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PARABOLE

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Matth., xiii, 45, 46 ; — 8, la senne, Matth., xiii, 47-50 ;

— 9, la moisson, Matth., ix, 37, 38 ; Luc, x, 2 ; — 10, le temps de la joie, Matth., ix, 14, 15 ; Marc, ii, 18-20 ; Luc, v, 33-35 ; — 11, le vieux manteau, Matth., ix, 16 ; Marc, 11, 21 ; Luc, v, 36 ; — 12, le vin nouveau, Matth., ix, 17, Marc, a, 22 ; Luc, v, 37, 38 ; — 13, le vin vieux, Luc, v, 39 ; — 14, les enfants qui jouent, Matth., xi, 16-19 ; Luc, vii, 31-35 ; — 15, la souillure de l’homme, Matth., xv, 10, 11, 15-20 ; Marc, vii, 14-23 ; - 16, la plantation, Matth., xv, 13 ; — 17, les deux aveugles, Matth., xv, 14 ; Luc, vi f 39 ; — 18, le pain des enfants, Matth., xv, 26-27 ; Marc, vil, 27-28 ; - 19, 20, 21, les deux royaumes du Christ et de Satan, Matth., xii, 2530, 43-45 ; Marc, iii, 23-27 ; Luc, xr, 17-26 ; - 22, les ouvriers à la vigne, Matth., XX, 1-16 ; — 23, les deux ffls, Matth., xxi, 28-32 ; — 24, les méchants vignerons, Matth., xxi, 33-46 ; Marc, xii, 1-12 ; Luc, xx, 9-19 ; — 25, le festin royal, Matth., xxii, l-14 ; — 26, les invités au festin, Luc, xiv, 16-24 ; — 27, le figuier, Matth., xxiv, 32, 33 ; Marc, xiii, 28, 29 ; Luc, xxi, 29-31 ; — 28, les aigles, Matth., xxiv, 28 ; Luc, xvii, 37 ; — II » classe, 29, le figuier stérile, Luc, xiii, 6-9 ; — 30, le bon et le mauvais arbre, Matth., vii, 16-20 ; xii, 33-35 ; Luc, vi, 43-45 ; — 31, le pharisien et le publicain, Luc, xviii, 9-14 ; — 32, la place au festin, Luc, xiv, 7-11 ;

— 33, l’invitation aux pauvres, Luc, xiv, 12-14 ; — 34, le _riche insensé, Luc, xii, 16-21 ; — 35, les serviteurs vigilants, Marc, xiii, 33457 ; Luc, xii, 25-38 ; — 36, le serviteur qui veille, Matth., xxiv, 43, 44 ; Luc, xii, 39, 40 ; — 37, l’intendant, Matth., xxiv, 45-51 ; Luc, xii, 41-48 ; — 38, les dix vierges, Matth., xxv, 1-13 ; — 39, la porte fermée, Luc, xiii, 25-30 ; — 40, les cinq talents, Matth., xxv, 14-30 ; — 41, les dix mines, Luc, xix, 11-27 ; — 42, les serviteurs inutiles, Luc, xvii, 7, 10 ; — 43, le bon Samaritain, Luc, x, 30-37 ; — 44,

l’économe infidèle, Luc, xvi, 1-9 ; — 45, le mauvais riche, Luc, xvi, 19-31 ; — 46, les deux maîtres, Matth., vi, 24 ; Luc, xvi, 13 ; — 47, le serviteur impitoyable, Matth., xviii, 23-35 ; — 48, la paille et la poutre, Matth., vu, 3-5 ; Luc, vi, 41-42 ; — 49, les choses saintes aux chiens, les perles aux pourceaux, Matth., vil, 6 ; — 50, l’enfant qui demande à manger, Matth., vii, 9-11 ; Luc, xi, 11-13 ; — 51, l’ami qui emprunte, Luc, xi, 5-8 ; —’52, le juge inique, Luc, xviii, 1-8 ; — 53, les deux débiteurs, Luc, vii, 41-43 ; — 54, le sel de la terre, Matth, , v, 13 ; Marc, ix, 50 ; Luc, xiv, 34, 35 ; — 55, 56, la ville sur la hauteur, la lumière sur le chandelier, Matth., v, 14-16 ; Marc, iv, 21 ; Luc, viii, 16 ; xi, 33 ; — 57, 58, la tour à bâtir, la guerre à entreprendre, Luc, xiv, 28-33 ; — 59, 60, 61, le disciple, le serviteur, le maître, Matth., x, 24, 25 ; Luc, vi, 40 ; Joa., xiii, 16 ; xv, 20 ; — 62, le père de famille prudent, Matth., xiii, 52 ; — 63, la maison sur le roc ou sur le sable, Matth., vn, 24-27 ; Luc, vi, 47-49 ; — 111° classe, 64, la lumière du monde, Joa., iii, 19-21 ; viii, 12 ; ix, 5 ; xii, 35, 36, 46 ;

— 65, le grain de froment, Joa., xii, 24, 25 ; — 66, la branche de vigne, Joa., xv, 1-8 ; — 67, le fils du roi et le tribut, Matth., xvii, 23-26 ; — 68, le médecin, Matth., ix, 12, 13 ; Marc, ii, 17 ; Luc, v, 31, 32 ; - 69, le bon pasteur, Joa., x, 1-16 ; — 70, la brebis perdue, Matth., xviii, 12-14 ; Luc, xv, 3-7 ; — 71, la drachme perdue, Luc, xv, 8-10 ; — 72, le fils prodigue, Luc, xv, 11-32.

— On voit que, dans cette nomenclature, sont entrés plusieurs morceaux dont quelques-uns pourraient être regardés plutôt comme des allégories, tandis que d’autres sont des paraboles indiquées en quelques mots ou

Jt peine esquissées. On trouvera au t. iii, col. 1494, 1495, l’indication des vingt-huit paraboles proprement dites, à l’exclusion de tout ce qui peut être considéré, dans la nomenclature : précédente, comme une simple comparaison, un proverbe ou une ébauche parabolique. .Plusieurs paraboles ont entre elles une assez grande ressemblance, par exemple, 25 et 26, 35 et 36, 40 et

41, ou bien la même parabole est rapportée par les évangélisles à des périodes différentes de la vie publique du Sauveur. Ceci ne doit pas étonner en bonne critique. Il serait impossible de prouver que le divin Maître s’est astreint à ne jamais répéter le même enseignement sous deux formes différentes, ou à ne point redire devant un auditoire nouveau une parabole déjà utilisée ailleurs. Rien au contraire de plus naturel que ces variantes et ces répétitions. — 3. Les sujets des paraboles sont empruntés tantôt à l’agriculture, à la vie pastorale, " à la pêche, 1-4, 8, 9, 16, 22, 24, 27, 29, 30, 54, 65, 66, 69, 70, tantôt à la vie domestique, 5, 11-15, 18, 35-37, 42, 44, 46, 50, 62, 72, tantôt à la vie sociale, 10, 17, 19-21, 25, 26, 31-34, 38-41, 43, 45, 47, 51-53, 59-61, 67, tantôt à différents usages ou à certaines situations, 5-7, 11-13, 28, 48, 49, 55-58, 63, 64, 68, 71. Tous les sujets ainsi exploités par le divin Maître étaient populaires, accessibles à l’intelligence des foules, et maintenant encore d’une signification facile à saisir par ceux qu’on a mis au courant des usages du pays et de l’époque. — 4. Il y a enfin à remarquer la répartition des paraboles dans les évangiles synoptiques. « Saint Matthieu, qui écrivait pour les Juifs et dont le but principal était de leur montrer comment le christianisme devait se substituer à leur religion, a, pour ainsi dire, exclusivement rapporté les paraboles qui tendent à prouver l’objet qu’il se propose. Toutes celles qu’il consigne dans son Évangile ont rapport au décret qui rejette les Juifs pour faire place au christianisme. » "Wiseman, Mélanges religieux, p. 39. Saint Marc n’a qu’une parabole en propre, Marc, iv, 26-29 ; les seize autres qu’il rapporte lui sont communes avec saint Matthieu (1, 4, 10-12, 15, 18-21, 24, 27, 54-56, 68). Saint Luc « ne s’attaque pas aux Juifs, il ne s’efforce pas de déraciner leur préjugés, ni de prouver à ceux d’entre eux qu’il parvient à convertir que le temps de leur religion et de leur nationalité est passé. Il écrit pour les Grecs et pour les néophytes du peuple hellène, c’est-à-dire pour des gens avec lesquels il n’était pas difficile de s’entendre sur ce dernier point. Aussi son objet est-il de mettre sous leurs yeux la supériorité de la morale de Jésus-Christ et de leur faire sentir la beauté de sa religion, en leur démontrant l’influencé qu’elle exerce sur le caractère et la nature de l’homme. » Wiseman, Mélanges religieux, p. 43. Saint Luc a trente et une paraboles en commun avec saint Matthieu (1, 4, 5, 9-12 v 14, 17, 19-21, 24, 27, 28, 30, 35-37, 46, 48, 50, 54-56, 5961, 63, 68, 70) ; il en a dix-neuf qui lui sont propres (13, 26, 29, 31-34, 39, 41-45, 51-53, 57, 58, 71, 72). Ces paraboles sont choisies à dessein par saint Luc pour mettre en relief la miséricorde de Jésus-Christ envers les pécheurs et ainsi attirer à lui les Gréco-Romains auxquels il s’adresse.

4° Interprétation des paraboles. — 1. Notre-Seigneur a daigné interpréter lui-même ses paraboles, Marc, iv, 34, et les Évangélistes nous ont conservé deux spécimens de son interprétation. La première parabole expliquée est celle de la semence. Matth., xlii, 18-23 ; Marc, iv, 13-20 ; Luc, viii, 11-15. On voit que le Sauveur attachait une signification non seulement à l’ensemble, mais encore à certains détails qu’on aurait pu être tenté de négliger. Ainsi les oiseaux du ciel qui mangent la semence tombée sur le chemin représentent Satan qui enlève la bonne parole semée dans les cœurs. Le soleil qui dessèche la semence tombée surle sol pierreux représente les épreuves et les persécutions qui empêchent la bonne parole de fructifier dans les âmes qui ne savent pas résister à la tentation. Les épines qui étouffent la semence quand elle grandit sont s les richesses et les plaisirs de la vie, qui ne permettent pas à la parole de Dieu de porter son fruit. Le Sauveur n’applique ses comparaisons que sur un point