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JARAMOTH — JARDIN


ment, Londres, 1889, p. 96, 148, 150. La correspondance onomastique est exacte ; mais ce point est trop au-dessous et en dehors des limites d’Issachar pour qu’on puisse admettre cette hypothèse. Quelques-uns ont cherché Jaramoth sur le Djebel Fuqu’a ou mont Gelboé, au village de Vézar (EUMézar, selon V. Guérin, Samarie, t. i, p. 325), sous prétexte que uézar en arabe a le sens de « montagne élevée » ou de hauteur comme Ramoth. Cf. Knobel, dans Kcil, Josaa, Leipzig, 1874, p. 154, note 1.

Vulgate : horltts, paradisus, pomarium), enclos diversement planté en vue de l’agrément ou de l’utilité. Le karmél est un jardin ou un verger ; les versions n’ont pas compris ce sens et ont simplement reproduit le mot hébreu : y, épu, £i, . xipî<- » iXov, charmel, carmelm. Le pardês est un jardin plus considérable, une sorte de parc tel que le concevaient les Perses. Le mot pardês ne se lit que dans de rares passages de la Bible hébraïque. Cant., iv, 13 ; Eccle., ii, 5 ; II Lsd., ii, 8 ; cf. Eccli.,

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204. — Jardin entourant une villa égyptienne, xviii’dynastie. D’après ReseUini, Monurnenti storici, pl. lxi^.

C’est une simple conjecture sans appui suffisant. De même nature est l’opinion de V. Guérin, Galilée, t. i, p. 132, qui serait disposé à placer l’antique cité hébraïque à Kaukab el-Haua, au nord de Béisân ou Scythopolis, situé sur un point élevé et dont la forteresse est désignée par les historiens du moyen âge sous le nom de Belvoir ou de Belvédère. Nous sommes obligés de conclure que l’emplacement de Jaramoth est inconnu.

A. Legendre.
    1. JARCHI##


JARCHI. Voir Raschi.

    1. JARDIN##

JARDIN (hébreu : gan, gannâh, ginndh, en assyrien : gânnatu ; karniél ; pardês, du zend pairidaêza, en assjrien : pardisu : Septante : xtjtco ;, irapccôei<roc ;

xxiv, 41 ; XL, 17, 28. Par contre, la traduction 7tapâ8siiroc, paradisus, a été introduite par les versions dans bon nombre de passages où l’hébreu porte gan. Gen., ii, 8, etc. ; m, 1, etc. ; xiii, 10 ; Ezech., xxviii, 13 ; xxxi, 8, 9.

I. Jardins mentionnés dans la Bible v — 1° Le jardin de l’Éden. — Ce jardin s’appelait gan Edèn, « jardin de volupté, » Gen., ii, 15 ; iii, 23-24 (n, 3 gdn be-’Éden), c’est-à-dire destiné à procurer à l’homme l’agrément le plus complet. Le Seigneur lui-même l’avait planté, ce qui signifie qu’il avait préparé en ce lieu, avec une attention particulière, tout ce qui pouvait plaire à l’homme. Les Septante ayant traduit gan’Édén par irapâSciiro ; èv’ESép., Gen., ii, 8, et par itapiSstiTo ; t » jî Tpuçîjç, Gen., ii, 15 ; iii, 23, 25 et la Vulgate à leur suite, par paraduus