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JÉBUSÉENS — JÉCHONIAS


    1. JÉBUSÉENS##

JÉBUSÉENS (hébreu : hay-Yebûsî, avec l’article, partout excepté II Reg., v, 8 ; I Par., xi, 6 ; Zach., ix, 7, oùl’ontrouvesimplement Fetûsî/Septante^’lEgouffaîoi ;, le plus souvent au singulier, quelquefois au pluriel ; ’Is60u(jt’, Jud., xix, ll ; Esd., ix, 1), nom d’une peuplade de la Palestine issue de Chanaan. Gen., x, 16 ; I Par., i, 14. Mentionnée entre les Héthéens et les Amorrhéens, elle habitait comme eux la partie montagneuse du pays. Num., xiii, 30 ; Jos., XI, 3. Dans la liste des peuples qui occupaient la Terre promise avant l’arrivée des Hébreux, liste qui revient assez souvent et d’une manière presque identique dans la Bible, elle tient la dernière place (excepté Judith, v, 20), sans doute parce qu’elle était la moins nombreuse. Cf. Gen., xv, 21 ; Eiod., iii, 8, 17 ; xiii.

caractère des Jébuséens. Ce qu’il y a de certain, c’est qu’ils surent admirablement choisir leur capitale, la place la mieux pourvue de défenses naturelles au sein de la contrée. Voir Jérusalem. S’ils la perdirent, ce fut par un excès de confiance en sa force, et plutôt par une sorte de bravade de leur part que par manque de courage. II Reg., v, 6, 8. Leur caractère guerrier paraît, en effet, dans l’ardeur avec laquelle, sous la conduite de leur roi, ils se soulèvent contre Gabaon, dans la ligue qu’ils forment pour châtier la cité transfuge. Jos., x 1-5. Leurs mœurs et leur religion durent être celles des Chananéens. Il en est de même de leur langue. —’Le seul Jébuséen désigné nominativement dans l’Écriture est Oman. Voir Orkan. A. Legendrl.

214 Prise d’une ville par les Assyriens et prisonniers emmenés captifs. Koyoundjik. D’après Layard, Monuments o[ Nineveh, t. ii, pl. 31.

5 ; xxiii, 23 ; xxxiii, 2 ; xxxiv, 11 ; Deut., vii, 1 ; xx, 17 ; Jos., iii, 10 ; ix, 1 ; xii, 8, xxiv, ll ; Jud., iii, 5 ; III Reg., ix, 20 ; II Par., viii, 7 ; Esd., ix, 1 ; Neh., ix, 8. Elle avait pour capitale Jébus ou Jérusalem, Jud., xix, 11, dont le roi, Adonisédech, fut vaincu devant Gabaon, poursuivi et mis à mort par Josué. Jos., x, 1, 5, 23, 26 ; XII, 10. Cependant les Israélites ne purent chasser les habitants de cette ville, Jos., xv, 63 ; Jud., i, 21, et les Jébuséens restèrent maîtres de la citadelle jusqu’au jour où David s’en empara. II Reg., v, 6, 8 ; I Par., xi, 4, 6. Par cette conquête, les vaincus ne furent pas complètement dépossédés, puisque nous voyons le vainqueur lui-même acheter d’Areuna ou Oman le Jébuséen l’aire où il élèvera un autel et où plus tard le temple sera bâti. II Reg., xxiv, 16, 18 ; I Par., xxi, 15, 18, 28 ; II Par., iii, 1. Cependant, en perdant leur nationalité, « 1 est probable qu’ils s’incorporèrent peu à peu aux Hébreux, comme le laisse supposer une comparaison de Zacharie, ix, 7. — La Bible ne nous donne aucun renseignement qui nous permette d’apprécier le

    1. JECÉMIA##

JECÉMIA (hébreu : Yeqamydh ; Septante : ’Isxenîa ; Alexandrinus : ’Iexsvia), de la tribu de Juda, fils du roi de Jérusalem, Jéchomias. IPar., iii, 18. — Un autre descendant de Juda par Sésan, qui porte le même nom en hébreu, est appelé dans la Vulgate Icamia. I Par., ii, 41. Voir col. 803.

    1. JÉCHÉLIA##

JÉCHÉLIA (hébreu : Yekolydhû ; Septante : ’IzyOJ.a), femme d’Amasias, roi de Juda, et mère du roi Ozias, son successeur. Elle était de Jérusalem. IV Reg., xv, 2 ; II Par., xxvi, 3. Dans ce dernier passage, le nom de la reine est^crit en hébreu : Yekolydh.

    1. JÉCHONIAS##

JÉCHONIAS (hébreu : Yehônyâh, I Par., iii, 16, 17 ; Esth., ii, 6 ; Jer., xxvii, 20 ; xxviii, 4, Yehôyâkîn, II (IV) Reg., xxiv, 6, 8, 12, 15 ; II Par., xxxvi, 9 ; Jer., lu, 31 ; Yôydkîn, Ezech., i, 2 ; une fois, Jer., xxiv, 1, Yekonyâhû ; une autre fois, au chetib, Jer., xxvii, 30, Yehônyâh ; Konyâhû, Jer., xxii, 24, 28 ; xxxvii, 1 ; Septante ; Me^ovia ;, ’I^X 1’! * ! etc.), l’avant-dernierdesroisde