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1763
1764
EMMAUS — EMPRUNT


Conder, The Survey of Western Palestine, Memoirs, in-4°, Londres, 1883, t. iii, p. 36 ; Id., Quarterïy Statement, 1876, p. 172-175 ; Emmaus, ibid., 1881, p. 46 et 237-238 ; Mearns, The Site of Emmaus, ibid., 1885, p. 116-12-1 ; D r Sepp, Emmaus-Colonia, dans Jérusalem und dos heilige Land, in-8°, Schaffhouse. 1863, p. 52-57 ; Id., dans Neue hochwichtige Entdeckungen auf der zweiten Palàstitiafarht, in-8°, Munich, 1896, p. 228-244 ; Mauss, L’église de Saint-Jérémie à Abou-Gosch (Emmaïis de saint Luc et castellum de Yespasien), avec une étude sur le stade au temps de saint Luc et de Flavius Josèphe, in-8°, Paris, 1892, et dans la Revue acliéologique, même année ; Robinson, Biblical Researches in Palestine, in-8°, Boston. 1841, t. iii, p. 65-66 ; Tit. Tobler, Topographie von Jérusalem und seinen Umgebungen, in-8°, Berlin, 1854, t. ii, p. 538-545 ; N*, Notice historique sur la cité et le sanctuaire d’Emmaùs, à soixante stades nord-ouest de Jérusalem, in-8°, Paris, 1862 ; C. LqucianoJ, Quale sia l’Emmaus del Vangelo, in-8°, Borne, 1882 ; P. Rem. Buselli, 0. M., L’Emmaus dimostrato et difeso sessanto stadi distante di Gerusalemme, in-S°, Livourne, 1882 ; Id., L’Emmaus evangelico, 3 in-8°, Milan, 1885-1886 ; Id., Illustratione del Santuario d’Emmaùs, in-8°, Livourne, 1888 ; T. Domenichelli, L’Emmaus délia Palestina, in-8°, Livourne, 1889 ; Id., Appendice ail’Emmaus délia Palestina, in-8°, Prato, 1889 ; D r Zchokke, Das neutestamentliche Emmaus, in-12, Schaffhouse, 1865 ; D r Rùkkert, Amwas, was es ist und was es nicht ist, dans la revue Theologische Quartalschrift, Tubingue, 1892, p. 550-616 ; D r Belser, ZurEmmausfrage, ibid., 1896, p. 193-223 ; Fr. Liévin de Hamine, Emmaus (Qobeibéh), dans le Guide-indicateur de la Terre Sainte, in-12, Jérusalem, 1897, t. ii, p. 248-262 ; T. Domenichelli, VItimi discussioni intorno ail’Emmaus del Vangelo, in-8°, Florence, 1898.

B. Th. Dalfi, Emmaus -Nicopolis, dans Viaggio biblico in Oriente, in-8°, Turin, 1873, t. iii, p. 284-300 ; E. Z [accaria ], L’Emmaus evangélica et l’attuale villagio d’Ammuas, in-8°, Turin, 1883 ; V. Guérin, Amouas-Latroun, dans Description de la Palestine, Judée, in-4°, Paris, 1883, t. i, p. 293-313 ; El-Koubeibéh, ibid., t. i, p. 348-361, dans Description de la Galilée, 1. 1, p. 64-72 ; Kolouniéh, dans Description de la Judée, t. i, p. 257-262 ; A. Bassi, 0. M., Emmaus cilla délia Palestina, 2e édit., in-8°, Turin, 1888 ; M. J. Schiffers, Amwâs das Emmaus des lieil. Lucas, 160 Stadien von Jérusalem, in-12, Fribourg-en-Brisgau, 1890 ; Id., Die Emmausfrage und der context des lieil. Lucas, dans la revue Der Katholïk, Mayence, 1893, p. 337-349 et 398-407 ; Id., La question d’Emmaùs, dans la Revue biblique, 1893, p. 26-40 ; J.-B. Guillemot, Emmaus -Nicopolis, in-4°, Paris, 1886 ; J. Knabenbauer, dans Evangelium secundum Lucam, Duo discipuli in Emmaus, in-8°, Paris, 1890, p. 630-634.

L. Heidet.

EMMER. Hébreu : ’Immêr ; Septante : ’E^p^f. Nom d’un ou deux prêtres et d’une localité de Chaldée.

1. EMMER, 61s de Mosollamith, I Par., IV, 12, ou Mosollamoth, II Esdr., xi, 13, et chef d’une famille sacerdotale, qui occupait le seizième rang dans la distribution des prêtres en vingt-quatre classes par David. I Par., IX, 12 ; xxiv, 13. Ses descendants revinrent de Babylone avec Zorobabel au nombre de mille cinquante-deux.

I Esdr., ii, 37 ; II Ësdr., vii, 40. Un des membres de cette famille, nommé Sadoc, bâtit une partie des murs de Jérusalem, vis-à-vis de sa maison, sous Néhémie.

II Esdr., iii, 29. D’autres prêtres de la même famille, Hanani et Zébédia, renvoyèrent les femmes étrangères qu’ils avaient prises pendant la captivité. I Esdr., x, 20.

2. EMMER, père du prêtre Phassur, principal gardien du Temple et ennemi de Jérémie. Jer., xx, 1. « Fils d’Emmer » pourrait bien être pris ici dans le sens large

de « descendant », de sorte que cet Emmer ne serait pas différent du précédent.

3. EMMER (Septante : ’E(i|iïjp, I Esd., ii, 59 ; ’hji’ip, II Esd., vii, 61), localité inconnue de Chaldée d’où partirent, pour retourner à Jérusalem, avec la première caravane conduite par Zorobabel, un certain nombre de Juifs qui ne purent pas établir exactement leur généalogie. Ce nom, écrit Emmer, II Esd., vii, 61, se lit sous la forme Émer, I Esd., ii, 59. Voir Émer, col. 1759.

    1. ÉMONA##

ÉMONA (VILLAGE D) (hébreu : Kefar hâ’Ammônâi ; Septante : Codex Vaticanus, Keçsipà xoù Movei ; Codex Alexandrinus, Kaçupatiiiiv ; Vulgate : Villa Emana), lieu mentionné parmi les villes de Benjamin. Jos., xviii, 24. Cité entre Ophéra, généralement identifiée avec Taiyibéhj au nord-est de Béthel, et Ophni, peut-être Djifnéh, au nord du même point, il faisait partie du groupe septentrional des villes de la tribu. Mais il est resté inconnu. Quelques auteurs ont proposé de l’identifier avec Khirbet Kefr’Ana, à quatre ou cinq kilomètres au nord de Beitin. Cf. G. Armstrong, W. Wilson et Conder, Names and places in the Old and New Testament, Londres, 1889, p. 42 ; Survey of Western Palestine, Memoirs, Londres, 1881-1883, t. ii, p. 299. L’assimilation est douteuse, bien que la position soit conforme à l’énumération de Josué.Voir Benjamin, tribu et carte, t. i, col. 1589. — Le nom, qui signifie « village de l’Ammonite », se rattache peut-être à quelque invasion des Ammonites, comme celle qui est racontée Jud., x, 9.

A. Legendre.
    1. ÉMONDAGE##

ÉMONDAGE, opération par laquelle on coupe les branches inutiles d’une plante, pour augmenter sa vigueur et sa fécondité. La vigne a particulièrement besoin de cette opération ; autrement la sève se dépense inutilement à pousser du bois et des feuilles et n’a plus de force pour former les fruits et les conduire à maturité. Cf. Horace, Epod., ii, 9-12 ; Columelle, De re rust., IV, 24. — Notre-Seigneur fait allusion à l’émondage de la vigne lorsqu’il dit de son Père, qu’il représente sous l’image d’un vigneron : « Tout rameau qui porte du fruit, il l’émondera (xa8ai’ps’.)> afin qu’il porte plus de fruit. » Joa., XV, 2. Au point de vue moral, cet émondage des disciples porte tout d’abord sur leurs péchés et sur leurs vices, comme l’indique le verset suivant : « Déjà vous êtes purs (xa8apoî). » Il porte aussi sur les inutilités de la vie, dont débarrassent les persécutions, les épreuves, les souffrances de tout ordre. L’âme produit alors d’abondants fruits de patience et d’amour de Dieu. Luc, viii, 15 ; Hebr., xii, 11 ; Rom., v, 3. H. LeSêtre.

ÉMOR, père de Sichem, Jud., ix, 18. Voir Hémor.

    1. ÉMOUCHET##

ÉMOUCHET, nom que donnent les oiseliers tantôt à la femelle de la crécerelle, tantôt au mâle de l’épervier, et même aux autres oiseaux de proie qui ne dépassent pas la taille de ce dernier. Ce mot vient du baslatin muscelus, tiré lui-même de musca, et fait allusion aux mouchetures que l’on remarque sur le plumage de ces oiseaux. Voir Crécerelle, Êpervier.

H. Lesêtre.

EMPAN. Voir Palme 2, t. iv, col. 2058.

EMPEREURS romains mentionnés dans le Nouveau Testament. Voir César, col. 449.

EMPLÂTRE. Voir Figue, col. 2241.

    1. EMPRUNT##

EMPRUNT, action d’emprunter et objet prêté pour qu’on s’en serve durant un temps déterminé ou non, à la condition qu’on le rendra ensuite à son propriétaire.

— 1° Les emprunts ordinaires. — La loi mosaïque prévoit qu’on pourra emprunter, lâvâh, une bête de somme