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CUISSARDS

CUIVRE

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par ocrex, mots qui signifient jambières. C’est le seul passage où il soit parlé de cette armure, et la seule indication qui soit donnée sur elb, c’est qu’elle était en airain. — L’usage des cuissards ou des jambières paraît avoir été

431. — Soldat assyrien avec cuissards. D’après Layard, Monuments of Nlneveh, t. ir, pi. 35.

ignoré des Égyptiens. Les monuments figurés les représentent toujours les jambes nues. Voir t. i, col. 975, fig. 258 ; col. 991, fig. 267 et 268 ; col. 993, fig. 270, etc.

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432. — Soldat grec avec cuissards.

Peinture d’un vase de Doris, trouvé à Cœré, actuellement au

musée de Tienne. D’après Conze, Torlegeblalter, t. vii, pi. 1.

— Les cavaliers assyriens, à l'époque la plus ancienne, ont également les jambes nues ; au temps de Sargon, ils portent une sorte de chausse tressée ou recouverte d'écaillés de métal, qui s’enfonce dans leurs bottines (fig. 430).

V. Place, Ninive et l’Assyrie, in-f », Paris, 1867, pi. 59, 61 ; G. Rawlinson, The’five great monarchies of the ancient Eastern World, 4e édit., in-8°, Londres, 1879, t. i, p. 426-427. Les fantassins conservèrent plus longtemps les jambes nues ; ce n’est que vers le temps de Sennachérib que certains corps de troupe commencèrent à porter la même chausse que les cavaliers (fig. 431).V. Place, Ninive, pi. 52 bis, 62, etc. ; A. Layard, The Monuments of Nineveh, t. ii, pi. 35, etc. ; G. Rawlinson, ouvr. cité, 1. 1, p. 435, 438. Voir pour l’armée assyrienne, t. i, col. 983, fig. 261 ; col. 985-990, fig. 262-266 ; col. 1081, fig. 292 ; col. 1145, fig. 312 ; col. 1885, fig. 585-586 ; t. ii, col. C86, fig. 232. L’armure de Goliath devait être du même genre. — Les cnémides grecques étaient des plaques de bronze. Homère, Iliad., vii, 41. Les Achéens sont désignés par l'épilhète typique èuxwj^iSe ; , « aux belles cnémides. » Homère, Iliad., i, 71 ; ii, 331, etc. ; G. Perrol, Histoire de l’art, t. vi, in-8°, Paris, 1891, p. 935, fig. 497. Elles étaient parfois étamées, Homère, Iliad., xviii, 613 ; xxi, 592 ; cf.W. Helbig, L'épopée homérique, trad. FI. Trawinski, in-8°, Paris, 1894,

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433. — Cuirasse, casque et cuissards d’un centurion romain.

Pierre tombale trouvée à Petronell (Autriche). D’après les Archaol.

Epigraph. Mittheilungm axis Osterreich, t. v, pi. v.

p. 301-363 ; parfois aussi elles étaient garnies d’une bordure d’argent à l’extrémité saillante d’en bas. Homère, Iliad., xix, 369. Les guerriers de l'époque classique portaient également cette armure (fig. 432). Archàologische Zeitung, 1879, p. 100 ; A. Baumeister, Denkmàler der classischen AUertums, in-8°, Munich, 1888, p. 2024, fig. 2191 ; p. 2034, fig. 2207 ; O. Rayet et M. Collignon, Histoire de la céramique grecque, in-8°, Paris, 1888, p. 69, fig. 36 ; p. 117, fig. 55 ; p. 128, fig. 58 ; p. 175, fig. 71 ; p. 200, fig. 79, , etc. ; Antiquités du Bosphore cimmérien, édit. Sal. Reinach, in-8°, Paris, 1892, p. 78 ; pi. xxviii, 7 et 8 ; H. Droysen, Heerwesen und Kriegfhhrung der Griechen, in-8°, Fribourg-en-Brisgau, 1889, p. 3 et 4. — Les ocrese que portaient les soldats romains étaient également en bronze (fig. 433). Tite-Live, ix, 40, ne parle que d’un ocrea couvrant la jambe gauche. À l'époque impériale, il semble que les officiers aient seuls porté cette partie de l’armure. J. Marquardt, Organisation militaire, in-8°, Paris, 1891 (Th. Jloramsen et J. Marquardt, Manuel des antiquités romaines, trad. franc., t. xi), p. 27, n. 3 ; A. Baumeister, Denkmàler, p. 2061, fig. 2276. E. Beurlier.

    1. CUIVRE##

CUIVRE (hébreu : nehoSét et nehûSâh [cf. assyrien : nuhsu] ; Septante : -/iXxo ;  ; Vulgate : ses ; hébreu : adjectif nâhûs, « de cuivre ; » Septante : -/ïXxeio ; , */i).xeo ;  ; Vulgate : seneus), métal rougeâtre, qui tire son nom (ses cyprium, cuprum, « cuivre » ) de File de Chypre, t. i,

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