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CANON DES ÉCRITURES


les deutérocan uniques, au témoignage du Codex Amia, tinus (t. i, col. 482), le meilleur parmi les anciens manuscrits de la Vulgate hiéronymienne. Novum Testamentum latine ex Codice À miatino, édit. Tischendorf, Leipzig, 1854, p. x ; Id., Velus Testamentum Hieronymo interprète ex antiquissima auctoritate, Prol., Leipzig, 1873, p. vin. — Denys le Petit, Codex canon, eccl., 24,

saint Ildefonse de Tolède (607-667), De Sapt., 59, t. xcvi, col. 140, et saint Eugène de Tolède ( J- 657), Versus in Biblioth., t. lxxxviii, col. 394, admettent tous le canon complet. Saint Grégoire, Moral, in Job, xix, 21, t. lxxvi, col. 119, parlant des livres des Machabées, dit qu’ils ne sont pas « canoniques », c’est-à-dire contenus dans le canon de la Synagogue, mais qu’ils sont cités « pour l’édification

63. — Scènes diverses empruntées aux livres protocanoniques et deutérocanonlques. Conpe de Podgoritza. D’après Le Blant. Études sur les sarcophages d’Arles, 1878. PI. xxxv.

t. lxvii, col. 191 ; Cassiodore, Inst. div. litt., 12, 13, 14, t. lxx, col. 1125 ; font de même. Seul Junilius Africanus, De part. div. leg., i, 3-7, t. lxviii, col. 16 [cf. Kihn, Theodor von Mopsuestia und Junilius Africanus als Exegeten, in-8°, Fribourg-en-Brisgau, 1880, p. 356-357, nous offre une exception ; il a sur le canon des idées particulières, mais il les emprunte à Théodore de Mopsueste, et elles ont toujours été désapprouvées par l’Église.

§ 6. Pères du vu’siècle. — Le pape saint Grégoire le Grand (540-604), saint Isidore de Séville (570-636),

de l’Église », et il se sert souvent, en effet, des deutérocanoniques ; il ne pense pas autrement que son ami saint Isidore de Séville, qui écrit, Ettjm., vi, 1, 19, t. lxxxif, col. 229 : « Quartus est apud nos ordo Veteris Testamenti librorum, qui in canone hebraico non sunt. Quorum primus Sapientiæ liber est, secundus Ecclesiasticus, tertius Tobias, quarîus Judith, quintus et sextus Machabæorum, quos licet Hebræi inter apocrypha séparent, Ecclesia tamen Christi iuter divinos libros et honorât et prœdicat. » — Dans ce même siècle, en Orient, le