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CADÉS (DÉSERT DE) — CADRAN SOLAIRE


Ps. xxviii (hébreu : xxix), 8, où l’auteur sacré, pour donner quelque idée de la majestueuse puissance de Dieu, représente la tempête fondant en un clin d'œil des hauteurs du Liban jusqu’aux régions désolées de la péninsule sinaïtique.

La voix du Seigneur ébranle le désert,

Et le Seigneur fait tressaillir le désert de Cadès.

L’hébreu porte littéralement : « La voix de Jéhovah l’ait danser le désert, » allusion au sable que l’ouragan soulève et lance en tourbillons. Cf. Fillion, La Sainte Bible, Paris, 1892, t. iv, p. 90. Il s’agit ici des solitudes qui avoisinent Cadès ou Cadèsbarné. Voir Cadès 1. Si l’on place

Le cadran solaire se compose essentiellement d’une surface fixe, plane, courbe, horizontale, verticale ou inclinée, sur laquelle on établit une tige ou style également fixe, faisant avec l’horizon un angle égal à la latitude du lieu. Ce style doit être situé dans le plan du méridien, c’est-à-dire dans le plan qui passe par le lieu où se trouve le cadran et par la ligne des pôles. Dans ces conditions, le soleil vient frapper le style et projette sur le cadran une ombre qui se déplace avec les différentes heures du jour et peut servir à les marquer avec une assez grande précision. Quand le style est vertical et la table horizontale, le cadran devient alors un gnomon, et ne peut guère servir qu'à déterminer le midi vrai. — Les anciens

Désert de Cadès. D’après Palmer, Désert of the ExoHus, t. ii, p.

ce lieu célèbre à Ain Qadis, le « désert » désigne alors le massif montagneux, percé de nombreuses vallées, qui s'élève entre l’ouadi Arabah à l’est, l’ouadi el-Arisch à l’ouest, le Négeb au nord, et le désert de Tîh au sud. C’est, malgré quelques oasis, la partie la plus stérile des contrées qui s'étendent de la Syrie au Sinaï et dont la fertilité diminue à mesure qu’on s’avance vers le sud. Il est probable cependant que cette région, au moment de l’exode, n’offrait pas un aspect aussi pauvre, et qu’elle a proportionnellement perdu de ses avantages, comme la Palestine elle-même (fig. 6). Voir E.-H. Palmer, The Désert of the Exodus, 2 in-8°, Cambridge, 1871, t. ii,

p. 319-351.

A. Legendre.

CADÈSBARNÉ. Voir Cadès 1.

CADETS. Us n’avaient, dans la succession paternelle, que la moitié de la part qui était attribuée à l’aîné. Cf. Deut., xxi, 17. Voir Héritage.

    1. CADRAN SOLAIRE##

CADRAN SOLAIRE (hébreu : ma'âlôt ; Septante : àvaSaOuo !  ; Vulgate : horologium). — I. Description. —

connaissaient les cadrans solaires, et c’est de Chaldce que ces instruments furent importés en Occident. Hérodote, H, 109, édit. Didot, 1862, p. 105, dit que « les Grecs ont reçu des Babyloniens le cadran solaire (ndXov), le gnomon et la division du jour en douze parties ». Vitruve, ix, 8, Paris, 1816, p. 151, fait honneur au Chaldéen Bérose de l’invention d’un instrument appelé « hémicycle », et qui n'était autre chose qu’un cadran solaire. Il est probable toutefois qu’au lieu d’inventer, Bérose n’ait fait que décrire un instrument déjà connu en Chaldée avant lui. Vitruve nomme treize espèces de cadrans en usage à son époque et suppose qu’il en existe encore d’autres. Les cadrans solaires se rattachent à trois types différents.

1° Les cadrans sphériques. — À cette classe appartient l’hémicycle de Bérose, creusé dans un bloc rectangulaire et limité au nord et au sud par deux plans inclinés parallèlement au plan équatorial. Le style, fixé au centre, marquait les heures sur la surface concave de l’hémisphère. Suivant la hauteur du soleil sur l’horizon, l’ombre portée par l’extrémité du style se rapprochait plus ou moins du centre. Des cercles concentriques, coupant les rayons qui marquaient les heures, pouvaient ainsi noter