommsen, Histoire romaine, trad. Cagnat et Toutain, in-8°, Paris, 1888, t. x, p. 153-162, 167, 170, 176-178, 190, 191, 246-252.

E. Beuklier.

    1. PARURE##

PARURE, ce qui sert à orner une personne. Voir Bijou, t. ii, col. 1794 ; Ornement, col. 1895.

    1. PARVAÏM##

PARVAÏM (hébreu : Parvâim ; Septante : <J>apoutn ; Aleccandrinus : « papoua’iji), nom de lieu, d’après les uns, d’où provenait l’or dont se servit Salomon pour orner le Temple ; adjectif marquant l’excellence de cet or et non son origine, d’après les autres. La Vulgate a traduit par aurum probatissimum, « or très fin. » II Par., iii, 7 (hébreu, 6). L’opinion la plus probable est que Parvaïm est un nom de pays. Quel est ce pays ? On y a vu (Castell) la ville de Barbatia ou. Parbatia, sur le Tigre, Pline, H. N., vi, 32 ; un double Pérou, à cause de la forme duelle du mot hébreu, c’est-à-dire le Pérou et Mexico (Arias Montanus, Vatable), le Chrysorrhoas ou fleuve d’or en Syrie, l’Ile de Taprobane ou de Ceylan, l’Arabie, l’Inde, etc. Voir D. Schenkel, Bibel-Lexicon, t. iv, 1872, p. 383. A. Sprenger, Die alte Géographie Arabiens, 1875, p. 55, compare Parvaïm avec Farwa dans l’Arabie méridionale, et Ed. Glaser, Skizze der Geschichte und Géographie Arabiens, t. ii, 1890, p. 347, avec Sak el-Farvaïn, dans le Yémamah au nord-est de l’Arabie. Ce qui paraît le plus vraisemblable, c’est que Parvaïm n’est pas autre qu’Ophir, <l’où Salomon avait tiré une grande quantité d’or. Voir Ophir 2, col. 1829.

    1. PARVARIM##

PARVARIM, partie du temple de Jérusalem. II (IV) Reg., xxiii, 11. La Vulgate écrit ce mot Pharurim. Voir Pharurim.

PARVIS ou cours du temple de Jérusalem. Voir Temple.

PAS (Ange del), religieux franciscain, né à Perpignan, en 1540, mort à Rome le 23 août 1596. Théologien très versé dans l’histoire ecclésiastique et la théologie scolastique, il fut tenu en haute estime par les papes Grégoire XIII, Sixte-Quint, Grégoire XIV et Clément VIII. Ce savant religieux laissa de nombreux ouvrages ; parmi ceux qui ont été publiés on remarque : In Marci Evangelium commentaria, m-t », Rome, 1623 ; In Lucse Evangelium commentaria, in-f°, Rome, 1625. Les commentaires sur saint Matthieu et sur saint Jean sont demeurés inédits. Voir Wading, Scriptores Ord. Minorum, in-f°, Rome, 1650, p. 23 ; N. Antonio, Biblolh. Hispana nova, t. i, p. 91.

B. Heurtebize

    1. PASQUAL Raymond##

PASQUAL Raymond, religieux dominicain^ espagnol, mort à Barcelone, en 1593. Maître en Rhéologie, il composa des Commentaria in Êpislolam B. Pauli Apostoli ad llomanos, in-f », Barcelone, 1597. Voir Echard, Scriptores Ord. Priedicatorum, t. ii, p. 310 ; N. Antonio, Biblioth. Hispana nova, t. ii, p. 257.

B. Heurtebize

    1. PASSAGE DE SAINTE MARIE##

PASSAGE DE SAINTE MARIE, livre apocryphe appelé en latin De transitu Virginh Marise, faussement attribué à Méliton. Voir Marie 1, col. 801 ; Méliton, col. 947 ; Assomption, t. i, col. 1137 ; Apocryphes, t.i, col. 769.

    1. PASSEREAU##

PASSEREAU (hébreu : sippôr ; Septante : .ôpviSiov uTpoufliov ; Vulgate : passer), nom générique comprenant les oiseaux que leurs caractères particuliers ne rangent pas dans quelque autre classe. Voir Oiseau, col. 1765.

I. Leurs caractères généraux. — Les passereaux ne comprennent guère que dés oiseaux de petite et de moyenne taille. Ils ont quatre doigts dirigés trois en avant et un en arrière. Tous les oiseaux chanteurs et la plupart des migrateurs rentrent dans cette classe. On les divise surtout d’après la conformation de leur bec.

— 1° Les dentirostres ont le bec échancré près de la pointe et se nourrissent généralement d’insectes. Tels sonts les merles, les sylviadés : traquet, roitelet, fauvette, rossignol, bergeronnelle, etc. — 2° Les fissirostres ont le bec largement fendu. Tels sont l’engoulevent (t. ii, col. 1804), l’hirondelle (t. iii, col. 719) et le martinet (t. iii, col. 720). — 3° Les coniroslres ont le bec, conique et sans échancrure. Tels sont l’alouette, la mésange, le moineau, l’étourneau, le bruant, le corbeau (t. il ; col. 958), etc. — 4° Les ténuirostres ont le bée long, étroit et souvent flexible. À cette classe appartient

573. — Passer moabiticus.

la huppe (t. iii, col. 779). — 5° Les syndactyles ont le doigt externe presque aussi long que celui du milieu. Le marlin-pêeheur fait partie de cette classe. — On ajoute quelquefois à ces divisions celle des zygodactyles ou grimpeurs, qui ont les doigts accouplés, deux devant et deux derrière. Tels sont le pic, le coucou (t. ii, col. 1059), etc.

II. Les passereaux de Palestine. — Les passereaux sont généralement moins nombreux en Palestine que dans d’autres contrées à écarts plus considérables de température. On en compte pourtant 144 espèces, non compris les corbeaux. Les passereaux palestiniens n’ont rien dans le plumage qui les dislingue d’avec ceux des autres pays. Cependantils ne possèdent pas les brillantes couleurs quirendent si remarquables leurs congénèresdes régions tropicales ; ceux qu’on rencontre dans les déserts revêtent même des nuances plus sombres que ceux de nos pays. Le moineau se trouve dans toute la Palestine, représenté par différentes espèces, le passer cisalpina, le passer moabiticus (fig. 573), le passer salicarius ou salicicola, espèce très voisine du moineau commun d’Europe, qui encombre de ses nids lenabqoa zizyphus spina-Christi de la vallée du Jourdain. « Ce passereau, ne trouvant point ici de tuiles sous lesquelles il puisse s’abriter, construit une retraite grossière, absolument sphérique, formée de tiges d’herbes entrelacées ; un trou placé latéralement permet aux habitants de pénétrer dans l’intérieur de la demeure, matelassée avec de la laine et du coton. Cette ouverture ne peut être atteinte que difficilement par les serpents qui cherchent à dévorer les œufs. Ces nids sont toujours placés sur les nabq, et jamais sur d’autres essences. Ainsi, au