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ANE


II (IV) Reg., iv, 24 ; Zach., ix, 9 ; Matth., xxi, 7 ; Marc, xi, 7 ; Luc, xix, 30 ; mais il transportait aussi les fardeaux. Gen., xlii, 26 ; xlv, 23 ; Jos., ix, 4 ; I Reg., xvi, 20 ; sxv, 18 ; II Reg., xvi, 1 ; 1 Par., xii, 40 ; II Esdr., xiii, 15 ;

née de marche, à un pas modéré. Aujourd’hui on lui préfère le cheval pour les longues courses ; mais, depuis Abraham jusqu'à l'époque de Notre-Seigneur, les personnages les plus honorables faisaient leurs voyages à âne,

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143. — Troipeau d'ânes en Egypte. Un scribe en inscrit le compte. Tombeau de BenIHassan (XIIe Dynastie).

Lepsius, Denkmaler, ii, 132.

Eccli., xxxiii, 25 (fig. 144). On l’employait, du moins du temps de Notre-Seigneur, pour tourner la meule et moudre le blé, comme le prouve l’expression du texte grec de saint Matthieu, xviii, 6 ; de saint Maie, ix, 41, et de saint

comme nous le voyons en particulier par l’histoire des Juges, x, 4 ; xii, 14, de même que par les monuments égyptiens (11g. 142 et 145). Notre-Seigneur lui-même se servit de cette monture pour faire son entrée triomphale

144.

Anes po’rtant (les fardeaux en Eg5 pte. Dans l’original, la scène se continue sur la môme ligne. Peinture du Musée Guirnet, a Paris.

Luc, xvii, 2, iroXoç ôviy.d ; , « meule d'àne » (voir Meule) ; on l’utilisait également pour labourer les champs, Is., xxx, 24 ; xxxii, 20 ; cf. Deut., xxii, 10, et aussi, d’après Josèphe, Cont. Apion., ii, 7, pour battre le blé. Il servait certainement à ce dernier usante en Egypte. Voir fig. 45 et 48, col. 277, 283. L'àne de Palestine est capable de faire une bonne jour à Jérusalem, le dimanche des Rameaux, Matth., xxi, 7 ; Marc, xi, 7 ; Luc, xix, 30, non pour nous donner uu exemple d’humilité, comme on pourrait le croire d’après nos idées occidentales, mais pour montrer qu’il était un roi pacifique, l'âne étant comme l’emblème de la paix, de même que le cheval celui de la guerre. Voir Anon. De cette manière différente d’envisager l'âne en Orient