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ISAIE (LE LIVRE D’) — ISBOSETH


& édit., de Knobel, 1892 ; *Nâgelsbach, Der Prophet Jesaja, dans le Bîbelwerk de Lange, Leipzig, 1877 ; * B. Duhm, Dos Buch Jesaia, dans le Hand-Kommentar de Nowack, Leipzig, 1892 ; * T. K. Cheyne, The book of Isaiah chronologically arrangea, 1870 ; Id., The Prophéties of Israël, 1880, 1884 ; Id., The Book of the prophet Isaiah, part, x de la Polychrome Bible, The sacred books of the old and new Testament, English translation, in-4°, Londres, 1898 ; Id., The Book of the prophet lsaïah, critical édition of the hébrew text, part, x de The sacred Books of t)ie old Testament, Leipzig, 1899 ; *M. L. Kellner, T/ie prophéties of Israël, Cambridge, 1895 ; *J. Skinner, dans Cambridge Bible for Schools, 1896 ; *A. B. Davidson, dans VExpositor, août et septembre 1883 ; février, avril, octobre, novembre, décembre 1884, sur les chapitres xl-lxvi. — II. critique et explication du texte : * David Kocher, Vindicte sacri textus hebr. Esaix vatis, adversus D. Rob. Lowthî criticam, Berne 1786 ; * A. Kroehmal, Haksaw Wehamichlow, 1875 ; *Paul de Lagarde, Semitica, i, 1878, p. 1-32 ; * J. Barth, -BeiJmje zur Erklàrung des Jesaias, 1885 ; *J. Bachmànn, Altlest. Untersuchungen, 1894, p. 49-100 ; *H. Oort, dans la Theol. Tijdschi-ift, 1886, p. 561-568 (sur Is., iii, 16-iv, 6) ; 1891, p. 461-477, Kritische Anteekeningen op. Jez. xl-lxvi ; *Grâtz, Émendationes in Vet. Testant., 1892. — ni. introduction :

  • C. P. Caspari, Beitrâge zur Einleitung in dos Buch

Jesaja, in-8°, Leipzig, 1848 ; * Giesebrecht, Beitrâge zur Jesajakritik, 1890 ; *T. K. Cheyne, Introduction to the Book of Isaiah, 1895 ; traduction allemande par J. Bôhmer, 1897 ; *E. Graf, De l’unité des chapitres XL-LXVI d’Ésaïe, 1895 ; * W. H. Kosters, Deutero-en Trito-Jezaja, dans la Theol. Tijdschrift, 1896, p. 577-623 ; * M. Brûck-, ner, Die Komposition des Bûches Jesaja cap. 38-33, 1897 ; *Ed. Kônig, The Exiles’Book of consolation, traduit de l’allemand par J. A. Serbie, 1899. — ir. histoire et théologie : *C. P. Caspari, Ueber den syrischephraimitischen Krieg, in-8°, Christiania, 1849 ; *B. Duhm, Die Théologie der Propheten, 1875 ; *A. Kuenen. De Profelen en de profetie onder Israël, 1875 ; traduction anglaise, Prophets and prophecy in Israël, 1877 ; * E. M. Krùger, Essai sur la théologie d’Ésaïe, . xl-lxvi, 1881 ; * W. R. Smith, The Prophets of Israël, and their place in history to the close of 8 th century £. C, 1882 ; 2e édit., par T. K. Cheyne, 1895 ; * H. Guthe, Das Zukuntfsbild des Jesaia, 1885 ; * S. R. Driver, Isaiah, his life and tintes, and the writings which bear his name, dans la série Men of the Bible, 1888, 1893 ;

  • H. Hackman, Die Zukuntfserwartung des Jesaja, 1893 ;
  • P. Volz, Die vorexilische Jahweprophetie und der

Messias, 1897 ; *J. Meinhold, Jesaja und seine Zeit, 1898 ; *E. Sellin, Serubbabel, 1898. — Voir Knabenbauer, Comment, in Isaïam prophetam, t. i, p. 19-25 ; Trochon, Isaïe, p. 21-24 ; *S. R. Driver, An introduction to the literalure of the old Testament, 7e édit., Edimbourg, 1898, p. 204-205 ; *D., K. Marti, Das Buch Jesaja, 1900, p. xxiv-xxv. V. Ermoni.

3. isaïe (Septante : ’Iuhtîixç ; Codex Alexandrinus : ’Ûoaiaç ; Vulgate : Isaias), lévite, ancêtre d’un des trésoriers du sanctuaire du temps de David. I Par., xxvi, 25. Son nom dans la Vulgate est écrit Jésias dans I Par., xxrv, 25. C’était le fils aîné de Rahabia, ùn des descendants de Gersom, fils de Moïse.

4. ISAÏE (hébreu : YeSa’eyàh ; Septante : ’Is-aïaç ; Codex Alexandrinus : ’Hirata ; Vulgate : Isaîas), fils d’Athalia, chef de la famille d’Alam qui revint avec Esdras de Babylonie. I Esd., viii, 7.

5. ISÀÏE (Ycia’eyâh ; Septante : ’Iaaia ; Vulgate : Isaias), lévite, de la famille de Mérari, qui revint de la captivité avec Esdras. I Esd., vai, 19.

6. ISJÛE (hébreu : Yééa’eyâh ; Septante : ’Ieata ; Codex Sinailicus : ’Uamâ ; Vulgate : Isaia), Benjamite, père d’Éthéel, dont les descendants furent désignés par le sort, en la personne de Sellum, pour résider à Jérusalem après le retour de la captivité de Babylone. II Esd., xi ; 7.

    1. ISARI##

ISARI (hébreu : hay-isri ; Septante : ’Ieo-pt), lévite, fils d’Idithun, chef du quatrième chœur de chantres dans le service du sanctuaire. I Par., xxv, 11. Au ꝟ. 3, il est appelé Sori.

    1. ISBAAB##

ISBAAB (hébreu : Yéséb’âb ; Septante : ’ItuBaiX), prêtre, chef de la quatorzième famille sacerdotale, lors de la division des descendants d’Aaron en vingt-quatre familles, sous le règne de David. I Par., xxiv, 13.

    1. ISBOSETH##

ISBOSETH (hébreu : ’ISbôSét ; Septante : ’Ieêooflé- ; Jcsèphe : ’leëooOdç), fils de Saûl, régna pendant quelques années, après la mort de son père, sur la plupart des tribus. Il n’est pas nommé au nombre des fils de Saûl,

I Reg., xiv, 49 (excepté dans la version syriaque, où il a été ajouté sous la forme : Echboschul). C’est le même personnage qu’Esbaal, le quatrième fils de Saûl. I Par., vm, 33 ; ix, 39. Voir t. ii, col. 1912. Voici comment on explique généralement aujourd’hui cette dualité de noms. Le véritable nom du fils de Saül était Esbaal, « l’homme de Baal. » Baal, qui signifie « maître, seigneur », désignait le vrai Dieu, en qualité de maître et de seigneur de toutes choses. Quand, plus tard, il devint le nom de dieux locaux (voir t. i ? col. 1315-1316), dont le culte idolâtrique s’introduisit chez les Juifs, on le remplaça dans plusieurs noms propres hébreux, dans lesquels il entrait comme composant, par bôSéf, « honte, ignominie, » nom donné aux idoles. Ose., ix, 10 ; Jer., iii, 24 ; xi, 3. Ainsi Yerubbd’al, surnom de Gédéon, Jud., VI, 32, fut changé en YérubbéSéf, II Sam., XI, 21 ; Meribbâ’al, I Par., viii, 34 ; ix, 40, devint MeftbôSét, II Sam., iv, 4. Cf. Clair, Les livres des Rois, Paris, 1884, t. ii, p. 9 ; F. de Hummelatier, Comment, in libros Samuelis, Paris, 1886, p. 277.

Isboseth n’apparaît sur la scène qu’après la mort de son père et de ses frères à Gelboé. Abner, général en ch, ef de l’armée de Saûl, vint prendre, peut-être à Gabaa, ce seul survivant, avec Miphiboseth, II Reg., iv, 4, dj la maison royale qui avait péri à la bataille, I Reg., xxxi, 2, 8, et le conduisit à Mahanaïm. Il l’établit roi et il fit reconnaître peu à peu et successivement son autorité à Galaad, Gessur (voir col. 223), Jezraël, dans les tribus d’Ephraïm et de Manassé, et finalement dans tout le pays qui forma plus tard le royaume d’Israël. Isboseth avait quarante ans, quand il régna sur tout Israël, c’est-à-dire, selon l’interprétation la plus vraisemblable, lorsque son autorité fut reconnue dans toutes les tribus, excepté Juda, et son règne ainsi établi dura deux années.

II Reg., ii, 8-10. En effet, le règne de David à Hébron sur Juda fut de sept ans et demi. II Reg., ii, 11. Son eompétiteur occupa le trône pendant le même temps ; mais les deux années de son règne sont comptées à partir du jour où son autorité fut établie sur tout Israël. Clair, Les livres des Rois, t. ii, p. 10 ; Fillion, La Sainte Bible, t. ii, Paris, 1890, p. 338. Cependant Ms r Meignan, David, Paris, 1889, p. 34, pense qu’Abner hésita longtemps avant de prendre Isboseth comme roi, et il explique par ce retard de plusieurs années la courte durée du règne. Le P. de Hummelauer, Comment, in libr. Samuelis, p. 277, estime qu’Isboseth, placé sur le trône immédiatement après la mort de son père, ne régna réellement que deux ans, mais que, néanmoins, David ne fut reconnu par les tribus fidèles à la maison de Saûl, qu’au bout de sept ans et demi. Voir 1. 1, col. 62-63.

Prince faible, sans valeur et sans volonté, Isboseth ne fut qu’un instrument entre les mains d’Abner, qui te