Salomonischen Denksprûche, Hambourg, 1796 ; Bemerkungen ûber Stellen in Jereniias Weissagungen, Leipzig, 1805 ; Animadversiones in queedam duodecim Prophetarum minorum loca, Kiel, 1786 ; Der Brief des Apostels Jakobus ûbersetzt, Hambourg, 1801 ; Der Brief an die Galater und der erste Brief Pelri, Leipzig, 1805.
- HÉPHER##
HÉPHER (hébreu : JSlêfér), nom de trois Israélites.
— Une ville chananéenne, appelée Qèfér dans le texte hébreu, Jos., xii, 17, est appelée Opher dans la Vulgate. Voir Opher.
1. HÉPHER (Septante : ’Oç£p), fils de Galaad et père de Salphaad. Il fut le fondateur de la famille des Héphérites. Num., xxvi, 32, 33 ; xxvii, 1 ; Jos., xvii, 3.
2. HÉPHER (Septante : ’Qyata), de la tribu de Juda, fil » d’Assur, « père de Thécué, » et de Naara. I Par., iv, 5, 6.
3. HÉPHER (Septante : nom omis ou plutôt fondu avec le précédent : ©upoçâp), de Méchérath, un des vaillants guerriers de David. I Par., xi, 36. Dans le texte parallèle, II Reg., xxiii, 34, on lit « Aasbai, fils de Machati ». Voir Aàsbaï, t. i, col. 12.
- HÉPHÉRITES##
HÉPHÉRITES (hébreu : ha-Iféfrî ; Septante : ô’Oçepî), famille descendant d’Hépher. Num., xxvi, 32.
H ER (hébreu : ’Êr ; Septante : w Hp), nom de trois ou de quatre Israélites.
1. HER, fils que Juda eut d’une femme chananéenne. Gen., xxxviii, 3 ; xlvi, 12 ; I Par., ii, 3. C’est à ce premier-né que Juda donna une femme du nom de Thamar. Gen., xxxviii, 6. Il fut d’une conduite très corrompue, aussi le Seigneur le fit mourir d’une mort prématurée, Gen., xxxviii, 7 ; Num., xxvi, 19 ; I Par., ii, 3, dans la terre de Chanaan. Gen., xlvi, 12. Comme Her n’eut point d’enfant de sa femme Thamar, Juda la fit épouser à son second fils Onan. Gen., xxxviii, 8.
2. HER, fils de Gad. Num., xxvi, 10. Il est appelé ail leurs Héri. Voir Héri, col. 609.
3. HER, fils de Séla et père de Lécha. I Par., iv, 21.
4. HER, père d’Elmadan et fils de Jésus dans la généalogie de Notre-Seigneur donnée par saint Luc, iii, 28, 29. Son nom se trouve dans la période qui s’écoula de David à la captivité de Babylone.
- HERACLITE (’HpaxUîToç)##
HERACLITE (’HpaxUîToç), philosophe originaire
d’Éphèse, florissait vers l’an 500. D’après lui, le feu est
le principe universel, cause du mouvement, origine de
la vie et de la destruction. La nature ressemble à un
fleuve qui coule sans cesse. Rien n’est ni ne dure, tout
s’écoule. On ne se baigne pas deux fois dans les mêmes
eaux. Il y a lutte perpétuelle entre tout ce qui existe.
Le destin règle tout. Quant à la certitude, elle a pour
critérium la raison universelle. La morale, la théologie
et la politique occupaient une certaine place dans ses
spéculations. Son principal écrit était intitulé IlepV
(fjætùi, « De la nature. » L’obscurité de son style était
telle qu’elle lui valut chez les anciens le surnom de
irxoTîivdc, « le ténébreux. » Il l’avait composé en prose
ionienne, contrairement à l’usage adopté avant lui, qui
était d’écrire en vers. Il n’en reste que quelques courts
fragments, qui sont en partie des apophtegmes. Ce philosophe
était considéré par les anciens comme le type de
la mélancolie et de la misanthropie. — Saint Pierre, dans
sa seconde Épître, ii, 22, cite deux proverbes. Le premier, « le chien revient à son vomissement, » est tiré du
livre des Proverbes, xxvi, 11. Le second, u ; Xovrafiivi).
elî x-jX « 7[ ».a popêdpou, « le pourceau lavé se vautre de nouveau dans la boue, » remonte à Heraclite. Saint Pierre en ignorait sans doute la provenance et il le rapportait pour l’avoir entendu répéter parmi le peuple, mais d’après le témoignage des anciens, c’est le philosophe d’Éphèse qui en est l’auteur. — Voir G. A. Mullach, P/iiZosophorum grsecorum fragmenta, édit. Didot, t. i, p. 310329 ; J. Bywater, Heracliti Ephesii reliquise, 53-54, in-12, Oxford, 1877, p. 21 ; P. Wendland, Ein Wort des Heraklit im Neuen Testament, dans les Sitzungsberichte der Akademie der Wissenschaften zu Berlin, 1898, p. 788-796. F. Vigoiiroux.
- HÉRAN##
HÉRAN (hébreu : ’Êrân ; Septante : ’ESév), fils de Suthala dans la tribu d’Éphraïm, chef de la famille des Héranites. Num., xxvi, 36. Les Septante ontlu un daleth, -[, pour un resch, i, py pour py.
- HÉRANITES##
HÉRANITES (hébreu : hâ-Êrânî ; Septante : ô’KSevî), famille descendant de Héran dans la tribu d’Ephraïm. Num., xxvi, 36.
- HÉRAUT##
HÉRAUT (chaldéen : kârôz, de kraz, « crier ;. » Septante : x*jpu£ ; Vulgate : prxco), personnage chargé de faire en public une proclamation solennelle. Il diffère, par son importance, du simple mal’âk, porteur de nouvelles, de convocations, de renseignements, etc. Voir Messager. Le nom hébreu du héraut ne se trouve pas dans la Bible ; mais le verbe qâra, « proclamer, » y désigne plusieurs fois la fonction qu’il remplit. — 1° En Egypte, un héraut marche près du char de Joseph pour crier sur son passage : ’abrekl Gen., xli, 43 ; voir t. i, col. 90. — À Ninive, le roi fait proclamer par des hérauts l’ordre de se vouer à la pénitence. Jon., iii, 7. — A Babylone, Nabuchodonosor fait publier ses ordonnances par le kârôz. Dan., iii, 4. Sur l’origine araméenne de ce mot, voir Vigouroux, Manuel biblique, 10e édit., t. ii, n ? 1056, 1899, p. 765. — À S use, Aman est obligé de servir de héraut à Mardochée pour proclamer que le roi veut honorer ce dernier. Esth., vi, 12. — 2° Les prophètes se présentent parfois comme les hérauts du Seigneur, chargés de publier les choses qu’il veut faire connaître à tout le peuple. Is., XL, 2, 6 ; lvhi, 1 ; Jer., n, 2 ; vii, 2 ; xix, 2 ; Joël, iv, 9 ; Jon., i, 2 ; Zach., i, 14, 17. — 3° La sagesse parle aux hommes comme un héraut, Prov., 1, 21 ; viii, 1, et le Sauveur lui-même, empruntant les paroles d’Isaïe, lxi, 1, s’adresse aux hommes de Nazareth comme le héraut de la délivrance et de l’année de
grâce. Luc, iv, 19.
- HERBACÉES (PLANTES)##
HERBACÉES (PLANTES). -Suivant une classification
populaire, la Bible distingue les végétaux en plantes
ligneuses, arbres ou arbustes, ’es, en plantes à tiges non
ligneuses ou herbacées dont la semence est visible, ’êiéb,
et en herbes dont la germination n’est pas apparente,
déSé’. La nomenclature des arbres a été donnée, t. i,
col. 888 ; il reste à établir celle des deux autres classes,
si rapprochées qu’il n’y a pas de raison de les séparer,
et nous les comprenons sous le noni général de végétaux
herbacés. Les voici dans l’ordre alphabétique :
Absinthe, hébreu : la’ândh. Prov., v, 4 ; Jer., ix, 15, xxiii, 15 ; Làm., iii, 15, 19, etc. Les Septante traduisent ce nom par xokri et la Vulgate par fel. L’Apocalypse, viii, 11, donne le vrai nom ôt+ivOoç ; Vulgate : absinthium. Voir t. i, col. 96.
Acanthe. Voir Chardon, t. ii, col. 587.
Ail, hébreu : Sûm ; Septante : tô <rx<ip8a ; Vulgate : allia. Num., xi, 5. Voir t. i, col. 310.
Algue, hébreu : $ûf ; c Septante : k<r%&.ti ; Vulgate : pelagus. Jon., ii, 5. Voir 1. 1, col. 365.
Alhagi, plante à laquelle on a attribué la production de la manne. Voir 1. 1, col. 366.
Anémone, hébreu : sôsannâh ; Septante : xpc’va ; Vul-