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HOFMANN — HOLMES


à Nuremberg, mort le 20 décembre 1877. Après avoir .étudié à Erlangen et à Berlin, il enseigna au gymnase d’Erlangen et devint ensuite Répètent à l’université de cette ville ; en 1844, il y fut nommé professeur ; en 1842, il quitta Erlangen pour Rostock, mais y revint en 1845 et y demeura jusqu’à la fin de sa vie. Il fut pendant plusieurs années membre du parlement bavarois. Parmi ses écrits nous devons mentionner : De bellis ab Antiocho Epiphane adversus Ptolemœos geitis, in-8°, Erlangen, 1835 ; Die siebenzig Jahre des Jeremias und die siebenzig Jahrviochen des Daniel, in-8°, Nuremberg, 1836 ; Weissagung und Erfùllung im alten und neuen Testamente, 2 in-8°, Erlangen, 1841-1844 ; Der Schriftbeweis, 4 in-8°, Nordlingue, 1852-1856 ; 2e édit., 1857-1860 ; Schutzschriften fur eine neue-Weise, alte Wahrheit zu lehren, 4 in-8°, Nordlingue, 1856-1859 : Die heilige Schrift neuen Testaments zusammenhângend untertucht, 2 in-8°, Nordlingue, 1862-1864. — Voir R. Frd. Grau, J. Chr. K. von Hoffmann. Erinnerungen, in-8°, Gûtersloh, 1879 ; À. Hauck, dans Herzog, Real-Encyklopâdie fur Théologie, 2e édit., t. vi, 1880, p. 221-235.

    1. HOFMEISTER Jean##


HOFMEISTER Jean, théologien allemand, de l’ordre des ermites de Saint-Augustin, né en Souabe, florissait au milieu du xvie siècle. Il fut vicaire général de son ordre en Allemagne et dans les Pays-Bas. Dans le recueil de ses œuvres publié à Louvain, 2 in-f », 1562, on remarque : Canones sive clavis S. Scripturæ ; In Tobiam brèves et excullse eocpositiones ; Commentaria in MatthiRum, Marcum et Lucam ; Commentaria in Actus Apostolorum ; Homilim in utrasque S. Pauli ad Corinthios Epistolas ; Enarrationes in Epistolas ad Philippenses. — Voir Dupin, Table des auteurs ecclésiastiques

du xrp siècle, col. 1163.

B. Heurtebize.

. HOLCOT ou HOLKOT Robert, théologien anglais, dominicain, né à Northampton, mort de la peste dans cette même ville en 1349. Il était docteur en théologie de l’université d’Oxford ou de celle de Cambridge. On a de cet auteur : In Cantica canticorum et in Ecclesiastici càpita septem priora, in-f°, Venise, 1509 ; In librum Sapientiæ prèelectiones ccxiii, in-4°, s. 1., 1481 ; Explanationes Proverbiorum Salomonis, in-4°, Paris, 1510. Ce dernier ouvrage est également attribué à Thomas Walois, religieux du même ordre. Holcot avait en outre composé des commentaires sur l’Ecclésiaste, les Petits Prophètes, les quatre Évangiles, mais ces travaux sont demeurés manuscrits. — Voir Échard, Scriptores ord. Prsedicatorum, t. i, p. 629 ; Fabricius, Biblioth. latina médise setatis (1858), t. iii, p. 254.

B. Heurtebize.
    1. HOLDA##

HOLDA (hébreu : ffuldâh ; Septante : "OXSa), prophétesse, femme de Sellum, gardien du vestiaire du Temple, qui habitait à Jérusalem dans le second quartier, du temps du roi Josias. IV Reg., xxii, 14 ; II Par., xxxrv, 22. Lorsque le grand^prêtre Helcias eut trouvé dans le Temple le livre de la loi, c’est-à-dire le Deutéronome, et que lecture en eut été donnée au roi, celui-ci ayant demandé qu’on consultât Dieu sur ce qu’il devait faire, Helcias, Ahicam, Saphan et Asaîa allèrent trouver Holda. La prophétesse leur annonça de la part du Seigneur que les malheurs prédits dans la loi contre ses violateurs s’accompliraient contre les Juifs à cause de leur infidélité, mais que Josias, qui venait de s’humilier devant Dieu, serait enseveli dans le tombeau de ses pères et ne serait pas témoin des calamités qui devaient fondre sur Jérusalem. IV Reg., xxii, 14-20 ; II Par., xxxiv, 2228. La Vulgate, dans II Par., xxxiv, 22, écrit le nom de la prophétesse Olda. Voir Helcias 2, col. 565 ; Deu-TÉnoNOME dans l’article Pentateuque.

    1. HOLDAÏ##

HOLDAÏ (hébreu : Heldaî), nom de deux Israélites.

1. HOLDAÏ (Septante : XoXSti), chef de la douzième

troupe de soldats, comprenant 24000 hommes, qui était chargée du service du Temple le douzième mois de l’année. Holdaï était de Nétupha. et de la famille de Gothoniel. I Par., xxvil, 15.

2. HOLDAl (omis dans les Septante qui, à la place des trois noms propres qu’on lit dans ce passage, ont mis Ttapà twv àpx<5v-ctov), Israélite mentionné par Zacharie, vi, 10 (et 14), parmi ceux qui étaient revenus de la captivité de Babylone. Zacharie reçoit de Dieu l’ordre de prendre quelques membres de sa famille comme témoins, lorsqu’il l’envoie dans la maison de Josias, fils de Sopbonie, apporter les couronnes qu’il doit placer sur la tête du grand-prêtre Jésus. Au ꝟ. 14, Holdaï est appelé ilélem. Voir Hélem 2, col. 566.

    1. HOLDEN Henry##


HOLDEN Henry, théologien anglais né en 1596, à Chaigley dans le Lancashire, mort à Paris en mars 1662. Appartenant à une famille catholique, il alla étudier à Douai, puis à Paris. Ordonné prêtre, il fut pendant quelques années attaché à la paroisse de Saint-Nicolas du Chardonnet. En 1648, il fut reçu docteur de l’Université de Paris. Nous avons de cet auteur : In novuni Testamentum annotationes brevissimse quibus sensus ad litteram redditur facilis intellectu una cum textu, 2 in-12, Paris, . 1660. Il avait en outre composé plusieurs ouvrages de controverse, entre autres, Divinse fidei analysis, in-12, Paris, 1652, 1685, 1767 ; Holden s’y efforce d’établir la distinction entre les vérités dogmatiques et les opinions libres, faisant la part la plus large possible à ces dernières afin de favoriser le retour des protestants. Venant à parler de l’Écriture Sainte, il prouve que les livres saints sont l’expression de la parole de Dieu révélée et que l’Église a reçu mission d’en définir le vrai sens. Si aucune des propositions énoncées dans la. Bible ne saurait être accusée de fausseté, toutes cependant ne sont pas matière de J dogme et les passages auxquels les docteurs catholiques donnent des sens différents ne peuvent servir de fondement à un article de foi. — Voir Dupin, Biblioth. des auteurs ecclés. du xvw siècle, 2e partie (1719), p. 151 ; Hurter, Nomenclator literarius (2e édit.), t. i, col. 419 ; Scheeben, La dogmatique, trad. de l’abbé Belet, t. i, 234, 301 ; Gillow, Literary and biographical history of the english catholics, Londres, 1885, t. iii, p. 332.

B. Heurtebize.
    1. HOLLANDAISE (VERSION) DE LA BIBLE##


HOLLANDAISE (VERSION) DE LA BIBLE.

Voir Néerlandaises (Versions) de la Bible.

    1. HOLMES Robert##


HOLMES Robert, théologien anglican, né à Londres le 30 Novembre 1748, mort à Oxford le 12 novembre 1805. Il avait été élevé dans cette dernière ville, et avait rempli successivement les fonctions de recteur de Staunton, de chanoine de Salisbury et de doyen de Winchester (1804). Depuis 1790, il était professeur de poésie à Oxford. Il a publié quelques ouvrages théologiques, mais il est surtout connu par une édition des Septante : Vêtus Testamentum griecum cum variis lectionibus, 15 in-8°, Oxford, 17981804. Il reproduisit le texte de l’édition sixtine des Septante (Rome, 1587), mais avec les variantes de l’édition de Complute, de l’édition Aldine et de celle de Grabe, et celles de nombreux manuscrits qui n’avaient pas été collationnés avant lui et qu’il étudia par lui-même ou par divers savants. Il y ajouta aussi les leçons relevées dans les écrits des Pères grecs et dans les anciennes versions faites sur les Septante. Dans sa Préface au Pentateuque, il constate qu’il a collationné ou fait collationner onze manuscrits grecs onciaux et plus de cent manuscrits cursifs, contenant en tout ou en partie les cinq livres de Moïse. Il fit de la sorte pour l’Ancien Testament grec ce que Mill, Wetstein et Griesbach avaient fait pour la critique du Nouveau Testament grec. Malheureusement la mort ne lui laissa pas le temps