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1983'

PALESTINE

1984

Esldmiyéh, formant la paroi septentrionale de l’ouadi Scha’ir, et a son point culminant à Scheikh Beyâzîd (724 mètres), au nord-est de Sebastiyéh, l’ancienne Samarie. Au sud du Garizim, jusqu'à Vouadi Deir Ballût, que l’on regarde comme une ligne de démarcation entre la Samarie et la Judée, l’enchevêtrement des montagnes continue avec des hauteurs de 805 mètres, à Scheikh Selmân ; 517 mètres à Djémaîn ; 668 mètres à Berukîn. De ces terrasses supérieures descendent assez régulièrement à l’ouest les terrasses successives, coupées de petits chaînons et de vallées, qui forment la transition entre la côte et les hauts sommets.

Le massif judéen n’est séparé du précédent que par une ligne fictive ; il a cependant son caractère particu immédiatement de hauteurs comme le mont Scopus au nord (831 mètres) et la montagne des Oliviers à l’est (818 mètres). Dans les contreforts orientaux, nous trouvons encore des sommets de 729 mètresj comme le Djebel en-Nedjméh ; mais, à la limite de la vallée du Jourdain le Djébél Qaranfal n’est plus qu'à 98 mètres, le Djebel Ektéif à 287 mètres. À l’ouest, nous rencontrons un premier étage de 500 à 600 mètres ; Tibnéh (590 mètres), Deir Ammar (530 mètres), Beit 'Ur elFôqa (617 mètres) ; puis un second de 200 à 300 mètres ; Na’lin (262 mètres), Beit Nûba (203 mètres), etc. Audessous de Jérusalem, la crête se maintient au même niveau qu’au-dessus, avec Beit-Djala (820 mètres), Beit-Lahm ou Bethléhem (777 mètres), le Djebel Furêi 523. — Liftah. D’après une photographie.

lier. Il présente le spécimen le plus complet du « pays haut » palestinien. Sa ligne de faite court presque directement du nord au sud, avec une légère déviation cependant vers le sud-sud-ouest, se rapprochant beaucoup plus du Jourdain et de la mer Morte que de la Méditerranée. Aussi le versant est-il escarpé à l’est, tandis qu’il s’incline doucement vers l’ouest. Les points les plus élevés sont au nord et au sud. Nous pouvons distinguer un premier groupe de hauteurs jusqu'à l’ouadi es-Surar, qui découpe profondément le terrain à l’ouest de Jérusalem. Au-dessous de Tell Asûr, qui va jusqu'à 1 0Il mètres, le niveau supérieur du plateau est de sep ! cents à près de neuf cents mètres. C’est une série de collines proéminentes, de tertres arrondis, aux flancs desquels s'étagent des vergers et des vignes, et dont un village couronne le sommet : Beitin (881 mètres), El-Biréh (893 mètres), Er-Râm (792 mètres), NébiSamuil (895 mètres), Tell el-FM (839 mètres), El-Djib (710 mètres). Ce sont là comme les forts avancés de Jérusalem, assise elle-même sur une éminence dont le point culminant est à 775 (ou.790) mètres, et entourée

dis (759 mètres). Mais bientôt commence le massif hébronien, dont plusieurs points dépassent 900 mètres : Khirbet Teqû'a (850 mètres), Halhûl (997 mètres), ElKhaltl ou Hébron (927 mètres), Yutta (837 mètres), ElKurmul (819 mètres), Es-Semû'a (734 mètres). En descendant vers le sud, il s’abaisse à 622 mètres, Khirbet 'Attir, pour rejoindre progressivement les grandes vallées, Bir es-Séba' ou Bersabée (240 mètres), Khirbet el-Milh (369 mètres). Les contreforts à l’est, assez rapprochés de la mer Morte, atteignent encore une hauteur moyenne de plus de 400 mètres : Qarn elHadjar (445 mètres), Er-Ruéihbéh (447 mètres), Rudjm el-Kurrât (422 mètres), KhaSm Sufr es-Sânï (427 mètres), Zahret el-Arâ'iméh (439 mètres). À l’ouesl nous retrouvons la même altitude à Sara’a (412 mètres), Beit Nettif (462 mètres) ; Beit 'Aûuâ (456 mètres) ; puis le terrain descend à 212 mètres à Tell es-Safiyéh, à 287 mètres à Beit Djibrîn. Voir fig. 524, l’aspect accidenté et dénudé des environs de Jérusalem.

Le massif du Négéb, beaucoup moins connu, est un enchevêtrement de chaînons, séparés par de nombreuses