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GÉZEZ — GÏEZI


généalogie y sont répétés deux fois, sauf celui de Jahaddaf.

    1. GÉZONITE##

GÉZONITE (hébreu : hag-Gizônî ; Septante, édition sixtine : 6 TiÇuvÎTric ; omis dans le Codex Sinaiticus ; Codex Alexandrinus, à Ttow/i ; recension de Lucien : 6 Touvt ; Vulgate : Gezonites), qualificatif ethnique ou plutôt patronymique d’Assem, un des gîbbôrîm ou vaillants de David, ou bien père de quelques-uns de ces gîbbôrîm. I Par., xi, 33 (hébreu, 34). Le nom du gibbôr ou du père de ces gibbôrîm est peut-être altéré : il s’appelle Jassen dans la liste parallèle II Reg., xxiii, 32. Voir Assem, t. i, col. 1127. Sa qualité de Gézonite n’est pas moins difficile à préciser que son nom. On ne connaît point de localité appelée Gézon ou Gizon. La leçon du Codex Alexandrinus et de Lucien ferait supposer qu’Assem ou Jassen était un Nephthalitê, descendant de Guni. Gen., xlvi, 24 ; I Par., v, 15..

    1. GHÉMARA##


GHÉMARA, seconde partie du Talmud. Voir Talmud.

    1. GHESQUIÈRE Joseph##


GHESQUIÈRE Joseph, jésuite belge, né à Courtrai le 27 février 1731, mort à Elsen le 23 janvier 1802. Entré au noviciat de Malines le 16 octobre 1750, il enseigna les humanités, fut attaché à la rédaction des Acta sanctorum. Après 1773, il continua ses travaux historiques sur la Belgique et fut reçu membre de l’Académie impériale et royale de Bruxelles. À l’invasion de la Belgique par les troupes françaises, il se retira à Essen. Outre de nombreux ouvrages d’histoire, il publia : David propheta, David doctor, David hymnographus, David historiographus. Seu Psalmi prophetici, hymnici, et historici, philologiceacparaphrastice expositi, servato authentico textu, in-8°, Essen, 1800 ; in-12, Gand, 1824 ; in-8°, Venise 1825 ; in-18, Arras, 1877. C. Sommervogel.

    1. GHIMEL##


GHIMEL, i, nom de la troisième lettre de l’alphabet hébreu, g, exprimant la consonne g (prononciation toujours dure). On pense communément que ce nom signifie « chameau », hébreu : gamal, d’où le latin carnelus et notre mot français « chameau ». La forme ancienne de cette lettre en phénicien, , paraît représenter grossièrement le cou de cet animal. Le gamma (fây-pa = Y<i(pa) des Grecs, T, rappelle la forme antique, un peu défigurée et tournée' en sens inverse. Voir Alphabet.

    1. GHISLIERI (Ghislerius) Michel##


GHISLIERI (Ghislerius) Michel, théatin, né à Rome en 1564, mort en 1646 à l'âge de 83 ans. C'était un disciple du célèbre Agellius, dont il suivit la méthode exégétique ; il fut très versé dans les langues orientales. On a de lui : Commentarii in Canticum Canticorum Salomonis, juxta lectiones Vulgatam, hebrœam et grsecas tum lxx tum aliorwm veterum interpretum, in-f », Rome, 1609 ; nouvelle édit. augmentée, Venise, 1613 ; Anvers, 1614 ; Paris, 1618. Il s’attache au sens littéral, puis expose le sens mystique et moral. Commentarii in Jeremiam prophetam, 3 ; in-f°, Lyon, 1613, également selon la Vulgate, l’Hébreu, la paraphrase chaldaïque et le grec des Septante accompagné d’une Chaîne tirée des Pères. — Voir Hurter, Nomenclator literarius, t. i, 2e édit., p. 445-446 ; A. F.Vezzozi, I Scrittori de' Cherici regolaridetti Teatini, 2 in-4°, Rome, 1780, t. i, col. 391397. E. Levesque.

GHÔR, nom donné à la plaine du Jourdain par les écrivains arabes. VoirAïUBAH, 1. 1, col. 820, et Jourdain.

GIAH (hébreu : Giah ; Septante : Ttxi ; Vulgate : Vallis), localité qui n’est nommée que II Sam. (Reg.), ii, 24, pour déterminer la position de la colline d’Amman. Voir Ammau 2, t. i, col. 484-485.

    1. GIBBORIM##


GIBBORIM. Voir Armée, t. i, col. 973 et Géants, col. 137.

    1. GIBERT Joseph Balthasar##


GIBERT Joseph Balthasar, historien français né à Aix-en-Provence, le 17 février 1711, mort le 12 novembre 1771. Après avoir terminé ses études à Paris, chez son oncle Balthâzar Gibert, et suivi le barreau pendant quelque temps, il fut nommé par Malesherbes inspecteur de la librairie, puis appelé à la charge d’inspecteur général du domaine, et nommé enfin garde du dépôt des archives de la pairie. Ses travaux d'érudition et d’histoire lui avaient valu, en 1746, une place à l’Académie des inscriptions et belles-lettres ; parmi eux, plusieurs se rapportent à l'Écriture Sainte, ' tels que : Mémoire sur le passage de la mer Rouge, in-4°, Paris, 1755 ; Dissertation sur l’histoire de Judith, in-12, Paris, 1739 ; réimprimée dans le tome xxi des Mémoires de l’Académie des Inscriptions, en 1754 ; Dissertation sur la chronologie des Machabées, 1759 (dans le tome xxv des Mémoires de l’Acad. des inscriptions) ; Sur la chronologie des rois de Juda et d’Israël, 1761 (ibid., t. xxx).

A. Régnier.

    1. GIBLÉENS ou GIBLITES##


GIBLÉENS ou GIBLITES, habitants de Gobai (Byblos), Jos., xiii, 5 (hébreu) ; III Reg., v, 18 ; (Vulgate : Ézech., xxvii, 9). Voir Gebal 1, col. 138.

    1. GIDÉROTH##


GIDÉROTH, orthographe, dans la Vulgate, Jos., xv, 41, du nom de la ville appelée ailleurs Gadéroth. Voir Gadéroth, col. 32.

GID'ÔM (Septante : TeSàv ; Codex Alexandrinus, TaXaâS ; manque dans la Vulgate), localité inconnue, nommée seulement, Jud., XX, 45, comme l’endroit où les enfants d’Israël cessèrent de poursuivre les Benjamites après les avoir battus à la bataille de Gabaa. Gid'ôm venant du verbe gâda', qui signifie « couper, briser », certains commentaires pensent qu’on ne doit point traduire : « ils les poursuivirent jusqu'à Gid'ôm, » mais, « ils les poursuivirent jusqu'à ce qu’ils les eurent taillés en pièces. » Il est néanmoins plus probable que Gid'ôm est réellement un nom de lieu, et désigne un endroit situé à l’est de Gabaa (Tell el-Fûl).

    1. GIESELER Johann Karl Ludwig##


GIESELER Johann Karl Ludwig, théologien protestant, né le 3 mars 1793 à Petershagen près de Minden en Westphalie, mort à Gœttingue le 6 juillet 1854, suivit les cours de l’Université de Halle et en 1813 combattit pour l’indépendance dé son pays. La paix rétablie, il eut la direction du gymnase de Minden et, en 1819, obtint une chaire à la nouvelle Université de Bonn où il' resta jusqu’en 1831. À cette date, il passa à Gœttingue pour y donner le même enseignement. De cet auteur nous mentionnerons les deux ouvrages suivants : Historisch-kritischer Versuch âber die Enstehung und die frûhern Schicksale der schriftlichen Evangelien, in-8°, Leipzig, 1818 : l’auteur, que cet écrit rendit aussitôt célèbre, rejette l’hypothèse d’un Évangile primitif où auraient puisé les synoptiques ; Vêtus translutio latina. Jesaise libri Veteris Testamenti pseudepigruphi, édita. atque illustrala pnefalione et notis, in-4°, Gœttingue, : 1832. Son Lehrbuch der Kirchengeschichte, 6 in-8,. 1824-1857, lui a valu la réputation de grand historien..

B. Heurtebize.
    1. GIÉZI##

GIÉZI (hébreu : Gêhàzi ou Gêyhâzi ; Septante : Tuti), dont on ignore la patrie et la famille, n’est connu que comme serviteur du prophète Elisée. Il apparaît pour la première fois, lorsque Elisée promit un fils à la pieuse Sunamite, chez qui il avait trouvé une généreuse hospitalité. Voulant reconnaître les services de son hôtesse, l’homme de Dieu la fit appeler par Giézi et lui offrit son intervention à la cour du roi d’Israël. En paix avec tous, elle n’avait pas de faveur à demander. Elisée consulta son serviteur. Celui-ci, qui avait peut-être entendu la Sunamite se plaindre de sa stérilité, suggéra à son maître le désir secret de cette femme : « Elle n’a pas de fils et son mari est déjà vieux. » Elisée la fit rappeler et