Page:Dictionnaire de la Bible - F. Vigouroux - Tome III.djvu/727

Cette page n’a pas encore été corrigée

1399

JÉSÉIAS — JÉSIMON

(1400

    1. JÉSÉIAS##


JÉSÉIAS, nom, dans la Vulgate, de deux Israélites. Voir Isaie, col. 941.

1. JÉSÉIAS (hébreu ; YeSa’eyâh ; Septante : ’Itaiâç), fils de Phaltias, d’après la Vulgate et les Septante ; fils d’Hananias et frère de Phaltias d’après l’hébreu. Il était de la tribu de Juda et petit-fils ou arrière-petit-fils de Zorobabel. I Par., iii, 21.

    1. JÉSÉIAS##


2. JÉSÉIAS, nom dans la Vulgate, I Par., xxv, 3, du fils d’Idithun qu’elle appelle, I Par., xxv, 15, Jésaias. Voir Jésaias, col. 1397.

    1. JÉSÉMA##

JÉSÉMA (hébreu : lsmd’; Septante : ’Isunâv), second fils d’Étam, de la tribu de Juda. Peut-être est-ce un nom de localité. I Par., iv, 3.

    1. JÉSER##

JÉSER (hébreu : Yêsér ; Septante : ’laaâap ; ’Iensp et’Ad-^p), troisième-fils de Nephthali, et petit-fils de Jacob, chef de la famille des Jésérites. Gen., xlvi, 24 ; Num., xxvi, 49 ; I Par., vii, 13.

    1. JÉSÉRITES##

JÉSÉRITES (hébreu : hay-Iserl ; Septante : ô’Isaîpt ; Vulgate : Jesentse), descendants de Jéser, un des chefs de famille de la tribu de Nephthali. Ils furent recensés dans le pays de Moab par Moïse. Num., xxvi, 49.

    1. JÉSÉSI##

JÉSÉSI (hébreu : Yesisaï ; Septante : ’Ieuaî), fils de Jeddo, de la tribu de Gad. Ses descendants furent recensés dans le pays de Galaad du temps deJoatham, roi de Juda. I Par., v, 14, 16-17. JÉSI (hébreu. Jse’î), nom de quatre Israélites.

1. JÉSI (Septante : ’I<rejju : rjX ; Alexandrinus : ’Ieuet’), fils d’Apphaim et père de Sésan, descendant d’Hesron, de la tribu de Juda. I Par., II, 31.

2. JÉSI (Septante : 2si), père de Zoheth et de Benzoheth, de la tribu de Juda. Certains commentateurs l’identifient avec Jési 1, mais leur postérité n’est pas la même. I Par., iv, 20.

3. JÉSI (Septante : ’Is<ri)> père de Phaltias, de Naarias, de Raphaia et d’Oziel, de la tribu de Siméon, qui, sous le règne d’Ézéchias, allèrent attaquer les Amalécites qui s’étaient établis sur le mont Séir, les battirent et s’y fixèrent eux-mêmes. I Par., iv, 42.

4. JÉSI (Septante : Est ; Alexandrinus : ’Ieusi), un des chefs de la demi-tribu de Manassé transjordanique. I Par., v, 24.

    1. JÉSIA##

JÉSIA, nom, dans la Vulgate, de trois Israélites qui en hébreu s’appellent Issîyâh et Iêsiyahû. Deux autres, dont le nom en hébreu est le même que Jésia, sont appelés dans la Vulgate Jésias et Josué 6.

1. JÉSIA (hébreu : Usîyâh ; Septante : ’Ie<jîa), le dernier des fils d’Izrahia, de la tribu d’Issachar, un des chefs de sa tribu sous le règne de David. I Par., vii, 3.

2. JÉSIA (hébreu : Issîydhû ; Septante : ’I^)(rouvi ; Alexandrinus : ’Itala), benjamite qui alla rejoindre David à Siceleg et fut un de ses vaillants soldats. I Par., Xii, 6.

3. JÉSIA (hébreu : Issîyâh ; Septante : ’laii), lévite, de la famille de Caath. I Par., xxiii, 20 ; xxiv, 25.

    1. JESIAS##

JESIAS (hébreu : Issiyâh ; Alexandrinus : Ieac’ac), lévite, descendant d’Eliézer, fils de Moïse. Sous le règne de David, il était chef de la famille de Rohobia. I Par.,

xxiv, 21. La Vulgate l’appelle Isaias dans I Par., xxvi, 25. Voir Isaie 3, col. 985.

    1. JÉSIEL##


JÉSIEL, fils aîné de Nephthali. Num., xxvi, 48. Ile «-t appelé Jasiel dans Gen., xlvi, 24, et I Par., vii, 13. Voir JasielI, col. 1139.

    1. JÉSIÉLITES##

JÉSIÉLITES (hébreu : hay-Yahse’êli ; Septante : 4’A<rn)> ! ’), famille descendant de Jésiel (Jasiel) qui fut dénombrée par ordre de Moïse dans le pays de Moab. Num., xxvi, 48.

    1. JÉSIMON (hébreu ha-Yesimôn##


JÉSIMON (hébreu ha-Yesimôn, avec l’article, « le désert ; » Septante : ?] èpvjjjioç dans les Nombres ; ô’Ie<7<raiuôç, I Reg., xxiii, 19, 24 ; 6’Ie<7<reu.o< ;, IReg., xxvi, 1, 3), nom de deux déserts dans l’Écriture. La Vulgate a conservé le nom hébreu Jesimon dans les Rois, excepté I Reg., xxiii, 19, où elle l’a traduit par « désert ». Au livre des Nombres, elle a traduit, à la suite des Septante, par desertum, Num., xxi, 20, et par sohlvdo, Num., xxiii, 28. Dans ces deux passages du livre des Nombres, le nom de Jésimon sert à déterminer, une première fois, la situation du mont Phasgah et, une seconde, la situation du Phogor : il est dit du sommet de ces deux montagnes qu’elles sont « vis-à-vis de Jésimon ». — Dans le premier livre des Rois, Jésimon désigne une partie du désert de Juda, dans le voisinage de Ziph et de Maon. — Le mot hébreu Yesimôn se lit dans sept autres passages de la Bible hébraïque, où il est employé en parallélisme (excepté Ps. LVIH, 8) comme synonyme de nudbdr, « le désert. » Deut., xxxii, 10 ; Ps. lxviii, 8 ; lxxvio, 40 ; evi, 14 ; cvii, 4j(hébreu) ; Is., xiiil, 19, 20. Excepté dans les trois derniers passages, où il y a tout au plus une allusion indirecte à la sortie d’Egypte, Yesimôn dans les quatre premiers est dit, comme midbdr, du pays qu’ont traversé les Israélites pour se rendre dans la Terre Promise. Mais il y a cette différence entre l’emploi de Yesîmon dans ces endroits, d’une part, et dans les Nombres et les Rois, de l’autre, qu’il est toujours précédé de l’article dans ces deux derniers livres, tandis qu’il ne l’est jamais dans les Psaumes et dans Isaie, non plus que dans le Deutéronome. On peut conclure de là que le Jésimon dont parle Moïse dans le Pentateuque et le Jésimon dont il est question dans l’histoire de David sont deux localités qui avaient spécialement reçu le nom par excellence de Jésimon, sans doute à cause de leur aridité caractéristique. Il y a, en effet, entre le midbdr et le yesimôn, quoique l’un et l’autie signifient « désert », cette différence, que celui-là signifie « un lieu désert », mais quiproduitde l’herbe, « un pacage, » tandis que yesimôn est un lieu sec, désolé et qui ne produit rien. Voir Désert, 1° et 4°, t. ii, col. 1388 et 1390.

1° Le Yesîmôn. des Nombres, xxi, 20 ; xxiii, 28, était situé dans le pays de Moab, au nord de la mer Morte, à l’est du Jourdain et non loin de son embouchure, dans le G hôr-el-Belqa actuel et dans le voisinage de Betlijesimoth (aujourd’hui’Atn Sûeiméh), t. ii, col. 1686, mais il n’est pas possible d’en déterminer plus exactement la position. Une ancienne inscription assyrienne du roi Assurbelkala, fils de Théglathphalasar I er, vers 1001 avant J.-C, mentionne un district de Palestine appelé Yasumum qui est peut-être le Yesimôn du Pentateuque. Voir Fr. Hommel, Die altisræhlische Vberhefening, in-12, Munich, 1897, p. 197, 255.

2° Le Yesimôn du premier livre des Rois se trouvait, d’après les données de l’auteur sacré, au nord et vis-àvis de la colline d’Hachila (col. 390), près de Ziph, I Reg., xxiii, 15, 19 ; xxvi, 1-3, et également au nord du désert de Maon. Ziph et Maon étant connus (voir ces deur mots), on peut fixer approximativement, mais non d’une manière précise, la situation de Jésimon dans ces parages au nord-est de la ville de Carmel. Les déserts de Ziph et