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ICONE — IDAIA


sévérance et pour y organiser l’Église qu’il avait fondée. Act., xiv, 20. Timothée. avait des relations à Icône, car les chrétiens de.cette ville rendirent un bon témoignage à son sujet quand saint Paul se l’attacha. Act., XVI, 2. Dans la seconde Épitre qu’il adressa à ce disciple, saint Paul fait allusion aux persécutions qu’il eut à subir à Iconium. II ïïm., iii, 11. — Voir Leake, Tour in Asia Minor, p. 49 ; Rosenmûller, Bïblische Géographie, 1. 1, p. 201, 207 ; Hamilton, Researches in

2. IDAIA (hébreu : Yeda’eyâh, a qui connaît Tah ; i. Septante : Valicanus : ’Avouôziâ, ’ItaSâe, Isoupi, AaSeio, ’IeSôoôç ; Alexandrinus : ’ISecdE, ’Iôii, ’Ia61â, ’IeSSo’jâ ; Sinaiticus : ’ISeiâç, AaWcx ; Vulgate : Idaïa, II Esd., vii, 39 ; xi, 10 ; Jedaia, I Par., ix. 10 ; Jadaia, I Esd., ii, 36 ; Jodaia, II Esd., xii, 19 ; Jedei, I Par., xxiv, 7), chef de la seconde classe de prêtres organisée par David pour le service du sanctuaire. I Par., xxiv, 7. Sa famille est mentionnée parmi celles qui revinrent de

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169. — Vue de Kcaich. D’après une photographie.

Asia Minor, t. ii, p. 205 ; Texier, Asie Mineure, in-8°, Paris, 1862, p. 661 ; Ramsay, The Church in the Roman empire, in-8°, Londres, 1893, p. 36V46 ; Frd. Sarre, Reise in Kleinasien, in-8°, Berlin, 1896, p. 28-106 et pi. xvi-xxxi. E. Beurlier.

ICUTHIEL’(hébreu : YeqûfVêl ; Septante : oXetitiX ; Codex Aleocandrinits : ’l£x6uj)X), filsd’Ezra et de Judaïa, et père ou fondateur de la ville de Zanoé. I Par., iv, 18. D’après le Targum, sur I Par., iv, 18, Jared, frère d’Icuthiel, n’est pas autre que Moïse, et Icuthiel, « confiance en Dieu, » n’est qu’un titre donné à Moïse, « parce que, en ses jours, les Israélites se confièrent dans le Dieu du ciel pendant quarante ans dans le désert. » Cette explication n’est sans doute qu’un jeu d’esprit. ~~^

    1. IDAÏA##

IDAÏA, nom, dans la Vulgate, de plusieurs personnages qui portent en hébreu deux noms différents. Un autre Israélite, qui dans le texte original a le même nom qu’ldaïa 1, II Esd., iii, 10, est appelé dans la Vulgate Jédaïa, de même du reste qu’ldaïa 2 dans certains passages de la version latine.

    1. IDAÏA (hébreu Yedâyâh##


1. IDAÏA (hébreu Yedâyâh, «-qui loue Yah ; » Septante : ’I611), fils de Semri et père’d’Allon, de la tribude Siméon, un des ancêtres de Ziza. Sa famille s’établit à Gador. I Par., IV, 37.

la captivité de Babylone. I Par., ix, 10 ; I Esd., ii, 36 ; II Esd., vii, 39 ; xi, 10. Dans ces deux passages, la famille d’Idaïa est nommée la première, avant celle de Joïarib, quoique cette dernière eût reçu le premier rang sous le règne de David, I Par., xxiv, 7, peut-être parce que le chef de la classe d’Idaïa était alors, selon la tradition juive, Josué fils de Josédec, qui remplit les fonctions de grand-prêtre du temps de Zorobabel. Voir Grand-Prêtre, col. 305. Dans II Esd., xi, 10, la lecture « Idaïa fils de Joïarib » est fautive ; il faut lire : « Idaïa, Joïarib, » comme I Par., IX, 10. Les membres de cette famille au retour de la captivité étaient au nombre de 973. I Esd., ii, 36 ; Il Esd., vii, 39. Ils sont distingués d’une autre famille sacerdotale qui s’appelait également en hébreu Yeda’eyâh, par les mots : « les fils d’Idaïa de la maison de Josué. » L’existence de cette double famille sacerdotale de Yeda’eyâh est prouvée par II Esd., xii, 6-7, 19, 21. Le Jodaïa du £.19 dans la Vulgate est en hébreu Yeda’eyâh comme l’Idaïa du ꝟ. 21.

3. IDAIA. Un ou deux prêtres de ce nom rivaient du temps de Néhémie. Voir Idaïa 2. L’un d’eux est probablement le même qu’lDAïA 4.

4. IDAIA (hébreu : Yeda’eyâh ; Septante : o’èircyvcoxé-reç), prêtre, revenu vraisemblablement de Babylone ; qui vivait du temps du prophète Zacharie et qui reçut la