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IIADRACH — HAGIOGRAPHES


liste géographique assyrienne, The cuneifoi m Inscriptions of the Western Asia, t. ii, pl. 53, n. 1, verso, col. b, 1. 35-38, nous donne en effet la série suivante : Damas, Karninï, tfamat, ffatarika ; la liste des éponymes assyriens relatant la série chronologique des guerres entreprises par les monarques ninivites, mentionne l’invasion par Salmanasar du pays de I.Iatarika après celui de Damas, aux années 773 et 772 ; voir aussi aux années 765 et 755 ce même pays envahi par Assurdan-il : Schrader, Keilinschriftèn und Geschichtsforchung, p. 122, 96 ; et dans Riehm, Handwôrterbuch des biblisch. Altert., 1884, t. i, p. 551 ; Schrader-Whitehouse, The cuneiform Insa-iptions and the Old Test., t. ii, p. 153 ; Frd. Delitzsch, Wo-lag dos Parodies, p. 279 ; Schrader, Eponymen Kanon, dans Keilinschriftliche Bibliofek, t.i, p. 210-211. Cette ville et son nom ayant disparu depuis longtemps, dès l'époque d’Eusèbe et de saint Jérôme on donnait de ce mot une interprétation allégorique, suivant une méthode juive fort usitée, en le découpant en syllabes : iii, Jlad, « dur, » et-p, rak, « doux » (cf. miktam, le nom spécifique de certains psaumes, décomposé en mik, humble, et tam, parfait), deux qualités qu’on appliquait ensuite à la prophétie de Zacharie, à la parole de Dieu en général, au Verbe, au Messie, au conquérant de Damas, et même au Tigre et à l’Euphrate. S. Jérôme, In Zachar., t. xxv.. col. 1479. D’après Kimchi, R. Juda appliquait ce terme au Messie, doux pour Israël et sévère pour les nations. Kitto, Cyclopsedia, t. ii, p. 190. D’autres enfin y voyaient sans plus de fondement le nom d’un roi Adarézer ou Ador, Gesenius, Thésaurus, p. 449, ou celui d’une idole, la déesse phénicienne Dercéto-Atargatis, l’idole babylonienne Sadrak ou Adar, etc. Nous ne connaissons, d’ailleurs, de

cette ville que le nom.

E. Pannier.
    1. HADRIEL##

HADRIEL (hébreu : 'Adrî'êl ; Septante, omis dans le Codex Vaticanus, I Reg., xviii, 19 ; 'EaSpi^X, JI Reg., xxi, 8 ; Y Alexandrinus lit 'EoSpï dans ce dernier endroit et 'Iirparii dans le premier), fils de Berzellaï, le Molathite, auquel Saül donna sa fille Mérob, qu’il avait promise à David. I Reg., xviii, 19. Il naquit de ce mariage cinq fils que David livra plus tard aux Gabaonites. II Reg., xxi, 9. Dans cet endroit, il est vrai, le kétib porte Mikal, Michol ; mais c’est une faute évidente de copiste que corrige le keri : il faut lire Mêrab, Mérob.

    1. HAENLEIN Heinrich Karl Alexander##


HAENLEIN Heinrich Karl Alexander, théologien évangélique allemand, né à Ansbach le Il juillet 1762, mort à Esslingen le 15 mai 1829. Il professa la théologie à Erlangen, remplit des fonctions diverses et devint finalement membre, puis directeur du Consistoire supérieur protestant à Munich, On a de lui, outre des programmes et des sermons, Dissertatio inauguralis. Observationes criticæ atque exegeticse ad loca quædam Veteris Testamenti, in-8°, Gœttingue, 1788 ; Handbuph der Einleitung in die Schriften des neuen Testaments, 3 in-8°, Erlangen, 1794 ; 2e édit., 1802-1809 ; Lehrbuch der Einleitung in die Schriften des neuen Testaments fur Akademien und Gymnasien, in-8°, Erlangen, 1802 ; Dissertatio inauguralis. Commentarius in [Epistolam Judse, in-8°, Erlangen, 1796 ; Epistola Judée grsece commentario critico et annotatione perpétua illustrata, in-8°, Erlangen, 1799 ; 2e édit., 1804.

HAEVERNICK Heinrich Andréas Christophe exégète protestant, né le 29 décembre 1811 à Erôpelin dans le Mecklembourg-Schwerin, mort à Kônigsberg le 19 juillet 1845. Après avoir étudié au Gymnasium Fridericianum, d’Ostern, il suivit Michaëlis à l’université de Leipzig en 1827, puis à celle de Halle en 1828 où il se livra à l'étude de l’Ancien Testament et des langues sémitiques. Il alla ensuite à Berlin où, en 1832, il s’attacha étroitement à Hengstenberg, dont il suit ordinairement

les principes d’exégèse. Après avoir enseigné à Genève, à Rostock, il devint professeur à Kônigsberg en 1840. Ses travaux exégétiques sont : Commentar ûber das Buch Daniel, iri-8°, Hambourg, 1832 ; Neue kritische Untersuchungen ûber das Buch Daniel, in-8°, Hambourg, 1838 ; Handbuch der historisch-kritischen Einleitung in das Alte Testament, part. I et ii, 2 in-8°, Erlangen, 1836-1844 ; part, iii, achevée par Keil, in-8°, Erlangen, 1849 ; 2e édit., 1854-1856 ; Commentar ûber den Propheten Ezechiel, in-8°, Erlangen, 1843 ; Symboles addefendendam authentiam Vaticinii Jesaise, c. XIII-xiv, 13, in-8°, Regismonti Boruss., 1843 ; Vorlesungen ûber die Théologie des Alten Testaments, publiées après sa mort par Hahn, in-8°, Erlangen, 18482e édit., par H. Schultz, 1863 ; on lui doit aussi un certain nombre d’articles de la Cyclopœdia of biblical Literature de J. Kitto. Cf. Allgemeine Deutsche Biographie, t. xi, in-8°, Leipzig, 1880, p. 118-119.

E. Levesqoe. HAFENREFFER Mathias, théologien allemand, luthérien, né à Lorch (Wurtemberg), le 24 juin 1561, mort à Tubingue, le 22 octobre 1619. Il fut professeur à Tubingue et à composé les deux ouvrages suivants : Templum Ezechielis, sive in IX postrema prophétie capita commentarius, nontantum genuinam texlus et expeditam interpretationem, una cum lempli admirandi, Spiritus Sancti cura et studio delineati, architectonica œneis formis expressa ; … facilem insuper de Ebrmorum omnium generum mensuris, ponderibus ac monetis, cum nostratibus comparatam, explicationem complectens, in-f°, Tubingue, 1613 ; Commentarius inNahum et Habacuc, in-4°, Stuttgart, 1663. —Voir Walch, Biblioth. theologica, t. iv, p. 550, 551, 586, 588 ; Th. Lansius, Monumentum amiciliee M. Hafenreffero consecratum, in-4°,

Tubingue, 1620.

B. Heurtebize.
    1. HAGAB##

HAGAB (hébreu : IJâgâb ; Septante : 'Aycî.6), chef d’une famille de Nathinéens dont les descendants revinrent de la captivité avec Zorobabel. [ Esdr., ii, 46. Dans la liste parallèle, II Esdr., vii, 48, la similitude de ce nom avec celui d’Hagaba, l’a fait omettre dans l’hébreu., Le Codex Alexandrinus porte 'Afâê comme dans l’autre liste.

    1. HAGABA##

HAGABA (hébreu : ffâgâbâh dans I Esdr., ii, 45, et Hâgâbâ' dans II Esdr., vii, 48 ; Septante : 'AfaSct), chef d’une famille de Nathinéens qui accompagnèrent Zorobabel à son retour de la captivité. I Esdr., ii, 45 ; vu, 48.

    1. HAGADA##


HAGADA, nom de l’exégèse homilétique chez les Juifs. Voir Midrasch.

    1. HAGGI##

HAGGI (hébreu : Ifaggî ; Septante : 'A-fY'?) » second fijs de Gad, Gen., xlvi, 16, père de la famille des Haggites. Num., xxvi, 15. Le nom est écrit Aggi par la Vulgate dans ce dernier endroit. Voir Aggi.

    1. HAGGIA##

HAGGIA (hébreu : ffaggiyydh ; Septante : 'A|La ; Codex Alexandrinus : 'Ayyia), lévite, fils de Sammaa et père d’Asaïa, dans la branche de Mérari. I Par., vi, 30 (hébreu, 15).

    1. HAGGITH##

HAGGITH (hébreu : Haggip ; Septante : 'AytW ; II Reg., iii, 4 ; 'Ay-fett, III Reg., i, 5, 11, et I Par., III, 2 ; omis dans III Reg., ii, 13, sauf dans le Codex Alexandrinus : oiôç 'Ayçiô), une des femmes de David, la mère d’Adonias, le quatrième fils de David, né à Hébron. II Reg., iii, 4 ; III Reg., i, 5, 11, ii, 13 ; I Par., iii, 2. Dans ce dernier endroit, l’orthographe du nom, dans la Vulgate, est Aggith. E. Levesque.

    1. HAGIOGRAPHES##


HAGIOGRAPHES, c écrivains sacrés. » On appelle