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CHAPITRES DE LA. BIBLE — CHAR

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de la question, consulter Otto Schmid, Ueber verschiedene Eintheilungen der heiligen Schrift, in-8°, Gratz, 1892.

E. Mangenot. CHAPPELOW Léonard, orientaliste anglais, né d’une famille du comté d’York en 1683, mort le 13 janvier 1768. Il fut professeur d’arabe à l’université de Cambridge. On a de lui, outre quelques publications sur la grammaire et la littérature arabes, une édition du De legibus Hebrseoruni de Spencer, 2 in-f>, Cambridge, 1727, et À Commentary on the Book of Job, in which is inserled the Hebrew text and English translation ; with a Paraphrase from the third verse of the third chapter, where it is supposed the mètre begins, to the

dans la vie ordinaire, les rois et leurs principaux officiers. Le mot rékéb, qui désigne les chars en hébreu, n’indique pas le nombre de chevaux dont ils étaient attelés ; il est cependant très probable que les Hébreux ne se servirent jamais, comme les autres peuples du reste, que de chars à deux chevaux, soit pour la guerre, soit pour l’usage journalier. Le mot quadriga, « char à quatre chevaux, » dont se sert la Vulgate en plusieurs passages, ne doit pas être pris à la lettre. Les quadriges n’ont existé que chez les Grecs et chez les Romains, encore seulement pour les courses du stade ou pour les fêtes et les. triomphes. Les chars égyptiens n’ont que deux chevaux, et si les chars assyriens et les anciens chars grecs en.

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193. — Coureurs royaux devant le char d’Amenhotep IV. xvrn » dynastie. Tell el-Amarua. D’après Lepsius, Denlemaler,

Abth. iii, Bl. 92.

seventh verse of the forty-second chapter where it ends, 2 in-4°, Cambridge, 1752. Chappelow croit que le livre de Job fut composé d’abord en arabe par Job lui-même, et qu’il fut plus tard traduit en hébreu et disposé dans sa forme actuelle par un Israélite. La paraphrase est très diffuse. C’est un disciple de Schultens, auquel il emprunte beaucoup ; il abuse des étymologies arabes dans l’explication du texte. — Voir Stanley Lane-Poole, dans L. Stephens, Dictionary of national Biography, t. x, 1887, p. 61. F. Vigouroux.

CHAR (hébreu : rékéb ; grec : ap|ia, Gen., xli, 43 ; xlvi, 29 ; Jud., v, 28 ; III Reg., xxii, 35, etc. ; I Mach., i, 18 ; II Mach., ix, 7 ; AcL, viii, 28, etc. ; îmtoç, Jos., xvii, 16 et 18 ; àvoiêdar, ; , Deut., xx, 1 ; Is., xxi, 7 et 9 ; xxii, 6, etc. ; 'Pv/ïê, Jud., i, 19 ; hàôaaa ; , Ps. cm [Vulgate, civ], 3 ; Vulgate : currus, Gen., xli, 43 ; xlvi, 29 ; L, 9 ; Exod., xiv, 6, etc. ; ascensor, Is., xxi, 7, etc. ; biga, Is., xxi, 9 ; quadriga, Jud., v, 28 ; I Reg., viii, 11 ; II Reg., x, 29 ; IPar., xviii, 4, etc.), véhicule à deux roues, destiné à porter les guerriers sur le champ de bataille, et,

avaient trois, le troisième était un cheval de rechange. W. Helbig, L'épopée homérique, trad. franc., 1895, p. 170.

I. Chars des Hébreux. — L’usage des chars de guerrene paraît avoir commencé chez les Juifs qu'à l'époque des rois. L’absence des chars était, en effet, la conséquence de la loi qui défendait de multiplier le nombre des chevaux, afin que le peuple comptât avant tout surla protection de Dieu. Deut., xvii, 16. Dans le passageoù Samuel annonce au peuple tous les maux qu’il aura à subir, s’il veut un roi comme en ont les nations voisines, il leur dit : « Il prendra vos fils et les placera sur ses chars… ; il les fera courir devant ses chars… ; il en fera des fabricants de chars. » I Reg., viii, 11-12. C’està-dire il introduira tout ce service de coureurs, de conducteurs, de fabricants, qui existait en Egypte et chez les peuples voisins des Israélites. On ne voit pas cependant que les premiers rois aient eu beaucoup de chars dans leur armée. Dans sa lutte contre Adarézer, roi de Soba, pays situé entre l’Euphrate et Damas, David fait prisonniers, selon le texte de II Rois, viii, 4, dix-sept cents cavaliers ou