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JACQUES DE SARUG — JAGER


rug, sa vie, son temps, ses œuvres, ses croyances, dans la Bévue des sciences ecclésiastiques, 4e série, - 1. ai, oct.nov. 1876, p. 309, 385. Voir aussi la correspondance de Jacques de Sarug avec les moines du couvent de Mar Bassus près d’Apamée, éditée avec traduction française par l’abbé Martin dans la Zeitschrift des deutschen niorgent ândischen Gesellschaft, 1876, t. xxx, p. 217-275. D’ailleurs Jacques était du nombre des évêques qui, sous Justin I tr, consacrèrent Jean de Telia, un fervent monophysite. Voir Kleyn, Het Leven van Joh. van Telia, Leyde, 1882, p. vii, 31.

La plupart des œuvres de Jacques de Sarug existent encore, inédites, dans les manuscrits syriaques du Vatican, du British Muséum, de Paris, d’Oxford et de Berlin. Ms r Graffin a réuni des transcriptions et des photographies de ces manuscrits pour en donner une édition complète. Les homélies relatives à la Bible seront rangées dans l’ordre des livres et des récits qu’elles commentent. Citons, parmi les ouvrages édités, l’homélie sur le char d’Ezéchiel, publiée par Mœsinger, Monumenla syriaca, t. ii, p. 761, et par Cardohi, Liber Thesauri, Rome, 1875, p. 13 ; Sechs Homihen des h. Jacob von Sarug, traduites par Zingerle, BonD, 1867. Zingerle a aussi publié l’homélie sur Thamar, Sermo de Thamar, Inspruck, 1871, et Bickell a traduit en allemand quelques homélies dans la Bibliothek der Kirchenvâter de Thalhofer, n. 58, Kempten, 1872. Wenig en avait édité deux dans Hchola syrxaca, Inspruck, 1866, etc. — Voir Bar Hébræus, Chronicon ecclesiasticum, in-8°, Louvain, 1872-1877, t. i ; Assemani, Bibhotheca orientahs, in-f », Rome, 1719-1728, 1. 1, 283-340 ; t. ii, 321 ; t. iii, 385-388 ; Acta sanctorum, octobris t. xii, p. 824-831, 897 ; Abbeloos, De vita etscriptis sancti Jacobi Batnarum Sarugi in Mesopotamia episcopi, in-8°, Louvain 1867 ; Rubens Cuvai, La littérature syriaque, Paris, 1899, p. 352-356.

F. Nau.

JAOA (hébreu : Yâdâ’; Septante : ’IaSaé et AaSai), de la tribu de Juda, second fils d’Onam, fils lui-même de Jéraméel et de sa seconde femme Atara. Voir Atara, t. l, col. 1 199. Le frère aîné de Jada s’appelait Séméi. Il eut pour fils Jéther et Jonathan. I Par., ii, 28, 32.

    1. JADAÏA##

JADAÏA (hébreu : Yeda’eyâh ; Septante : ’USovi.) chef, du temps de David, de la seconde classe sacerdotale. Ses descendants revinrent à Jérusalem après la captivité de Babylone. I Esd., ii, 36. Il est appelé ailleurs dans la Vulgate Idaîa, Jédéia, etc. VoirlDAiA 2, col. 806.

    1. JADASON##


JADASON, rivière mentionnée une seule fois dans Écriture, Judith, l, 6 ; et encore ne se trouve-t-elle que dans la Vulgate, car le texte grec porte Têaum) ?, l’Hydaspe. Ce dernier nom est lui-même une erreur évidente de transcription. Nous lisons, en effet, dans le grec, plus développé et plus exact que la version latine : « En ces jours-là, le roi Nabuchodonosor fit la guerre au roi Arphaxad dans la grande plaine qui est sur les confins de Ragaù ; et se joignirent à lui tous les habitants du district montagneux et tous les habitants des bords de l’Euphrate, et du Tigre, et de l’Hydaspe. » Or l’Hydaspe, la Vitasld de la géographie sanscrite, est une grande rivière de l’extrémité nord-ouest de l’Inde, appelée aujourd’hui Djélani, le plus occidental des quatre grands tributaires du Sindh ou Indus qui arrosent le Pendjab. L’énorme distance qui la sépare du Tigre et de l’Euphrate, aussi bien que des autres contrées signalées dans le récit, empêche de compter ses riverains parmi les peuples qui s’allièrent aux Assyriens pour combattre les Mèdes. Il est donc certain qu’il y a dans le texte une faute de copiste. Si l’on cherche dans la région indiquée ici un nom qui se rapproche de’l"îâ « nic> on trouvera facilement Xoiffmn et l’on comprendra que les deux aient pu être aisément confondus. Le Choaspès des Grecs est généralement identifié avec la Kerkha, en

turc Kara-sou, rivière de la région occidentale de la Perse, affluent gauche du Schatt-el-Arab, qu’il rejoint à une petite distance en aval du confluent de l’Euphrate et du Tigre. Son cours, qui est d’environ 600 kilomètres, ne baigne aucune cité considérable, mais seulement de rares villages et des ruines, parmi lesquelles celles de Roudbar, datant des Sassanides, et celles de Suse, l’ancienne capitale de la Perse. Nous arrivons à la même conclusion en suivant la version syriaque, qui, au lieu de’Yôi<jm)£, donne Ulai ; c’est le >W, ’Ulâi, de Daniel,

T

vin, 2, fleuve du pajs d’Elam, le nâr XJ-la-ai des inscriptions assj riennes, rEOiatoç, Eulieus, des Grecs et des Romains. Un certain nombre d’auteurs l’identifient aec le Choaspès ou la Kerkha ; d’autres cependant l’assimilent au Karûn ou Kurân, qui vient aujourd’hui déboucher en aval de Bassorah, dans le Schatt-el-Arab, par conséquent un peu au-dessous du premier. Voir Ulaï.

A. Legendre.
    1. JADDO##

JADDO (hébreu : Iddô ; Septante : ’IaSai), fils de Zacharie, chef de la tribu de Manassé transjordanique au temps de David. I Par., xxvii, 21.

    1. JADIAS##

JADIAS (hébreu : Yéhdeyâhû, « union de Jéhovah [ ?] ; » Septante : ’IaStaç), serviteur de David, originaire d’une localité inconnue appelée Méronath. Le roi lui avait confié le soin de ses ânesses, d’après l’hébreu (les Septante et la Vulgate lisent ôvwv et asmos, « les ânes » ). I Par., xxvii, 30. — Un autre Israélite, qui portait le même nom en hébreu, est appelé dans la Vulgate Jéhédéia. [ Par., xxiv, 20.

    1. JADIEL##


JADIEL, nom de deux Israélites. La Vulgate écrit ce nom Jadihel, excepté dans I Par., vii, 6. Voir Jadihel 1.

    1. JADIHEL##

JADIHEL (hébreu : Yedî’â'ël, « que Dieu connaisse » ), nom de trois ou de quatre Israélites dans le texte hébreu. La Vulgate appelle deux d’entre eux Jadihel et elle appelle Jédihel les deux qui sont nommés dans I Par., xi, 45, et xii, 20. Voir Jédihel.

1. JADIHEL (Septante : ’leS(^À), fils de Benjamin et petit-fils de Jacob. I Par., vii, 6, 10, 11. Son nom est écrit Jadiel dans I Par., vii, 6. Il est nommé ici comme le troisième (ou plutôt le second fils) de Benjamin, tandis que, Gen., xlvi, 21, le troisième filsde cepatriarche (ou le second, voir Béchor, - t. i, col. 1636) est appelé Asbel. Asbel est dit le second fils de Benjamin, dans I Par., viii, 1, et il est probablement le même que Jadihel. Ses descendants, du temps de David, étaient au nombre de 17200 capables de porter les armes. I Par., vu, 11. Voir Benjamin 1, t. i, col. 1589.

2. JADIHEL (Septante : ’Ia8tY)X), lévite, second fils de Mésélémia, descendant de Coré, un des portiers de la maison de Dieu du temps de David. I Par., xxvi, 2.

    1. JADON##

JADON (hébreu : Yâdôn, « juge ; v » Septante : Eùdepwv ; il est omis dans les manuscrits Valicanus, Alexandrinus, Sinaiticus), un de ceux qui, après le retour de la captivité, du temps de Néhémie, travaillèrent avec les Gabaonites et lesgensdeMaspha à la reconstruction des murs de Jérusalem. Il était de Méronath. II Esd., iii, 7.

    1. JAFFA##

JAFFA, ville de Palestine. Voir Juppé.

    1. JAGER Jean Nicolas##


JAGER Jean Nicolas, prélat français, né à Grening (Moselle) le 17 juin 1790, mort à Paris le 5 février 1868. Après de bonnes études au collège ecclésiastique d’Isming, Jager entra, en 1809, au grand séminaire de Nancy où il reçut la prêtrise en 1813. Il devint ensuite pro-secrétaire de l’évêché de Nancy, puis supérieur, après Rohrbacher, du collège d’Isming. En 1810 il fonda à Vie une maison d’éducation et la dirigea jusqu’en