Page:Dictionnaire de la Bible - F. Vigouroux - Tome III.djvu/476

Cette page n’a pas encore été corrigée
921
922
IONIE — IR-HA-HËRÉS


parages au commencement de notre ère. Josèphe, An t. jud., XVI, ii, 3. — On ne lit pas le nom de l’Ionie dans le texte actuel de la Bible, mais on admet assez généralement qu’il faut le substituer dans I Mach., viii, 8, à celui de-f)’IvStxiq, India, que portent nos éditions de ce livre. Il est question dans ce passage de la cession que les Romains obligèrent Antiochus le Grand à faire à Eu mène II, roi de Pergame (t. ii, col. 2043). Nous savons par Tite Lire, xxxvii, 55 ; xxxvill, 39, qu’ils lui firent donner l’Ionie et la Mysie. Des copistes, pins d^miliarisés avec les noms de l’Inde et de la Médie qu’avec ceux de l’Ionie et la Mysie, ont défiguré ces eux noms en tj’Ivocx/i et M^Scà. Voir Vigouroux, Les

des vaillants du roi David. II Reg., xxiii, 26 ; I Par., xi, 28. Quand David partagea ses troupes en douze sections de 24 000 hommes qui faisaient leur service à tour de rôle pendant un des douze mois de l’année, Ira fut placé à la tête de la sixième. I Par., xxvii, 9.

3. IRA (Septante : ’Ipiç dans II Reg., xxiii, 38 ; ’loi dans I Par., xi, 40), un des vaillants soldats de David, surnommé le Jéthrite, probablement parce qu’il était originaire de Jéthër, ville de Juda. II Reg., xxiii, 38 ; I Par., xi, 40. Voir Jéthrite et Jéther.

IRAD (hébreu : ’îrdd ; Septante : Faï818), fiJs d’Hénoch.

[[File: [Image à insérer] |300px]]
130. — Vue des raines de Tell el-Yahoûdiyéh. D’après E. Naville, Mound of the Jew, frontispice.

Livres Saints et la critique rationaliste, 4e édit., t. iv, p..607.

1. IOTA ou plutôt Jota, ville de Juda, Jos., xv, 55, appelée Jeta dans Jos., xxi, 16. Voir Jota et Jeta.

    1. IOTA (icixa)##


2. IOTA (icixa), nom donné dans l’Évangile de saint Matthieu, v, 18, à la lettre hébraïque iod, >, la plus petite de toutes, pour signifier une chose minime et de peu d’importance. Voir Iod, 4°, col. 920.

IRA (hébreu : ’Ira’, « vigilant » ), nom de trois Israélites.

1. IRA (Septante : Ipcéç), kôhên, mot qui signifie ordinairement « prêtre », mais doit avoir ici le sens de conseiller de David. Il est nommé dans la liste des officiers de la cour de ce roi. II Sam. (Reg.), xx, 26. Il est qualifie de Jaïrite. Voir Jaïrite.

2. IRA (Septante : ’Ipde ; dans II Reg., xxiii, 26 ; ’ûpi dans I Par., xi, 28 ; ’Ooovtce ; [Codex Alexandrinus : Etpa] dans I Par., xxvii, 9), fils d’Accès de Thécué, un

et petit-fils de Cain. Il eut lui-même pour fils Maviaël. Gen., iv, 18.

IR HA-HÉRÉS (hébreu : ’lr ha-hérés), nom donné dans Is., xix, 18, à l’une des cinq villes d’Egypte qui doivent parler la langue de Chanaan, c’est-à-dire l’hébreu, et jurer au nom de Jéhovah Sabaoth. C’est la seule des cinq villes qui soit nommée, et son identification est très controversée. Le nom même n’en est pas certain. Le texte massorétique, qui a en sa faveur Aquila, Théodotion et la Peschito, lit’ïr ha-hérés (o-m), ce qui signifie « ville de destruction » ou « ville qui détruit, s Mais la Vulgate, d’accord avec Symmaque et le Talmud, Menakholh, ꝟ. 110 a, a lu’tr lia-hérés, Din, « ville du soleil, » leçon qui est appuyée par seize manuscrits hébreux. Saint Jérôme, en traduisant comme il l’a fait, a cru qu’il était question dans cette prophétie de la ville d’On, appelée par les Crées et les Latins Héliopolis, « la ville du soleil » (voir col. 573). Il n’avait pas cependant d’opinion arrêtée sur cette identification, car il dit, De situ et nom., t. xxiii, col. 876 : c Asédech (Ir-ha-hérés, écrit’AtreSix dans la traduction des Septante)… Il faut savoir que, en hébreu, pour ce