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HEXAPLES — HIËRAPOLIS


Hexaplorum quæ supersunt, 2 in-f°, Paris, 1713, reproduits par J.-B. Drach dans la Patrologie grecque de Migne, t. xv-xvi ; Ch.-Fr. Bahrdt, 2 in-8°, Leipzig, 17691770 ; presque une simple répétition de Montfaucon ; il omet les remarques de Montfaucon et la transcription de l’hébreu en caractères grecs ; Tischendorf, Monunxenta sacra inedita, novacollectio, t. iii, Fragmenta Origenianse Octateuchi editionis cum fragmentis Evangeliorum, in-4°, Leipzig, 1860 ; Field, OrigenU Hexaplorum qum supersunt sive Veterum Interprêtum Grseeorum in tolum Vêtus Testamentum Fragmenta, 2 in-4°, Oxford, 1867-1875 (importants Prolégomènes et Âuclarium) ; les fragments des Hexaples traduits en syriaque, qui sont à la Bibliothèque ambrosienne de Milan, à Londres et ailleurs, ont été publiés par M. l’abbé Ceriani sous ce titre : Codex Syro-hexaplaris Ambrosianus photolithographice editus, in-4°, 1877. Cette publication forme le t. vu des Monumenta sacra et profana ex codicibus prsesertim Bibliothecse Ambrosianee. M. l’abbé Giovanni Mercati a découvert en 1896, dans un manuscrit palimpseste de la bibliothèque ambrosienne de Milan, les fragments suivants transcrits au Xe siècle : Ps. xvii (hébreu, xviii), 26-48 ; xxvii, 6-9 ; xxviii, 1-3 ; xxix ; xxx, 1-10, 20-25 ; xxxi, 6-11 ; xxxiv, 1-2, 13-28 ; xxxvi, 1-5 ; xlv ; xl viii, 1-6, 11-15 ; Lxxxviii, 26-53. Le texte hébreu n’est reproduit qu’en transcription grecque ; sur les autres colonnes sont les versions d’Aquila, de Symmaque et la cinquième édition. — Voir G. Mercati, D’un palimpsesto Ambrosiano continente i Salmi esapli, in-8°, Turin, 1896 ; P. de » Lagarde, Bibliotkeca syriaca Veteris Testamenti ab Origene recemiti fragmenta apud Syros servata quinque, Gœttingue, 1892 ; G. Kerber, Syro— hexaplariscke Fragmente zu Leviticus und Deuteronomium aus Bar-Hebrssus gesammelt, dans la Zeitschrift fur die alttestamentliche Wissenschaft, 1896, p. 249-264 ; E. Klostermann, Die mailânder Fragmente der Hexapla, ibid., p. 334-337 ; H. Omqnt, Vêtus Testamentum Grsece Codicis Sarraviani-Colbertini quæ supersunt in bibliotliecis Leidensi, Parisiensi, Petropolitana, phototypice édita, in-f », Leyde, 1897 ; P. B. Grenfell, An Aleœandrian erotic Fi agment and other Greek Papyri, in-4 ?, Oxford, 1896 (contient un fragment d’Ézéchiel avec les signes diacritiques d’Origène) ; Ms r J.. Mercati prépare une édition des Psalmorum hexaplorum reliquiœe Codice rescripto Ambrosiano. V. Ermoni.

    1. HEXATEUQUE##


HEXATEUQUE, nom par lequel on désigne les six premiers livres de l’Ancien Testament, c’est-à-dire les cinq livres du Pentateuque et Josué. Voir Pentatéuque et Joscé (Livre de).

    1. HÉZÉCHIEL##

HÉZÉCHIEL (hébreu : Yehézqêl ; Septante : ’EfexrW, chef de la vingtième famille sacerdotale, lorsque les descendants d’Aaron furent partagés en vingt-quatre tamilles par David pour le service du sanctuaire. I Par., xxiv, 16. En hébreu, son nom ne diffère pas de celui du prophète Lzéchiel.

    1. HÉZÉCI (hébreu -##


HÉZÉCI (hébreu -.Hizqi ; Septante : ’AÇaxQ, Benjamite, descendant d’Elphaal, un des chefs de famille qui habitèrent Jérusalem. I Par., toi, 12, 17, 28. ^. HÉZÉCIA, ancêtre d’Ater dont la famille retourna de captivité avec Zorobabel et signa l’alliance avec Néhémie. Ce nom est écrit Ezéchia dans I Esd., ii, 16. Voir Ater 1, t. i, col. 1206.

    1. HÉZION##

HÉZION (hébren : Hézyôn ; Septante : ’AÇtv ; Codex Alexandrinus et Lucien : ’AÇarj}.), roi de Syrie, père de Tabremm’on et grand-père de Bénadad I er. III Reg., xv, 18. Il n’est nommé qu’en cette qualité dans l’Écriture et l’on ne rencontre nulle part sur lui aucun autre renseignement. Parmi les critiques, les uns l’identifient avec

Razon, contemporain de Salomon, III Reg., XI, 23 ; d’autres pensent qu’il fut son successeur. Les deux opinions ne sont également que des hypothèses. Voir Razon.

    1. HÉZIR##

HÉZIR (hébreu : Hêzir ; Septante : XniÇfv), chef de la dix-septième famille sacerdotale, chargée du service mensuel du sanctuaire à l’époque de David. I Par., xxiv, 15. — Un chef du peuple du temps de Néhémie, II Esd., x, 20, appelé également Hézir dans le texte hébren, est nommé Hazir dans la Vulgate. Voir IÏazir, col. 461.

    1. HIBOU##

HIBOU (liébreu : tahmâs ; Septante : ^aûÇ ; Vulgate : noctua), rapace nocturne du genre chouette et de l’espèce duc. C’est le moyen-duc ou strix otus. Voir t. ii, col. 1508. Le hibou (fig. 144) est long d’environ trente-cinq centimètres, avec un plu mage fauve, niêié de blanc

et de brun. Il dépose ses

œufs dans des nids aban donnés et vit de petits ron geurs et de petits oiseaux.

Il se trouve en Palestine,

mais moins abondant que

les autres rapaces du même

genre. Les Septante et la

Vulgate autorisent à re connaître le hibou dans le

tahmâs, mot qui désigne

déjà l’effraie, voir t. ii, col. 1598, et que les commen tateurs juifs entendent

d’un rapace en général. Cf.

Gesenius, Thésaurus, p.

492. La loi défendait de

manger le tahmâs. Lev.,

xi, 16 ; Deut., xiv, 15.

Quelques auteurs con testent cette identification

du tahmâs, gous prétexte

que le mot vient de hâmâs, « violence, » et que le

hibou ne serait guère à sa

place entre l’autruche, la

mouette et l’épervier. Lev., xi, 16. Mais la plupart la maintiennent, parce que le hibou est un rapace et par conséquent un « violent », comme la mouette et l’épervier, et un sauvage comme l’autruche. On peut donc s’en

tenir à l’interprétation des anciens.

H. Lesêtre.

HIEL (hébreu : Hî’êl ; Septante : ’Axiifa), Israélite qui vivait au temps d’Achab. III Reg., xvi, 34. Il rebâtit Jéricho, mais conformément à la malédiction prononcée par Josué au nom de Dieu contré celui qui entreprendrait de relever cette ville, Jos., vi, 26, il perdit son fils aîné Abiram en jetant les fondements de la cité nouvelle et Ségub, son dernier né, lorsqu’il en posa les portes.

    1. HIËRAPOLIS##

HIËRAPOLIS (’IepÔTtoXt ;, la « ville sainte » ), ville de Phrygie (fig. 145). Elle n’est mentionnée qu’une fois dans le Nouveau Testament, Col., iv, 13, à propos du zèle qu’iipaphras avait déployé pour la diffusion de l’Évangile dans les villes de la vallée du Lycus. Elle n’en joua pas moins un rôle considérable dans les premiers siècles du christianisme. Très probablement son Église fut fondée vers le même temps que celle de Colosses et de Laodicée. Épaphras, ce « cher co-serviteur et fidèle ministre du Christ », comme l’appelle saint Paul, Col., iv, 13, fut un des premiers ouvriers de l’Évangile à Hiérapolis. Voir Épaphras, t. ii, col. 1819. Le diacre Philippe, et deux de ses quatre filles, les prophétesses, y prêchèrent aussi la bonne nouvelle. Polycrate, évêque d’Éphèse, dans sa lettre au pape Victor, citée par Eusèbe, H. E., m, 31, t. xx, col. 2800, nous l’atteste. Il se trompe, sans

144.

Le hibou.