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DORSCH — DOT


Strasbourg, 1630 ; Ad cap. iv Exodi dissertatumcs xi, in-4°, Strasbourg, 1643 ; VindicUe quatuor priorum capitum Exodi, in-4°, Francfort, 1654. Ces trois ouvrages ont été réunis en un seul sous le titre : Sïlloge vindiciarum et animadversionum ad Bellarmini in quatuor tomis controversiarum fadas allegationes ex Exodi Mosaicse capitibus i, ii, iii, ir, in-4°, Strasbourg, 1659. Dorsch est encore l’auteur de : Dissertatio theologica de Spiritu, aqua et sanguine in terra, I Joa., r, 8, sive de verbo et duobus Novi Testamenti sacramentis, in-4°, Strasbourg, 1637 ; Synopsis theologim Zacharianse, in-4°, Strasbourg, 1637 ; De lxx hebdomadibus Danielis, xi, 24, in-4°, Strasbourg, 1640 ; Dissertatio de agno paschali, in-4°, Strasbourg, 1644 ; Dispulatio de operariis in vinea Domini, Matth., xx, in-4°, Rostock, 1657 ; Tunica Christi inconsutilis ex Ps.xxii, 19 ; Joa., xix, 23, explanata, in-4°, Rostock, 1658. Les ouvrages suivants furent publiés après la mort de leur auteur : Discussio explicationis Hugonis Grolii de sanguine et suffocato, Act., xv, 20, in-4°, Rostock, 1665 ; Biblia numerala, seu Index biblicus specialis in omnes Veteris et Novi Testamenti libros, auctus a Joa. Grambsio, in-f°, Francfort, 1674 ; Admirandorum Jesu Christi septenarium in quo ejus nalivitatis, passionis, mortis, regni arcana crationibus academicis illustrantur, in-12, Strasbourg, 1687 ; Zr)Tr]|iiTa in Epistolas I et II D. Johannis apostoli disputationibus rui a Joa. Nie. Quistorpio publiée ventilata, in-4°, Rostock, 1697 ; Fragmenta commentarii in Epislolam Judse, in-4°, Leipzig, 1700 ; Ad enthéas lesaise prophetias earunique singula capita analysis, ex operose collatis pêne multis optimisque tam ebrseis, quam christianis interpretibus, adeo ut commentarii vicem prœstare possit, prœmissa ubique apodixi, in-i", Hambourg, 1703 ; In quatuor evangelistas commentarius per solidam apodixin, analysin, exegesim, harmoniam item ac parallelismum, verum sensum exhibent, falsum réfutons. Subjungilur chronotaxis Actorum Apostolicorum ex recensione Joa. Fechtii, in-4°, Hambourg, 1706 ; In Epistolam Pauli ad Ebrseos commentarius pluribus hypomnematibus apodiclico-analytico-exegeticis juxta seriem capitum commatumque féliciter cœptus, ad dimidium capilis decinii perductus et a Joa. Chr. Pfaffio absolutus, in-4°, Francfort, 1717. —Voir Le Long, Bibliolh. sacra, p. 703 ; Walch, Biblioth. theologica, 1. 1, p. 95, 664 ; t. iv, p. 372, 537, etc. ; Fecht (J.), dans la préface du commentaire In quatuor evangelistas, mentionné plus haut ; Quistrop (J.), Programma in J. G. Dorschei, obitum, in-4°, Rostock, 1660 ; Ridensann (Nie), Concio funebris in J. G. Dorschei obitum cum curriculo vitx, in-4°, Rostock, 1669.

B. Heurtebize.
    1. DORYMINE##

DORYMINE (Septante : Aopujisvr] ;  ; Vulgate : Doryminus), père de Ptolémée (de Ptolémée surnommé le Maigre, d’après l’opinion commune mais non certaine). 1 Mach., iii, 38 (et II Mach., iv, 45, teste grec). C’est probablement le même Dorymine qui défendit la Cœlésyrie contre Antiochus le Grand. Polybe, v, 61.

DOS (hébreu : gab, gav, gêv, gaf ; sekém, la partie du dos qui est entre les épaules ; Septante : vùto ;  ; Vulgate : dorsum, tergum), partie postérieure du corps humain qui s’étend entre les épaules et les reins. — 1° Le dos sert à porter les fardeaux. Le mot Sekém est toujours employé en pareil cas. Gen., xlix, 15 ; Jos., iv, 5 ; Jud., ix, 48 ; Is., x, 27 ; Ps. lxxxi (lxxx), 7. C’est sur son dos, sekém, sur ses épaules aussi par conséquent, que le Messie porte sa principauté, c’est-à-dire probablement l’insigne de sa puissance, et la clef de la maison de David. Is., rx, 5 ; xxii, 22. Voir col. 803. — Job, xxxi, 22, eût préféré que son bras se détachât du Sekém plutôt que de frapper la veuve ou l’orphelin. — Servir Dieu d’un seul dos, Soph., iii, 9, c’est porter ensemble le joug de son service. — 2° Le dos reçoit les coups. Le bâton

menace le dos, Sekém, Is., rx, 3 ; il frappe le dos, gév, de l’insensé. Prov., x, 13 ; xix, 29 ; xxvi, 3 ; Éccli., xxxv, 22. — Lé patient tend son dos aux coups. Is., L, 6. Son dos est alors comme une terre sur laquelle on passe, que chacun foule aux pieds brutalement. Is., li, 23. Le persécuté se plaint que sur son dos « les laboureurs ont labouré et ont tracé leurs longs sillons », Ps. cxxix (cxxviii), 3 ; ils l’ont labouré de coups et ont tracé des sillons sanglants sur son corps. — 3° Tourner le dos, c’est s’en aller. I Reg., x, 9. Faire en sorte que les ennemis soient dos, Ps. xxi (xx), 13, c’est les mettre en fuite. — Jeter derrière son dos, c’est mépriser, oublier volontairement quelqu’un ou quelque chose : Dieu, III Reg., xiv, 9 ; Ezech., xxiii, 35 ; ses paroles, Ps. l (xlix), 17 ; la loi divine, II Esdr., ix, 26 ; les préceptes des sages. Eccli., xxi, 18. Dieu jette les péchés de l’homme derrière son dos, Is., xxxviii, 17, c’est-à-dire les pardonne et les efface ; car s’il jette derrière son dos c’est pour ne plus voir, et ce qu’il ne voit plus n’existe plus. — 4° Métaphoriquement, « le dos, gaf, des hauteurs de la ville » est la partie la plus élevée de la cité. Prov., ix, 3. — 5° Les versions traduisent par « dos » tantôt’oréf, « cou, » Exod., xxiii, 27 ; Jos., vii, 8 ; Ps. xvii, 41 ; II Reg., xxii, 41 ; II Par., xxix, 6 ; Jer., ii, 27 ; xviii, 17 ; Bar., ii, 33 ; tantôt mâtnayim, « reins. » Deut., xxxiii, 11 ; III Reg., xii, 10 ; Ps. lxv, 11 ; lxviii, .24 ; Rom., xi, 10 ; Is., xlv, 1 ; Je… xlviii, 37 ; Am., viii, 10. Voir Cou, Reins. — 6° Il est question du dos des animaux, Ezech., x, 12 ; Dan., vii, 6. Au Psaume lxviii (lxvii), 14, où les versions traduisent : « Les extrémités de son dos ont la pâleur de l’or, » il s’agit en hébreu de la colombe, « dont les plumes ont l’éclat de l’or. » Voir

Colombe, col. 849.

H. Lesêtre.

DOSITHÉE. Nom de trois personnages.

1. DOSITHÉE (Septante : Ao<r16so ;  ; Vulgate : Dosithxus). La quatrième année du règne de Ptolémée et de Cléopàtre, ce Dosithée, se disant de la race de Lévi et prêtre, vint en Egypte avec son fils Ptolémée, pour y apporter le livre d’Esther, traduit en grec par Lysimaque, à Jérusalem. Esth., XI, 1 (grec, 1-2). On admet communément que le Ptolémée qui régnait alors en Egypte est Ptolémée VI Philométor (181-146 avant J.-C). Josèphe, Cont. Apion., ii, 5, parle d’un Dosithée qui commandait les forces de ce roi d’Egypte ; mais rien ne prouve qu’il soit le personnage nommé dans Esther.

2. DOSITHÉE (grec : Auxjfesoc ; Vulgate : Dosilheus), un des principaux chefs de l’armée de Judas Machabée, qui prit une forteresse au général syrien Timothée et en massacra la garnison de dix mille hommes. Il fit Timothée lui-même prisonnier, et le relâcha sur la promesse que celui-ci rendrait à la liberté les Juifs qu’il retenait prisonniers. II Mach., xii, 19, 24.

3. DOSITHÉE, cavalier de l’armée de Bacénor, d’une force prodigieuse, qui fut sur le point de s’emparer de Gorgias ; mais il reçut d’un cavalier thrace un coup à l’épaule qui lui fit lâcher prise. II Mach., xii, 35.

E. Levesque.

DOT (hébreu : Silluhîm, de sâlah, « renvoyer, laisser aller ; » Septante : çspvr), et III Reg., ix, 16 : ùiioax()r ; Vulgate : dos), biens qu’une jeune fille ou un jeune homme apportent en se mariant.

I. Dot proprement dite. — La dot apportée en mariage par une jeune fille est chose très rare chez les peuples de l’antiquité. On n’en trouve qu’un exemple chez les Hébreux. Quand Axa, fille de Caleb, est donnée en mariage à Othoniel, elle reçoit de son père une terre peu fertile, et en obtient ensuite une meilleure. Jud., xv, 18. Voir Axa. Beaucoup plus tard, il est vrai, on voit Raguel donner au jeune Tobie la moitié de ses biens, à la suite de