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BETHJÉSIMOTH — BETHLÉHEM


sébon. Elle était située dans l’Arabah de Moab, non loin de la mer Salée ou mer Morte. Jos., xil, 3. Prise par Moïse avant le passage du Jourdain, elle fut attribuée aux Ru-. bénites, qui la relevèrent. Num., xxxiii, 49 ; Jos., xiii, 20. Le camp des Hébreux s’étendait de Bethjésimoth à Abelsatim. Lors de la captivité d’Israël, les Moabites vinrent occuper Bethjésimoth, et elle était l’une de leurs principales villes ou bourgades au temps de la captivité.de Juda. Ezech., xxv, 9. Elle fut prise au commencement de la guerre de Judée par le général romain Placide, et confiée à la garde de transfuges. Josèphe, Bell, jud., IV, vii, 6. Elle existait encore dans les premiers siècles de l’ère chrétienne, car le Talmud de Jérusalem indique la distance

mètres au sud-est, appelée Aïn-Soueimet ; ses eaux sont chaudes. On voit des débris de construction aux environs et des restes d’un canal. C’est vraisemblablement le canal qui conduisait les eaux de la fontaine aux « thermes de Moïse ». Soueimet n’est aujourd’hui qu’un monceau informe de pierres, sur lequel viennent quelquefois, pendant l’hiver, camper les Bédouins de la contrée.

L. Heidet.

    1. BETH-LEAPHRAH##

BETH-LEAPHRAH (hébreu : Bêt le’afrâh, « maison du faon ; » Septante : oîxo ; t.atk yéX&yra ùjifov ; Vulgate : Domus pulveris), localité mentionnée seulement dans Michée, i, 10, avec diverses villes de la côte de la Méditerranée. Voir Aphrah.

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604. — Bethléhem. Tue de l’église de la Nativité. D’après une photographie.

entre Abelsatim et Bethjésimoth à douze milles (Schebîit, vi, 1), et le Talmud de Babylone à trois parsa, distance équivalente (Yoma, 75 b ; voir Neubauer, Géographie du Talmud, p. 251) ; Eusèbe la désigne aussi, au ive siècle, comme ville existante, à dix milles au sud de Jéricho. De situ et nom., t. xxiii, col. 880. Saint Antonin de Plaisance, De Loch sanctis, édit. de l’Or, lat., Itin. lat., t. i, p. 97, vers 570, visita une ville qu’il nomme Salamaida (sans doute pour Samaitha, Sarnaith), dans le voisinage de la mer Morte, et qui ne peut être autre que Soueimet. Après avoir décrit le lieu du baptême du Seigneur, il continue : « Et là près est une ville qui « st appelée Salamaida, où campèrent les douze tribus des fils d’Israël avant de passer le Jourdain. En ce lieu il y a des bains que l’on appelle les bains de Moïse, où les lépreux sont purifiés. Il y a là aussi une fontaine aux eaux très douces, que l’on prend comme purgatif et qui guérit de nombreuses maladies. » On remarque, à un kilomètre an nord de Soueimet, une fontaine environnée de roseaux, nommée Aïn-Arous, et une seconde, à deux kilo BETHLEBAOTH (hébreu : Bêt Lebâ’ôt, m maison des lionnes ; » Septante : Ba8apt16 ; Codex Alexandrinus : BxvxlêiH), ville de la tribu de Siméon, Jos., xix, 6, et par conséquent de l’extrémité méridionale de la Palestine. Elle est simplement appelée Lebaoth, Jos., xv, 32, et, dans la liste parallèle de I Par., iv, 31, on trouve à sa place Bethbéraï ( hébreu : Bê{ Bir’i). Elle est jusqu’ici restée inconnue. Reland, Pateestina, TJtrecht, 1714, t. ii, p. 648, cherche à l’identifier avec la Tomap^îa Beôiexryiqîûv de Josèphe, Bell, jud., IV, viii, 1, et la Bethleptephene de Pline, v, 15, au sud de Jérusalem, sur le chemin de l’idumée. C’est une pure hypothèse. Cf. G. B. Winer, Biblisches Realwôrterbuch, 2 in-8°, Leipzig, 1847, 1. l, p. 172

Voir Bethbéraï.

A. Legendre.

BETHLÉHEM.

pain » ; Septante :

tine.

Hébreu : Bêt-léhém a. maison du

B » ]01eé[j.. Nom de deux villes de Pales 1. BETHLÉHEM, ville de Juda primitivement appelée