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PRÉFACE.

mentaires de plusieurs sciences, et n’approfondir que celle qu’il préfère. Sans doute on n’en est pas plus savant, peut-être même l’est-on moins ; mais on est moins ignorant, et les lumières sont plus généralement répandues. On est donc fondé à croire que les dictionnaires sont les meilleurs moyens de propager les sciences, d’accélérer leurs progrès, et de les faire arriver rapidement au plus haut degré qu’elles puissent atteindre. Le plus grand perfectionnement de la pensée humaine est dans sa diffusion.

C’est dans cette intention que j’ai conçu le dictionnaire que je soumets au jugement du public. Si je ne m’abuse point, il lui fera le même accueil qu’ont obtenu de lui mes autres ouvrages d’économie politique, et mon ambition sera satisfaite si ce nouveau tribut contribue aux succès d’une science qui a eu et doit avoir une si puissante influence sur le bien-être des individus, l’aisance de la population, la richesse des peuples et la puissance des gouvernemens.