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JÉTËBATHA — JËTHRAHAM


loin de la pointe septentrionale du golfe Élanitique. Quelques commentateurs croient, mais sans preuves, que les Israélites campèrent à deux reprises différentes à Jétébatha.

JETH (hébreu : Yahaf, voir Jàijath 2, col. 1105 ; Septante : ’Iéè), lévite, descendant de Gersom, fils de Lobni et ancêtre d’Asaph. I Par., vi, 20.

    1. JETHÉLA##

JETHÉLA (hébreu : Jtlâh ; Septante : Ec), a8â ; Alexandrinus .-’Ie6Xex), ville de la tribu de Dan. La situation de Jéthéla est douteuse. Elle était dans le voisinage d’Aïalon, d’Élon et de Thammatha, d’après le seul passage de l’Écriture où elle est nommée. Jos., xix, 42. Selon les explorateurs anglais de la Palestine, Survey of western Palestine, Memoirs, t. iii, 1883, p. 43, ce serait probablement la ruine appelée aujourd’hui Beit Tûl, à cinq kilomètres environ au sud-est de Yalo (Aïalon). On y trouve des restes de fondations. Ibid., p. 86. Voir Dan 2, t. ii, col. 1233.

    1. JÉTHER##

JÉTHER (hébreu : Yéfér), nom, dans la Vulgate, de cinq Israélites et d’une ville de Juda. Sans le texte original, six personnages portent le nom de Jéther. Le sixième, qui est le plus ancien de tous, Jéthro, est appelé Yéfér dans l’Exode, IV, 18. Le nom de Jéther a en hébreu à peu près les mêmes consonnes, mais il est ponctué autrement : Yaffîr.

1. JÉTHER (Septante : Ms8Ép), fils aîné de Gédéon. Lorsque son père eut atteint les rois madianitesZébéeet Salmana qu’il poursuivait après les avoir vaincus, il demanda à son fils de les tuer pour venger le sang de ses parents que ces princes avaient massacrés sur le Thabor, mais Jéther n’était encore qu’un enfant et il n’eut pas le courage de tirer son épée. Jud., viii, 20. Il périt plus tard avec ses frères (Joatham ayant échappé seul au carnage), par ordre d’Abiméiech, fils de Gédéon et d’une femme de second rang, originaire de Sichem. Jud., vm, 31 ; ix, 5.

2. JÉTHER (Septante : ’Iedlp), père d’Amasa et beau-frère de David, dont il avait épousé la sœur Abigail. Voir cependant Abigail 2, t. i, col. 49. II Reg., xvii, 25 ; III Reg., ii, 5, 32 ; I Par., ii, 17. Le texte hébreu l’appelle, II Sam., xvii, 25, Ytra’, forme que la Vulgate a rendue par Jetra. La nationalité de Jéther est douteuse, à cause de la discordance des différents textes, qui le font, les uns originaire de Jezræl, les autres simplement Israélite, les autres enfin Ismaélite. D’après la Vulgate, II Reg., xvii, 25, il était « de Jezræl », mais l’hébreu porte en cet endroit « Israélite ». Cette dernière leçon est, il est vrai, fort suspecte, parce qu’on ne s’explique pas pourquoi l’auteur sacré ferait remarquer que Jéther était Israélite, dés lors qu’il vivait en Israël et épousait une Israélite. D’après I Par., ii, 17, Jéther était Ismaélite ; cette lecture est préférée par la plupart des critiques. La leçon Jezraélite a néanmoins pour elle, outre la Vulgate, l’édition sixtine des Septante.

S. JÉTHER (Septante : ’Ie6ép), fils atné de Jada, de la tribu de Juda, dans la branche d’Hesron. Il mourut sans postérité. I Par., ii, 32.

4. JÉTHER (Septante : ’IeJlp), fils d’Ezra, de la ribu de Juda. I Par., iv, 17.

5. JÉTHER (Septante : ’IsBrjp), chef d’une famille de la tribu d’Aser. I Par., vii, .38. Quelques commentateurs pensent qu’il est le même que celui qui est appelé Jéthran au }. 37.

6. JÉTHER (hébreu : Yattir ; Septante : ’Isôsp, re8<ip),

ville sacerdotale située dans la tribu de Juda. Elle est nommée, Jos., xv, 48, comme faisant partie du territoire de Juda, et Jos., xxi, 14 et I Par., vi, 58 (hébreu, 42), comme ayant été donnée aux descendants d’Aaron. Dans I Reg., xxx, 27, Jéther est mentionnée parmi les villes à qui David envoya une part du butin pris sur les Amalécites, lorsqu’il les poursuivit et les battit pour leur enlever les dépouilles de Siceleg. Deux des soldats de David, qui étaient allés se joindre à lui pendant la persécution de Saul, Ira et Gareb (voir ces noms), étaient probablement de Jéther. Voir Jéthrite, col. 1521. Dans la liste de Josué, xv, 48, Jéther fait partie du groupe de la partie montagneuse de Juda, entre Samir et Socoth, et non loin de Dabir. Eusèbe et saint Jérôme, Onomastica sacra, édit. Larsow et Parthey, 1862, p. 232, disent que c’était de leur temps une localité importante, située au milieu du Daroma, près de Malatha, à vingt milles romains d’Éleuthéropolis (Beit-Djibrin), et habitée seulement par des chrétiens. Ed. Robinson, Biblical Besearches, 2e édit., t. i, p. 494, l’a identifiée avec le’Attir actuel, et cette identification est assez généralement admise comme probable (Fr. Buhl, Géographie des alten Palàstina, 1896, p. 164), quoique le ain initial du nom actuel soit difficile à expliquer et qu’elle ne soit pas à vingt milles romains (29 tln 600) de Beit-Djibrin comme le dit Eusèbe, mais à vingt-quatre (35 lm 500). Si l’on admet l’identification, il faut reconnaître une erreur de chiffres dans Eusèbe.’Attir est à seize kilomètres au nord de Tell el-Mihl (Molada) et à dix-neuf kilomètres environ au sud-ouest d’Hébron. Ses ruines sont sur deux collines peu élevées. « La colline orientale, dit V. Guérin, Judée, t. iii, p. 198, était le site de la ville proprement dite. Les maisons qui la couvraient étaient pour la plupart bâties en pierre de taille d’un appareil moyen. Un certain nombre d’entre elles sont encore debout. Voûtées intérieurement, elles offrent à l’extérieur l’apparence d’une petite construction carrée surmontée d’une terrasse. Quant aux voûtes de ces mo-’destes habitations, elles sont généralement cintrées ; quelques-unes néanmoins sont encore ogivales. Un caveau creusé dans le roc servait à chaque famille de magasin souterrain. » On remarque çà et là des tronçons de colonnes. Sur la colline occidentale gisent quelques fûtsmutilés de colonnes monolithes, au milieu des débris, d’un édifice qui doit avoir été une église chrétienne. Au bas, du côté de l’est, est un birket ou piscine. Voir Survey of western Palestine, Memoirs, t. iii, p. 404, 408. F. Vigourobx.

    1. JÉTHETH##

JÉTHETH (hébreu : Yéféf ; Septante : ’ltU ? ; Aleœandrinus : ’Ieëép, dans Gen., xxxvi, 40 ; ’Ie9é9, dans I Par., i, 51), un des chefs Çallûf) d’Édom, dans la généalogie de la postérité d’Ésau.

    1. JETHMA##


JETHMA.(hébreu : Itmâh ; Septante : ’IeGa^â), Moabite qui s’attacha à la fortune de David et fut l’un de ses. vaillants soldats. I Par., xi, 46.

    1. JETHNAM##

JETHNAM (hébreu : Ifnân ; Septante : ’Aaoptwvae’v ; Alexandrinus : ’ISvaÇîç ; dans le premier mot Itnân est amalgamé avec le nom d’Asor qui précède dans le texte, et dans le second, avec Ziph qui suit ; la recension de Lucien portait exactement’I8vôv, Zei’ç), ville de la tribu de Juda, dans le Négeb. Jos., xv, 23. Elle était dans la partie méridionale de Juda et près du désert, du côté de Cadès, . mais le site n’en a pas été retrouvé.

    1. JÉTHRAAM##

JÉTHRAAM (hébreu : ’I(re’âm ; Septante : ’IîŒpocaiL et’Is9paâ(x), le sixième fils de David, né à Hébron. Sa mère s’appelait Égla. II Reg., iii, 5 ; I Par., iii, 3. Soa nom est écrit Jéthraham dans ce second passage.

    1. JËTHRAHAM##


JËTHRAHAM. Voir Jéthraam.