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CAGE — CAIIANA BEN TACHLIFA


ments égyptiens ; ils nous montrent seulement des cages servant à enfermer (fig. 9) et à transporter (fig. 10) les oiseaux pris vivants, à la chasse, dans des filets. Nous possédons des représentations de cavex romaines, découvertes à Pompéi, à Herculanum et à Stabies. Voir Reale

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10. — Transport en cage des oiseaux pris vivants a la chasse.

xiie dynastie. Béni-Hassan.

D’après Lepsius, Denfcaater, Abth. n. Bl. 128.

Museo Borbonico, t. i, pi. m ; t. ix, pi. iv ; Pitture aniiche d’Ercolano, t. iii, Naples, 1762, pi. vii, p. 41. Sur un vase grec trouvé à Nola, on voit un jeune homme portant une caille dans une cage. H. D. de Luynes, Des de qubbâh, expression qui dans les Nombres, xxv, 8, désigne « une tente en forme de dôme ou de coupole ». Certains orientalistes croient que c’est de ce terme sémitique qu’est venu, par l’intermédiaire de l’arabe et du latin du moyen âge, le mot « coupole ». On pourrait donc induire de laque les cages assyriennes, et probablement aussi les cages hébraïques, se terminaient ordinairement en forme de coupole ou de dôme, d’après le sens de qubbâh, et ressemblaient par conséquent à la cage que Boldetti, Osservazioni soprai cimeleri crisliani, in-f°, Rome, 1720, p. 154, a trouvée représentée sur un vase chrétien (fig. 11).

2° Ezéchiel, xix, 1-9, compare Jérusalem à une lionne et ses rois à des lionceaux. Au ꝟ. 9, il dit que l’un de ses lionceaux (Jcchonias) sera enfermé dans une cage (smgar) pour être conduit à Babylone. Les monuments figurés représentent ces cages, construites avec des traverses de bois (lig. 12), et qui servaient à transporter et à garder les bêtes féroces. C’est par leur moyen que les rois de Babylone amenaient dans leur capitale les lions qu’ils enfermaient dans des fosses, et qu’ils nourrissaient avec de brebis ou des hommes condamnés à mort, comme le raconte le livre de Daniel, vi, 7, 16-24 ; xiv, 30-42.

F. Vigouroux.

    1. CAHANA BEN TACHLIFA##

CAHANA BEN TACHLIFA, célèbre hagadiste, né à Pum-Nahara, en Babylonie, vers 330, et mort en 413.

H. — Cage romaine

renfermant un oiseau.

D’après Boldetti.

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12. — Cage assyrienne retiiennarit un lion. Koyoundjlk. D’après V. Place, ^initie et l’Assyrie, t. m pi. 50

cription de quelques vases peints, in-f°, Paris, 1840, pi. xxxvii, p. 21. Voir aussi une cage avec oiseaux, d’après une pierre gravée, dans V. Duruy, Histoire des Romains, t. ii, 1880, p. 668. — Les inscriptions cunéiformes mentionnent souvent la cage, quppu. Ainsi, Sennachérib, parlant du roi de Juda, Ézéchias, enfermé dans Jérusalem, dit : sa-a-su kirna issur qu-up-pi kirib 'ir Ursa-li-im-mu 'ir sarru-ti-su 'i-bu-su ; « je l’enfermai, comme un oiseau dans sa cage, dans Jérusalem, sa ville capitale. » Rawlinson, Cuneiform inscriptions of Western Asia (Cylindre de Taylor, col. iii, 1. 20-21), t. i, pi. 39. Le nom de quppu est le même que celui

Il fit ses premières études sous la direction de Raba. En 397, il fut placé à la tête de l'école de Pum-Badita, fonction qu’il conserva seize ans, jusqu'à sa mort. On lui doit la compilation appelée Pesikta : c’est une série de leçons tirées du Pentateuque et des prophètes, pour l’usage des jours de fête et des sabbats dans les synagogues, avec l’explication traditionnelle de ces passages de l'Écriture. Ce Midrasch ou commentaire homilétique en vingtneuf sections ne nous est pas parvenu dans sa forme originale ; mais cent quatre-vingt-dix fragments ont été conservés dans le Midrasch JaUut, de Siméon 1 Cara. Il a été publié à part par A. YVùnsche, Pesikta des